Le ministère de l’Education nationale a, les mardi 20 et vendredi 23 décembre 2011, placé l’Ecole ivoirienne sous le sceau de Dieu pour la sauver. «C’est grâce aux prières que la Côte d’Ivoire a été sauvée, c’est pourquoi, nous plaçons l’Ecole, cette grande malade sous le sceau de Dieu et des religieux pour la moraliser et sauver». Tel a été le message que Mme Kandia Camara, ministre de l’Education nationale a lancé, le vendredi 23 décembre 2011, à la mosquée d’Aghien aux 2-Plateaux, devant la presse et les autorités de ce lieu de culte. «L’Ecole est une institution trop sérieuse pour qu’on la laisse aux mains des seuls enseignants. L’engagement des confessions religieuses à nos côtés symbolise leur caution morale à la nouvelle vision de l’école ivoirienne», a martelé le ministre Kandia.A cette séance de prière, le Cheick Boikary Fofana, l’imam officiant a, dans son sermon, indiqué que l’école est le tableau de bord de la société dans laquelle elle est incorporée. Si l’une est en crise, l’autre le sera. «Notre Ecole fabrique des intellectuels qui ne connaissent que leurs droits et ignorent leurs devoirs. Il faut une éducation spirituelle pour accompagner les élèves dans leurs formations», a lancé Cheik Boikary aux fidèles. Avant la mosquée, c’est la cathédrale Saint André de Yopougon qui, le mardi 20 décembre, a été le lieu de lancement des prières nationales. Kablan Assoumou, directeur de cabinet dudit ministère, représentant Kandia Camara, a demandé que l’école fasse sa mue après la crise postélectorale. Cette messe placée sous le sceau du Christ a été officiée par le père-curé Bertrand Effouri qui, dans son homélie, a puisé dans le livre d’Esaïe pour développer le thème qui lui a été demandé : ‘’Paix et réussite à l’école ‘’. Pour lui, l’école, laboratoire de l’intelligentsia est devenue le laboratoire des politiques et de la violence. C’est pourquoi, il a demandé aux élèves venus nombreux participer à cette messe de s’éloigner de tout ce qui peut compromettre leur avenir.
M.O
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