A l’instar des journalistes et de bien d’autres travailleurs, les fonctionnaires auront bientôt leur code de déontologie, c’est-à-dire, une norme qui définit les principes et obligations des agents du public. C’est ce qui ressort de l’atelier qui s’est tenu du 15 au 17 décembre, à N’Sah hôtel, à Grand-Bassam. Le conclave a recommandé la mise en place d’un comité de rédaction, composé des présidents et rapporteurs des différentes commissions, pour finaliser les projets de textes.
Le code de déontologie des agents du public définira les obligations des fonctionnaires à l’égard de l’Etat, à l’égard des usagers, et des prestataires de service. L’autre chantier porte sur les interdictions faites à l’agent public. Il s’agit des interdictions dans l’exercice des activités professionnelles ; interdictions en dehors du service et les interdictions après la cessation de service. Des sanctions sont prévues pour tous les fonctionnaires qui se mettraient au travers des règles. L’atelier a également prévu l’élaboration d’une charte. Celle-ci énumérera les valeurs que les agents publics doivent défendre.
Les experts ont proposé la création d’un comité national d’éthique et de déontologie, une autorité administrative indépendante, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, qui sera rattachée au ministère en charge de la fonction publique. Pour un meilleur maillage du projet, les séminaristes ont souhaité la création de cellules focales d’éthiques dans l’administration publique.
Méité Sindou, secrétaire national à la bonne gouvernance et au renforcement des capacités s’est réjoui de la liberté d’esprit qui a caractérisé les débats. Il a plaidé pour que les acteurs continuent dans ce sens, pour doter la Côte d’Ivoire d’une administration digne de ce nom. « C’est le premier palier de la moralisation de la vie publique. Pour la prochaine fois, nous allons vous inviter à une réflexion sur le dispositif », a-t-il soutenu. Le ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan a réitéré son engagement à faire en sorte que les recommandations de l’atelier ne restent pas dans les tiroirs. Il a souligné toutefois, que ce ne sera pas un challenge facile. Il faudra que les patrons donnent l’exemple.
César Ebrokié
Le code de déontologie des agents du public définira les obligations des fonctionnaires à l’égard de l’Etat, à l’égard des usagers, et des prestataires de service. L’autre chantier porte sur les interdictions faites à l’agent public. Il s’agit des interdictions dans l’exercice des activités professionnelles ; interdictions en dehors du service et les interdictions après la cessation de service. Des sanctions sont prévues pour tous les fonctionnaires qui se mettraient au travers des règles. L’atelier a également prévu l’élaboration d’une charte. Celle-ci énumérera les valeurs que les agents publics doivent défendre.
Les experts ont proposé la création d’un comité national d’éthique et de déontologie, une autorité administrative indépendante, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, qui sera rattachée au ministère en charge de la fonction publique. Pour un meilleur maillage du projet, les séminaristes ont souhaité la création de cellules focales d’éthiques dans l’administration publique.
Méité Sindou, secrétaire national à la bonne gouvernance et au renforcement des capacités s’est réjoui de la liberté d’esprit qui a caractérisé les débats. Il a plaidé pour que les acteurs continuent dans ce sens, pour doter la Côte d’Ivoire d’une administration digne de ce nom. « C’est le premier palier de la moralisation de la vie publique. Pour la prochaine fois, nous allons vous inviter à une réflexion sur le dispositif », a-t-il soutenu. Le ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan a réitéré son engagement à faire en sorte que les recommandations de l’atelier ne restent pas dans les tiroirs. Il a souligné toutefois, que ce ne sera pas un challenge facile. Il faudra que les patrons donnent l’exemple.
César Ebrokié