L’ONG (Organisation non gouvernementale) SOS Transparence a célébré, le vendredi 9 décembre 2011, la 8ème édition de la journée internationale de lutte contre la corruption. C’était à son siège sis à la Riviéra. Selon Issa Ouattara, président de ladite organisation, depuis le 1er décembre 2011, sa structure a publié son IPC (Indice de perception de la corruption). Selon le rapport, la Côte d’Ivoire, pays le plus riche de la zone UEMOA est classé au 154è rang sur 183 pays, avec un indice de 2.2. Ce rang fait de la Côte d’Ivoire, le 21ème pays le plus corrompu au monde. La corruption, souligne Issa Ouattara, diminue les ressources fiscales, nuit à la concurrence, décourage les investisseurs, entraîne une fuite de capitaux, porte atteinte au libre échange et aggrave la pauvreté. Pour le président de l’Ong ‘’SOS Transparence’’, «la corruption est un cancer qui ronge toutes les sociétés (…). Elle contrarie le développement». Malgré le niveau élevé de la corruption, Issa Ouattara dit garder espoir. Car le gouvernement ivoirien a décidé de combattre le fléau, depuis la ratification, le 4 novembre 2011, de la convention des Nations Unies sur la corruption. Ce qui engage la Côte d’Ivoire au niveau international en matière de lutte contre la corruption. De même que la volonté des dirigeants ivoiriens à assainir la société par l’adoption d’une charte d’éthique relative aux membres du gouvernement, le recrutement par appel à candidature, mais aussi la mise en place des Institutions de la République. «Toute chose qui constitue les prémices de la bonne gouvernance », conclut Issa Ouattara. C’est le 21 novembre 2003 que l’ONU (Organisation des Nations Unies), lors de sa 58ème session a institué la journée du 9 décembre, journée internationale de lutte contre la corruption.
Franck O.
Franck O.