Grand-Bassam - Des points focaux en charge de la surveillance nutritionnelle de dix pays de l`Afrique de l`ouest sont réunis depuis lundi à Grand-Bassam, en vue de définir un modèle performant et standardisé pour l`Afrique de l`ouest.
Les participants s`attellent à s`accorder sur une liste d`éléments essentiels du système de surveillance nutritionnelle et d`un nombre minimum d`indicateurs pour l`Afrique de l`ouest et de préparer des propositions de plans pour chaque pays sur la base d`éléments identifiés.
En attendant, les experts ont présenté l`état actuel des systèmes de surveillance nutritionnelle dans les pays concernés, au cours de cet atelier sous-régional sur la surveillance nutritionnelle qui s’achève ce mercredi.
A l`ouverture des travaux, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, le Pr Thérèse N`dri Yoman, a tiré la sonnette d`alarme en indiquant que la malnutrition, après la crise postélectorale, reste une préoccupation sur l`ensemble du territoire national et également dans la région ouest-africaine où le taux est estimé à 37,7%.
Pour le représentant résident de l`OMS en Côte d’Ivoire, Dr Juma Kariburyo, la malnutrition constitue un important facteur de risque pour les principales maladies chroniques dont les répercussions pèsent lourdement sur la morbidité l`incapacité et les décès prématurés dans les pays développement.
"Loin d`être une fatalité, la malnutrition est évitable", malgré le nombre très élevé de personnes souffrant de malnutrition sévère, a-t-il assuré.
Dans le monde, selon les chiffres de la FAO, en 2009, plus d`un milliard de personnes dont 90% dans les pays en développement souffraient de malnutrition. Au niveau des six millions d’enfants qui meurent chaque année de causes liées à la malnutrition, relève-t-on.
On estime entre 20 à 30 milliards de dollars, le coût annuel de la sous-nutrition sur le développement économique, notamment la crise financière mondiale actuelle qui a déjà entraîné plus de 100 millions de personnes supplémentaires dans ce fléau.
Les participants s`attellent à s`accorder sur une liste d`éléments essentiels du système de surveillance nutritionnelle et d`un nombre minimum d`indicateurs pour l`Afrique de l`ouest et de préparer des propositions de plans pour chaque pays sur la base d`éléments identifiés.
En attendant, les experts ont présenté l`état actuel des systèmes de surveillance nutritionnelle dans les pays concernés, au cours de cet atelier sous-régional sur la surveillance nutritionnelle qui s’achève ce mercredi.
A l`ouverture des travaux, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, le Pr Thérèse N`dri Yoman, a tiré la sonnette d`alarme en indiquant que la malnutrition, après la crise postélectorale, reste une préoccupation sur l`ensemble du territoire national et également dans la région ouest-africaine où le taux est estimé à 37,7%.
Pour le représentant résident de l`OMS en Côte d’Ivoire, Dr Juma Kariburyo, la malnutrition constitue un important facteur de risque pour les principales maladies chroniques dont les répercussions pèsent lourdement sur la morbidité l`incapacité et les décès prématurés dans les pays développement.
"Loin d`être une fatalité, la malnutrition est évitable", malgré le nombre très élevé de personnes souffrant de malnutrition sévère, a-t-il assuré.
Dans le monde, selon les chiffres de la FAO, en 2009, plus d`un milliard de personnes dont 90% dans les pays en développement souffraient de malnutrition. Au niveau des six millions d’enfants qui meurent chaque année de causes liées à la malnutrition, relève-t-on.
On estime entre 20 à 30 milliards de dollars, le coût annuel de la sous-nutrition sur le développement économique, notamment la crise financière mondiale actuelle qui a déjà entraîné plus de 100 millions de personnes supplémentaires dans ce fléau.