Muette depuis onze ans, la station régionale de Radio Côte d’Ivoire, basée à Bouaké a repris du service. Les travaux de réhabilitation et d’extension de la radio terminés, le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleïmane, a procédé, hier, à la mise en marche de la radio.
Elle est de nouveau opérationnelle. Après onze années de silence radio, la station régionale de Radio Côte d’Ivoire basée dans la seconde ville du pays a commencé à émettre sur les 98.6 Mhz. Mise en marche, hier, en début d’après-midi par le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleïmane, Radio Bouaké a démarré ses émissions dans ses anciens locaux, fraîchement réhabilités par le gouvernement. Les travaux de réhabilitation et d’extension de ce site, qui ont été réalisés par le Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) ont duré deux mois.
En présence des premiers responsables de la Rti notamment le Pca, Brou Aka Pascal et le Directeur général, Aka Sayé Lazare, le chef du département de la communication a indiqué que ce rapprochement des médias publics aux populations de l’intérieur du pays est un vœu cher au chef de l’Etat. Sur le front de la réconciliation nationale, Radio Bouaké, selon lui, est attendue pour jouer pleinement sa partition dans la consolidation de la cohésion des fils de ce pays. «Pour relever ce défi, les médias de service public doivent jouer, pleinement leur partition dans la consolidation de la cohésion sociale. Le premier volet de cette œuvre exaltante est, sans conteste, l’immense chantier de la réconciliation des filles et fils de notre chère Côte d’Ivoire.
Dans cette volonté de faire renaître le pays, après tant d’années de troubles et de tragédies, les médias d’Etat, et principalement la Rti, doivent être à l’avant-garde de cet idéal», a indiqué Diakité Coty Souleïmane. Et de poursuivre : «La Rti doit avoir pour ligne éditoriale les aspirations des peuples de Côte d’Ivoire dans leurs diversités culturelles, politiques et religieuses. C’est pourquoi le président de la République a accordé une priorité au lancement de la reconstruction des médias d’Etat, structures durement éprouvées avec la crise postélectorale. La reconstruction de ces édifices s’est certes imposée, mais il ne faut pas oublier la reconstruction morale qui se veut à travers ceux-ci afin de relancer le développement du pays».
Pour sa part, Aka Sayé Lazare a montré sa détermination à tout mettre en œuvre pour rehausser l’image des chaines publiques. Pour le Directeur général de la Rti, le personnel de Radio Bouaké se doit de tout faire pour renouer avec son auditoire. Selon le maire Fanny Ibrahima, cette reconquête des usagers de sa commune doit être axée surtout sur l’éducation de la masse, l’information et la formation. Car, regrette-t-il, de nombreuses mauvaises habitudes ont été héritées de la crise militaro politique dont sort progressivement notre pays. La station réhabilitée comprend 13 bureaux, deux studios, deux régies et est bâtie sur un espace de 3.000 m2.
Marcel Konan, Correspondant régional
Elle est de nouveau opérationnelle. Après onze années de silence radio, la station régionale de Radio Côte d’Ivoire basée dans la seconde ville du pays a commencé à émettre sur les 98.6 Mhz. Mise en marche, hier, en début d’après-midi par le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleïmane, Radio Bouaké a démarré ses émissions dans ses anciens locaux, fraîchement réhabilités par le gouvernement. Les travaux de réhabilitation et d’extension de ce site, qui ont été réalisés par le Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) ont duré deux mois.
En présence des premiers responsables de la Rti notamment le Pca, Brou Aka Pascal et le Directeur général, Aka Sayé Lazare, le chef du département de la communication a indiqué que ce rapprochement des médias publics aux populations de l’intérieur du pays est un vœu cher au chef de l’Etat. Sur le front de la réconciliation nationale, Radio Bouaké, selon lui, est attendue pour jouer pleinement sa partition dans la consolidation de la cohésion des fils de ce pays. «Pour relever ce défi, les médias de service public doivent jouer, pleinement leur partition dans la consolidation de la cohésion sociale. Le premier volet de cette œuvre exaltante est, sans conteste, l’immense chantier de la réconciliation des filles et fils de notre chère Côte d’Ivoire.
Dans cette volonté de faire renaître le pays, après tant d’années de troubles et de tragédies, les médias d’Etat, et principalement la Rti, doivent être à l’avant-garde de cet idéal», a indiqué Diakité Coty Souleïmane. Et de poursuivre : «La Rti doit avoir pour ligne éditoriale les aspirations des peuples de Côte d’Ivoire dans leurs diversités culturelles, politiques et religieuses. C’est pourquoi le président de la République a accordé une priorité au lancement de la reconstruction des médias d’Etat, structures durement éprouvées avec la crise postélectorale. La reconstruction de ces édifices s’est certes imposée, mais il ne faut pas oublier la reconstruction morale qui se veut à travers ceux-ci afin de relancer le développement du pays».
Pour sa part, Aka Sayé Lazare a montré sa détermination à tout mettre en œuvre pour rehausser l’image des chaines publiques. Pour le Directeur général de la Rti, le personnel de Radio Bouaké se doit de tout faire pour renouer avec son auditoire. Selon le maire Fanny Ibrahima, cette reconquête des usagers de sa commune doit être axée surtout sur l’éducation de la masse, l’information et la formation. Car, regrette-t-il, de nombreuses mauvaises habitudes ont été héritées de la crise militaro politique dont sort progressivement notre pays. La station réhabilitée comprend 13 bureaux, deux studios, deux régies et est bâtie sur un espace de 3.000 m2.
Marcel Konan, Correspondant régional