Seize missions inspectent depuis peu les représentations diplomatiques ivoiriennes à l’étranger. C’est l’information qu’a livrée le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, hier, face à la presse, à son cabinet. Daniel Kablan Duncan explique que l’initiative procède de la volonté du président de la République, Alassane Ouattara, de redorer le blason Ivoire. Cette action tient en plusieurs points dont l’apurement de contentieux, la réduction du personnel et la remise à flot de l’administration ivoirienne de la diaspora. Le nettoyage, si on peut le dire ainsi, fait suite à un état des lieux peu reluisant. Il dévoile que des ambassades doivent des sommes colossales aux bailleurs. Et que d’autres ont une pléthore de personnels, selon le ministre. « Il fallait mettre de l’ordre rapidement », justifie-t-il l’élan de « rationalisation » du fonctionnement desdites représentations. A New York, par exemple, il y a 46 employés là où il en faut 25 au plus. A Paris, ce sont 96 personnes qui travaillent à plein temps. Et à Washington, la résidence de l’ambassadeur est délabrée. Or, se réserve le ministre, « il faut que les ambassades fonctionnent avec les personnes dont elles ont besoin ». L’enjeu de la restructuration, c’est de soulager les diplomates du poids des dettes et de la ressource humaine abondante afin de leur permettre de travailler décemment. Ainsi, « il ne faut pas que les diplomates tendent la main » parce qu’il y en a « qui manquaient de ressources pour payer leur loyer et scolariser leurs enfants ».
Outre cet aspect de la relance de la diplomatie du pays, l’ancien Premier ministre, sous Henri Konan Bédié, a évoqué l’exécution des mandats d’arrêts et d’ordonnances contre les partisans exilés de l’ancien président, Laurent Gbagbo. Pour l’instant, le ministre dit ne pas se faire de souci parce qu’ « il n’y a aucun acte de déstabilisation » du pays par ces derniers. Mais cela n’exclut pas que les pays signataires de ces accords respectent leurs engagements. « Ils sont tous disposés à coopérer », a-t-il conclu, avant d’appeler « les exilés à rentrer au pays ».
Bidi Ignace
Outre cet aspect de la relance de la diplomatie du pays, l’ancien Premier ministre, sous Henri Konan Bédié, a évoqué l’exécution des mandats d’arrêts et d’ordonnances contre les partisans exilés de l’ancien président, Laurent Gbagbo. Pour l’instant, le ministre dit ne pas se faire de souci parce qu’ « il n’y a aucun acte de déstabilisation » du pays par ces derniers. Mais cela n’exclut pas que les pays signataires de ces accords respectent leurs engagements. « Ils sont tous disposés à coopérer », a-t-il conclu, avant d’appeler « les exilés à rentrer au pays ».
Bidi Ignace