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Politique Publié le mercredi 14 décembre 2011 | Le Nouveau Réveil

Après les législatives du 11 décembre : Un séisme imminent au gouvernement

© Le Nouveau Réveil
Activités gouvernementales: le nouveau gouvernement a tenu son premier Conseil des ministres
Vendredi 3 juin 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement.
Le président de la République l’a annoncé, un nouveau gouvernement verra le jour après les élections législatives. Ainsi, pendant que les candidats investissaient le terrain politique pour faire la cour aux électeurs, Alassane Ouattara réfléchissait sereinement sur l’ossature de sa nouvelle équipe gouvernementale avec laquelle il va attaquer dès 2012 ses plus gros chantiers de la reconstruction nationale. Selon de bonnes sources, c’est en janvier 2012 que le chef de l’Etat fera connaître la composition de ce gouvernement.

Des changements en vue
Nos sources proches du palais sont formelles. Après les législatives, le président de la République veut donner le temps aux Ivoiriens et en particulier aux hommes politiques de souffler, de passer surtout des fêtes de fin d’année dans la quiétude la plus totale, avec un esprit dégagé. On le sait trop, en effet, la formation d’un gouvernement en Côte d’Ivoire a toujours été vécue comme un moment de grand stress, de tractation et parfois de tension. Toute chose que le chef de l’Etat veut épargner aux Ivoiriens qui, durant plus de dix ans, n’ont pas eu droit à des fins d’année non tumultueuses. Le nouveau gouvernement interviendra, mais seulement après les fêtes, en janvier précisément.
A en croire des indiscrétions dignes de foi, cette équipe enregistrera des changements de taille. Le chef de l’Etat aurait, en effet, décidé de réduire le nombre des ministères par le jeu de la compression des portefeuilles ministériels. De manière à éviter les effectifs pléthoriques. Mais surtout le président de la République tient à avoir une équipe réduite dont il pourra, avec aisance, suivre les activités au jour le jour. Car dans le gouvernement qui s’apprête à déposer son bilan, l’on avait parfois le sentiment que des ministres se marchaient sur les pieds ou que certains se tournaient presque les pouces tandis que d’autres débordaient d’activités.
L’autre nouveauté, c’est la création par le chef de l’Etat de postes de secrétariats d’Etat.
En outre, dans la répartition des portefeuilles du futur gouvernement que Alassane Ouattara souhaite toujours ouvert, les résultats des élections législatives seront un critère important pour ne pas dire déterminant. Ainsi le Rdr et le Pdci qui ont raflé plus de 80% des sièges de la future Assemblée devraient être les mieux servis. Cependant il n’est pas exclu que certains aménagements puissent être faits dans l’attribution des portefeuilles. Autrement dit, des partis politiques pourraient hériter de ministères qu’ils n’avaient pas dans le précédent gouvernement. La désignation desdits ministères et leurs attributions respectives pouvant changer.
L’autre souci qui va guider le chef de l’Etat sera la géopolitique.
Au niveau des hommes, c’est presque un truisme de dire qu’il y aura des changements. Remanier un gouvernement, c’est changer les hommes. De sorte qu’après ces législatives, l’on devrait assister à l’entrée de nouveaux membres et le départ de certains ministres, même si ces derniers ont été élus députés, nous précise-t-on. De même, certains nouveaux députés pourraient aisément faire leur entrée au gouvernement sans créer un vide au parlement en raison de la loi sur la suppléance des députés, appliquée cette année.
Une question cependant taraude encore les esprits. Alassane Ouattara va-t-il continuer à tendre la main au Fpi ? Rien n’est moins sûr si l’on en croit nos sources. "Même si le chef de l’Etat est favorable à l’ouverture, le boycott des législatives par le Fpi pourrait l’amener à réviser ses plans. Tout au plus, il pourrait composer avec des personnalités du Cnrd qui se sont inscrites résolument dans le processus électoral" relèvent nos sources.
Enfin, le président de la République qui prône le rassemblement pourrait faire un clin d’œil à la société civile. Rendez-vous donc en janvier !
Akwaba Saint Clair
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