Camarades planteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire, merci pour votre patience, merci pour votre sens de responsabilité et de votre sens élevé du patriotisme.
Oui, plusieurs décisions relatives à notre filière ont été prises ces temps-ci sans que nous ne soyons réellement associés, mais nous les avons acceptées malgré notre souffrance et notre grande pauvreté et c’est par amour pour notre pays, que nous n’avons rien dit.
Notre pays est le premier producteur de cacao au monde avec une production de plus de 1.400.000 tonnes par an. Quatre sociétés étrangères implantées ici en Côte d’Ivoire achètent plus de 60% de cette production et en transforment environ quelques 450.000 tonnes.
Camarades, ce qu’on ne peut pas accepter c’est que l’Etat de Côte d’Ivoire continue à octroyer une subvention d’environ 75f/kg sur le DUS en faveur des transformateurs, soit plus 30 milliards de francs CFA environ.
Pourtant, nous planteurs qui produisons la totalité de cette production, n’avons pas de subvention et continuons d’être très pauvres et les coopératives depuis une décennie n’ont pas été soutenues véritablement.
Ces 40 milliards de subventions ne nous auraient elles pas permises de construire pour nos enfants des écoles, des centres de santé et même d’améliorer nos pistes rurales.
A l’entame de la réforme de la filière café-cacao, nous avions compris que cette subvention devait être annulée mais selon nos dernières informations, il ressort que cette subvention accordée aux transformateurs pourrait être maintenue.
Nous demandons donc à l’Etat de côte d’Ivoire de nous transférer cette subvention pour le développement de nos coopératives afin que le développement de cette grande pauvreté par le travail. A notre sens, le planteur ivoirien en a plus besoin que ces gros industriels internationaux.
Par ailleurs, en ce qui concerne le contrôle qualité à l’entrée des usines imposé par le comité de gestion, nous estimons qu’il serait mieux de mettre l’accent sur la formation de nos planteurs aux bonnes techniques de récolte depuis les champs en s’appuyant sur des structures locales, comme l’ANADER, qui ont l’expertise technique en la matière. Mais aussi, empêcher par des procédures de contrôle, les intermédiaires d’acheter du cacao de mauvaise qualité auprès des planteurs victimes du système.
A tous les producteurs ivoiriens de café-cacao, l’heure de la mobilisation a sonné pour notre survie, c’est notre seule activité, c’est notre raison d’être et nous nous battons pour sauver cette culture qui a construit notre beau pays.
Nous remercions le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara pour la politique sociale qu’il est entrain de mener vis-à-vis des populations (santé-écoles-logements) et vis-à-vis des planteurs à qui il a promis un revenu fixe et une politique agricole de soutien.
Jeunes diplômés qui avons décidé de prendre la relève des parents planteurs afin que la côte d’Ivoire garde son rang de premier producteur en quantité mais aussi en qualité, levons-nous pour mener cette lutte. La nation ivoirienne vous en sera reconnaissante.
Je vous remercie.
Koné Mamadou
Président du cercle national de concertation des acteurs de la filière café-cacao (CNACC-CI)
Oui, plusieurs décisions relatives à notre filière ont été prises ces temps-ci sans que nous ne soyons réellement associés, mais nous les avons acceptées malgré notre souffrance et notre grande pauvreté et c’est par amour pour notre pays, que nous n’avons rien dit.
Notre pays est le premier producteur de cacao au monde avec une production de plus de 1.400.000 tonnes par an. Quatre sociétés étrangères implantées ici en Côte d’Ivoire achètent plus de 60% de cette production et en transforment environ quelques 450.000 tonnes.
Camarades, ce qu’on ne peut pas accepter c’est que l’Etat de Côte d’Ivoire continue à octroyer une subvention d’environ 75f/kg sur le DUS en faveur des transformateurs, soit plus 30 milliards de francs CFA environ.
Pourtant, nous planteurs qui produisons la totalité de cette production, n’avons pas de subvention et continuons d’être très pauvres et les coopératives depuis une décennie n’ont pas été soutenues véritablement.
Ces 40 milliards de subventions ne nous auraient elles pas permises de construire pour nos enfants des écoles, des centres de santé et même d’améliorer nos pistes rurales.
A l’entame de la réforme de la filière café-cacao, nous avions compris que cette subvention devait être annulée mais selon nos dernières informations, il ressort que cette subvention accordée aux transformateurs pourrait être maintenue.
Nous demandons donc à l’Etat de côte d’Ivoire de nous transférer cette subvention pour le développement de nos coopératives afin que le développement de cette grande pauvreté par le travail. A notre sens, le planteur ivoirien en a plus besoin que ces gros industriels internationaux.
Par ailleurs, en ce qui concerne le contrôle qualité à l’entrée des usines imposé par le comité de gestion, nous estimons qu’il serait mieux de mettre l’accent sur la formation de nos planteurs aux bonnes techniques de récolte depuis les champs en s’appuyant sur des structures locales, comme l’ANADER, qui ont l’expertise technique en la matière. Mais aussi, empêcher par des procédures de contrôle, les intermédiaires d’acheter du cacao de mauvaise qualité auprès des planteurs victimes du système.
A tous les producteurs ivoiriens de café-cacao, l’heure de la mobilisation a sonné pour notre survie, c’est notre seule activité, c’est notre raison d’être et nous nous battons pour sauver cette culture qui a construit notre beau pays.
Nous remercions le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara pour la politique sociale qu’il est entrain de mener vis-à-vis des populations (santé-écoles-logements) et vis-à-vis des planteurs à qui il a promis un revenu fixe et une politique agricole de soutien.
Jeunes diplômés qui avons décidé de prendre la relève des parents planteurs afin que la côte d’Ivoire garde son rang de premier producteur en quantité mais aussi en qualité, levons-nous pour mener cette lutte. La nation ivoirienne vous en sera reconnaissante.
Je vous remercie.
Koné Mamadou
Président du cercle national de concertation des acteurs de la filière café-cacao (CNACC-CI)