Selon le ministère, c’est une mesure exceptionnelle pour les bacheliers de 2011. Et l’initiative viendrait des parents d’élèves. « Ils sont nombreux à envoyer leurs enfants dans les pays limitrophes. Avec cette mesure non seulement les enfants étudient tout près d’eux mais en plus le coût revient moins cher », a indiqué une source du ministère. Pour cela, les 35 universités privées du pays ont été approchées. « C’est une dizaine qui a accepté nos conditions. Nous pouvons rassurer les parents que ce sont des institutions sérieuses qui ont été retenues», explique-t-on. Toutefois, il faut reconnaître que de nombreux nouveaux bacheliers errent encore dans le pays avec la soif d’apprendre. Sur les 30 mille bacheliers de 2011, 19 mille ont été retenus dans les grandes écoles privées. Et c’est pour permettre aux autres c’est-à-dire les 11 mille restants d’être orientés. La crise qu’a connue le pays a empêché beaucoup bacheliers de 2010 de faire leur préinscription dans les grandes écoles et universités publiques (déjà en surnombre). Sur les 41.364 bacheliers de 2010, près de 40 mille ont eu des places dans les grandes écoles et universités publiques. Et, les 1000 autres sont laissés-pour-compte issue. Malheureusement, il n’y a pas eu de rentrée académique à Cocody et à Abobo-Adjamé. Cette mesure du ministère est certes salutaire. Mais, combien d’étudiants pourront-ils en bénéficier. Vu que les parents d’élèves éprouvent des difficultés financières. « C’est regrettable mais c’est ceux qui ont les ‘’moyens ‘’ qui pourront étudier dans ces campus. Pour notre part, nous pensons que c’est mieux que rien. Au moins, une bonne partie de la génération sera évacuée », souligne toujours notre source. Beaucoup d’étudiants attendent encore des solutions-remèdes du ministère.
S.S
S.S
