« Nous ne sommes ni une entreprise, ni le ministère de l’Emploi bis. Nous sommes une Ong qui aide les femmes à sortir de la pauvreté ». Tel est en substance, la mise au point qu’a voulu faire Mlle Fadiga Sirakone, présidente de l’Ong Femmes Côte d’Ivoire (AF-CI). C’était, le samedi 03 décembre, au cours d’un point de presse, à Williamsville. Cette sortie avait pour but de répondre à la déclaration de madame la ministre de la Salubrité, Anne Ouloto, accusant certaines Ong d’avoir grugé les femmes impliquées dans l’opération ville propre. Mais aussi d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur les missions que s’est assignées ladite Ong. Ainsi, Fadiga Sirakone a nié toute implication dans le conflit opposant ces femmes aux opérateurs que sont Watch my watch et Com.Net., structures qui employaient ces femmes dans ladite opération. « Quand les femmes sont sorties dans la rue, c’est à nous que le ministère de la Salubrité s’est adressé pour les calmer. Pas parce que nous sommes des employeurs mais, une puissante Ong qui veut aider le président Ouattara dans sa tâche, pour le bonheur des Ivoiriens », a déclaré Fadiga Sirakone. A l’en croire, les femmes qui travaillent avec Watch My Watch et Com.Net. ont eu un traitement de misère, après 6 mois de travail. Après une descente dans la rue pour revendiquer leur payement, le gouvernement a décidé de leur payer 3 mois d’arriérés. Mais, là encore, la mauvaise organisation de ces payements fait que certaines femmes se retrouvent « avec 2000, quand certaines ont 20.000 et que d’autres reçoivent 120 000FCFA pour la même durée de travail (3mois)», confie la présidente.
CHEICK KADER
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