La célébration du 63ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme a été l’occasion pour le ministre des Droits de l’Homme et des libertés publiques, Coulibaly Gnénéma, d’en faire le point au plan local. A l’en croire, la situation s’est nettement améliorée. « Il y a un progrès certain. De plus en plus, les Ivoiriens constatent que le libre exercice de leurs droits fondamentaux est garanti », a-t-il affirmé, le 10 décembre dernier, à la faveur de la lecture de la déclaration du gouvernement sur la Journée internationale des droits de l’Homme, célébrée le jour-même.
« Le gouvernement entend poursuivre son action en vue d’établir et de consolider les droits de l’Homme. Aussi, projette-t-il d’harmoniser la législation nationale avec les conventions ratifiées par notre pays et de contribuer par des actions d’information, de sensibilisation et d’éducation, à l’implantation de la culture des droits humains en Côte d’Ivoire », a-t-il lu dans la déclaration.
Conformément au thème choisi cette année, par les Nations Unies, « Droits de l’Homme et réseaux sociaux », le ministre Gnénéma a admis que ceux-ci possèdent une dimension activiste et utilitaire qui pourrait être utilisée pour la vulgarisation des droits humains et des libertés fondamentales. « La Côte d’Ivoire entend faire usage de cette possibilité », a-t-il ajouté.Coulibaly Gnénéma qui revient d’un voyage à Genève, a également annoncé que l’Etat ivoirien compte « tout mettre en œuvre pour que toutes les personnes réfugiées hors de ce pays pour cause de guerre puissent rentrer ».
En effet, ce déplacement entrait dans le cadre du 60ème anniversaire de la Convention sur l’apatridie auquel le pays était invité à faire une déclaration. « Nous nous engageons à offrir le statut alternatif d’étrangers-résidents ou de naturalisation aux étrangers libériens et rwandais vivant sur le sol ivoirien et frappés par la clause de cessation », a poursuivi le ministre des droits de l’Homme et des libertés publiques. A cet effet, il a révélé que plus de 600 jugements supplétifs ont été établis pour des enfants « ramassés » au cours de la période postélectorale qui n’ont aucun lien de parenté avec un Ivoirien, au risque de ne pas se voir attribuer de nationalité.
Anne-Marie Eba
« Le gouvernement entend poursuivre son action en vue d’établir et de consolider les droits de l’Homme. Aussi, projette-t-il d’harmoniser la législation nationale avec les conventions ratifiées par notre pays et de contribuer par des actions d’information, de sensibilisation et d’éducation, à l’implantation de la culture des droits humains en Côte d’Ivoire », a-t-il lu dans la déclaration.
Conformément au thème choisi cette année, par les Nations Unies, « Droits de l’Homme et réseaux sociaux », le ministre Gnénéma a admis que ceux-ci possèdent une dimension activiste et utilitaire qui pourrait être utilisée pour la vulgarisation des droits humains et des libertés fondamentales. « La Côte d’Ivoire entend faire usage de cette possibilité », a-t-il ajouté.Coulibaly Gnénéma qui revient d’un voyage à Genève, a également annoncé que l’Etat ivoirien compte « tout mettre en œuvre pour que toutes les personnes réfugiées hors de ce pays pour cause de guerre puissent rentrer ».
En effet, ce déplacement entrait dans le cadre du 60ème anniversaire de la Convention sur l’apatridie auquel le pays était invité à faire une déclaration. « Nous nous engageons à offrir le statut alternatif d’étrangers-résidents ou de naturalisation aux étrangers libériens et rwandais vivant sur le sol ivoirien et frappés par la clause de cessation », a poursuivi le ministre des droits de l’Homme et des libertés publiques. A cet effet, il a révélé que plus de 600 jugements supplétifs ont été établis pour des enfants « ramassés » au cours de la période postélectorale qui n’ont aucun lien de parenté avec un Ivoirien, au risque de ne pas se voir attribuer de nationalité.
Anne-Marie Eba