En quelques mois de présence à la tête de l’Etat, le président Ouattara a réussi à sortir le pays de l’isolement sur la scène internationale.
Sous les soleils de la refondation, la Côte d’Ivoire avait été rangée au rang des pays infréquentables à cause des discours haineux des tenants du pouvoir contre des pays phares de la communauté internationale. Laurent Gbagbo avait réussi à distendre les relations jusque-là cordiales avec les pays voisins et l’ancienne puissance colonie coloniale. Dès son installation au palais du Plateau, le président Ouattara a pris son bâton de pèlerin pour desserrer l’étau et sortir le pays de l’ostracisme qui le frappait sur l’échiquier international.
Il a réchauffé les relations avec les pays de la Cedeao qui étaient en froid avec Abidjan. Ouaga, Dakar, Abuja, Monrovia, Cotonou, Lomé, Conakry, Niamey, Bamako, sont visités. Le secrétaire général par intérim du ministère des Affaires étrangères explique la démarche du chef de l’exécutif ivoirien par la loi de la proximité. « Le premier axe de la diplomatie a été la réconciliation avec les pays voisins. Ce qui a expliqué les nombreux déplacements du chef de l’Etat dans la sous-région. Parce que la paix retrouvée avec les voisins facilite la mise en marche de nombreux projets d’interconnexion au niveau des infrastructures », a justifié l’ambassadeur Claude Béké.
La remise sur selle du Conseil de l’Entente, la grande implication de la Côte d’Ivoire dans l’Union des pays du fleuve Mano, la signature des accords avec les pays d’accueil des exilés ivoiriens vient compléter ce tableau, ajoute le plénipotentiaire. Dans cette même veine, le président Ouattara a pris une part active au sommet de l’Union Africaine (UA) à Malabo et à l’assemblée de générale de l’Onu. « La voix de la Côte d’Ivoire a recommencé à porter sur la scène internationale », se satisfait le proche collaborateur du ministre Daniel Kablan Duncan.
Après les voisins, le chef de l’exécutif s’est attelé à renouer le fil du dialogue avec les grandes puissances qui avaient tourné le dos aux pays des Eléphants. Cap est mis sur le sommet de Deauville où Ouattara participe au sommet du G8, les pays les plus riches du monde. Il est ensuite reçu, fin juillet, au Bureau ovale de la Maison blanche par Barack Obama avec les présidents du Niger, du Bénin et de la Guinée. Comme s’il voulait rattraper le temps perdu, Alassane Ouattara ne cesse de voyager entre les grandes capitales occidentales au point que certains disent qu’il a « des fourmis dans les pieds ».
Sa silhouette trône à l’assemblée de l’Unesco à Paris, il plane sur remise du Prix Félix Houphouët-Boigny dans la capitale française. Bruxelles, la capitale de l’Europe, le reçoit à bras ouverts. Ouattara est attendu pour une visite d’Etat à Paris à la fin janvier. Bilan de ces tournées : Abidjan redevient fréquentable. « Le nombre de personnalités qui sont reçus par le ministre des Affaires étrangères ne se comptent plus.
Ils viennent en Côte d’Ivoire parce qu’ils y trouvent la quiétude, un environnement propice aux investissements », fait remarquer l’ambassadeur Claude Béké. Sous le règne du père des « Solutions », le navire ivoire est sur de voguer tranquillement dans les eaux internationales.
Nomel Essis
Sous les soleils de la refondation, la Côte d’Ivoire avait été rangée au rang des pays infréquentables à cause des discours haineux des tenants du pouvoir contre des pays phares de la communauté internationale. Laurent Gbagbo avait réussi à distendre les relations jusque-là cordiales avec les pays voisins et l’ancienne puissance colonie coloniale. Dès son installation au palais du Plateau, le président Ouattara a pris son bâton de pèlerin pour desserrer l’étau et sortir le pays de l’ostracisme qui le frappait sur l’échiquier international.
Il a réchauffé les relations avec les pays de la Cedeao qui étaient en froid avec Abidjan. Ouaga, Dakar, Abuja, Monrovia, Cotonou, Lomé, Conakry, Niamey, Bamako, sont visités. Le secrétaire général par intérim du ministère des Affaires étrangères explique la démarche du chef de l’exécutif ivoirien par la loi de la proximité. « Le premier axe de la diplomatie a été la réconciliation avec les pays voisins. Ce qui a expliqué les nombreux déplacements du chef de l’Etat dans la sous-région. Parce que la paix retrouvée avec les voisins facilite la mise en marche de nombreux projets d’interconnexion au niveau des infrastructures », a justifié l’ambassadeur Claude Béké.
La remise sur selle du Conseil de l’Entente, la grande implication de la Côte d’Ivoire dans l’Union des pays du fleuve Mano, la signature des accords avec les pays d’accueil des exilés ivoiriens vient compléter ce tableau, ajoute le plénipotentiaire. Dans cette même veine, le président Ouattara a pris une part active au sommet de l’Union Africaine (UA) à Malabo et à l’assemblée de générale de l’Onu. « La voix de la Côte d’Ivoire a recommencé à porter sur la scène internationale », se satisfait le proche collaborateur du ministre Daniel Kablan Duncan.
Après les voisins, le chef de l’exécutif s’est attelé à renouer le fil du dialogue avec les grandes puissances qui avaient tourné le dos aux pays des Eléphants. Cap est mis sur le sommet de Deauville où Ouattara participe au sommet du G8, les pays les plus riches du monde. Il est ensuite reçu, fin juillet, au Bureau ovale de la Maison blanche par Barack Obama avec les présidents du Niger, du Bénin et de la Guinée. Comme s’il voulait rattraper le temps perdu, Alassane Ouattara ne cesse de voyager entre les grandes capitales occidentales au point que certains disent qu’il a « des fourmis dans les pieds ».
Sa silhouette trône à l’assemblée de l’Unesco à Paris, il plane sur remise du Prix Félix Houphouët-Boigny dans la capitale française. Bruxelles, la capitale de l’Europe, le reçoit à bras ouverts. Ouattara est attendu pour une visite d’Etat à Paris à la fin janvier. Bilan de ces tournées : Abidjan redevient fréquentable. « Le nombre de personnalités qui sont reçus par le ministre des Affaires étrangères ne se comptent plus.
Ils viennent en Côte d’Ivoire parce qu’ils y trouvent la quiétude, un environnement propice aux investissements », fait remarquer l’ambassadeur Claude Béké. Sous le règne du père des « Solutions », le navire ivoire est sur de voguer tranquillement dans les eaux internationales.
Nomel Essis