Yamoussoukro - Assisses de catharsis diplomatique, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, présente, ce vendredi, les excuses et regrets de l'ensemble du peuple ivoirien aux représentations diplomatiques résidant à Abidjan et partout en Côte d'Ivoire pour les manquements ou autres préjudices subis durant ces dernières années, du fait de la mauvaise ou non application de la convention de Vienne(1961/1963) régissant les garanties de représentation, privilèges et immunités diplomatiques et consulaires conférés.
A l'ouverture d'un séminaire sur les privilèges et immunités diplomatiques, qui se tient jusqu'à samedi, à Yamoussoukro(290 Km au nord d'Abidjan), à l’intention des forces de l’ordre, des fonctionnaires et agents de l’Etat, le ministère d’Etat Daniel Kablan Duncan a indiqué que cette rencontre a pour but d’apporter la garantie et la sérénité nécessaires à l’exercice de la représentation diplomatique en Côte d’Ivoire.
"Au nom du peuple de Côte d’Ivoire, avec à sa tête le Président Alassane Ouattara, je voudrais renouveler nos profondes et sincères excuses pour tous les désagréments causés lors de la crise post-électorale et les manquements aux règles élémentaires de courtoisie à votre endroit; en somme, le non-respect des Principes de Vienne relatifs aux privilèges et immunités diplomatiques et consulaires établis dans les conventions de 1961 et 1963", a-t-il confessé auprès des diplomates, présents en masse, dans la capitale politique et administrative du pays.
Selon le chef de la diplomatie ivoirienne, le gouvernement, qui entend acter les assises des Affaires étrangères tenues à Grand-Bassam, en septembre, a déjà élaboré plusieurs projets qui s’inscrivent dans le ses du renforcement des capacités des forces de l’ordre, ainsi que des fonctionnaires et agents de l’Etat en matière de privilèges et immunités diplomatiques et consulaires à respecter dans leur fonctionnement quotidien.
Il a dit regretter que la crise post-électorale ait aggravé le niveau de sécurité en Côte d’Ivoire, et que des plaintes ont été, dans ce sens, formulées par des représentations diplomatiques qui en ont subi ses effets, a assuré le milieu diplomatique et consulaire ainsi que ses représentations de la détermination du gouvernement ivoirien à remettre de l'ordre dans ce registre.
"La Côte d’Ivoire, qui veut redevenir un pays de paix, condition nécessaire pour atteindre l’objectif de pays émergent à l’horizon 2020, doit relever trois grands défis que sont la paix et la sécurité, la réconciliation nationale ; et la reconstruction et la relance économique", a-t-il reconnu, promettant que "l’ensemble du système de sécurité ivoirien sera formé afin d’avoir à l’esprit la responsabilité qui est la leur et la portée des effets de leurs actes".
"Ces trois défis passent nécessairement par la réforme de notre armée et de notre police, par leur équipement en moyens matériels modernes, permettant le respect des droits de l’homme et de ses engagements internationaux, dont les privilèges et immunités du personnel diplomatique", a-t-il signalé, relevant le respect de l’intégrité physique de tout agent diplomatique et de ses biens, les immunités de juridiction et d’exception, les privilèges fiscaux et douaniers accordés, particulièrement sur la base de la réciprocité.
(aip)
zgrp/nf
A l'ouverture d'un séminaire sur les privilèges et immunités diplomatiques, qui se tient jusqu'à samedi, à Yamoussoukro(290 Km au nord d'Abidjan), à l’intention des forces de l’ordre, des fonctionnaires et agents de l’Etat, le ministère d’Etat Daniel Kablan Duncan a indiqué que cette rencontre a pour but d’apporter la garantie et la sérénité nécessaires à l’exercice de la représentation diplomatique en Côte d’Ivoire.
"Au nom du peuple de Côte d’Ivoire, avec à sa tête le Président Alassane Ouattara, je voudrais renouveler nos profondes et sincères excuses pour tous les désagréments causés lors de la crise post-électorale et les manquements aux règles élémentaires de courtoisie à votre endroit; en somme, le non-respect des Principes de Vienne relatifs aux privilèges et immunités diplomatiques et consulaires établis dans les conventions de 1961 et 1963", a-t-il confessé auprès des diplomates, présents en masse, dans la capitale politique et administrative du pays.
Selon le chef de la diplomatie ivoirienne, le gouvernement, qui entend acter les assises des Affaires étrangères tenues à Grand-Bassam, en septembre, a déjà élaboré plusieurs projets qui s’inscrivent dans le ses du renforcement des capacités des forces de l’ordre, ainsi que des fonctionnaires et agents de l’Etat en matière de privilèges et immunités diplomatiques et consulaires à respecter dans leur fonctionnement quotidien.
Il a dit regretter que la crise post-électorale ait aggravé le niveau de sécurité en Côte d’Ivoire, et que des plaintes ont été, dans ce sens, formulées par des représentations diplomatiques qui en ont subi ses effets, a assuré le milieu diplomatique et consulaire ainsi que ses représentations de la détermination du gouvernement ivoirien à remettre de l'ordre dans ce registre.
"La Côte d’Ivoire, qui veut redevenir un pays de paix, condition nécessaire pour atteindre l’objectif de pays émergent à l’horizon 2020, doit relever trois grands défis que sont la paix et la sécurité, la réconciliation nationale ; et la reconstruction et la relance économique", a-t-il reconnu, promettant que "l’ensemble du système de sécurité ivoirien sera formé afin d’avoir à l’esprit la responsabilité qui est la leur et la portée des effets de leurs actes".
"Ces trois défis passent nécessairement par la réforme de notre armée et de notre police, par leur équipement en moyens matériels modernes, permettant le respect des droits de l’homme et de ses engagements internationaux, dont les privilèges et immunités du personnel diplomatique", a-t-il signalé, relevant le respect de l’intégrité physique de tout agent diplomatique et de ses biens, les immunités de juridiction et d’exception, les privilèges fiscaux et douaniers accordés, particulièrement sur la base de la réciprocité.
(aip)
zgrp/nf