Abidjan - La réforme de la filière cacao en Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, qui prévoit un prix garanti aux paysans, sera mise en place à partir de janvier 2012, a affirmé lundi le ministre de l`Agriculture.
"Le coeur de la présente réforme, qui réside dans le système de vente par anticipation de la récolte, doit démarrer à partir de janvier 2012", a déclaré Mamadou Sangafowa Coulibaly lors d`une rencontre avec des experts nationaux et internationaux de la filière.
Le Programme de ventes anticipées à la moyenne (PVAM) consiste à vendre par avance sur le marché international la production non encore récoltée de la campagne de l`année suivante. Il s`agit, avec le produit de cette vente, de garantir un prix d`achat aux planteurs ivoiriens. Le PVAM doit être discuté cette semaine à Abidjan avec ces experts.
"Il nous paraît légitime d`optimiser les ventes à l`international, afin de reverser le maximum du prix de vente obtenu au créateur de cette richesse qu`est le producteur", a souligné M. Coulibaly.
Ce système était adopté par la Caisse de stabilisation du prix des produits agricoles (Caistab), pilier du "miracle ivoirien" des années 1960-1970, qui par la suite avait été dissoute sous la pression des bailleurs de fonds en raison de l`opacité de la filière.
Attendue depuis des années, la réforme annoncée en novembre par le gouvernement du président Alassane Ouattara prévoit le retour à un "organe de régulation et de stabilisation" de la filière et un prix minimum garanti compris "entre 50 et 60%" du prix international.
Le prix a été fixé à 1.000 francs CFA (1,52 euro) le kilo pour la campagne 2011-2012, mais des producteurs se plaignent que, comme les années précédentes, il ne soit souvent pas respecté par les acheteurs.
La Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec quelque 35% de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40% de ses recettes d`exportation.
"Le coeur de la présente réforme, qui réside dans le système de vente par anticipation de la récolte, doit démarrer à partir de janvier 2012", a déclaré Mamadou Sangafowa Coulibaly lors d`une rencontre avec des experts nationaux et internationaux de la filière.
Le Programme de ventes anticipées à la moyenne (PVAM) consiste à vendre par avance sur le marché international la production non encore récoltée de la campagne de l`année suivante. Il s`agit, avec le produit de cette vente, de garantir un prix d`achat aux planteurs ivoiriens. Le PVAM doit être discuté cette semaine à Abidjan avec ces experts.
"Il nous paraît légitime d`optimiser les ventes à l`international, afin de reverser le maximum du prix de vente obtenu au créateur de cette richesse qu`est le producteur", a souligné M. Coulibaly.
Ce système était adopté par la Caisse de stabilisation du prix des produits agricoles (Caistab), pilier du "miracle ivoirien" des années 1960-1970, qui par la suite avait été dissoute sous la pression des bailleurs de fonds en raison de l`opacité de la filière.
Attendue depuis des années, la réforme annoncée en novembre par le gouvernement du président Alassane Ouattara prévoit le retour à un "organe de régulation et de stabilisation" de la filière et un prix minimum garanti compris "entre 50 et 60%" du prix international.
Le prix a été fixé à 1.000 francs CFA (1,52 euro) le kilo pour la campagne 2011-2012, mais des producteurs se plaignent que, comme les années précédentes, il ne soit souvent pas respecté par les acheteurs.
La Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec quelque 35% de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40% de ses recettes d`exportation.