Le meeting du Front populaire ivoirien s’est terminé en queue de poisson samedi à Yopougon. Ces affrontements entre pro-Lmp et pro-Rhdp remet au goût du jour la difficile équation de la réconciliation nationale après les atrocités de la crise post-électorale.
Disons-le tout net. C’est à son corps défendant que le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a donné son ‘‘OK’’ pour que se tienne, samedi, le meeting du Front populaire ivoirien à Yopougon. Maintes fois, il n’a cessé de prévenir les camarades du refondateur en chef, Laurent Gbagbo, aujourd’hui, locataire d’une cellule carcérale à La Haye, des graves menaces qu’ils feraient planer sur la paix sociale en voulant coûte que coûte tenir des meetings à Abidjan.
Et, il n’avait pas tort. Les événements de samedi viennent rappeler, si besoin il en était encore, à tous les Ivoiriens qu’on ne sort pas d’une guerre comme on sort d’un dîner gala. Yopougon, faut-il le rappeler, a été le théâtre des pires atrocités durant la crise armée qui a sanctionné les élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Yopougon blessé, Yopougon martyrisé, Yopougon divisé, Yopougon meurtrie… Yopougon, certes, cahin-caha, la vie a repris, mais, la réalité du terrain est là.
Les plaies sont encore profondes et béantes. Des victimes de la barbarie sans nom des miliciens et mercenaires des refondateurs n’ont pas encore eu de sépultures. Les larmes n’ont pas encore séché. Les esprits ne sont pas encore disposés au pardon. Et, c’est dans cet environnement que le Front populaire ivoirien a tenu à faire un «grand» meeting pour démontrer sa force et apporter son soutien à Laurent Gbagbo, l’un des tristement célèbres prisonniers de la Cour pénale internationale (Cpi). Fallait-il se surprendre de la réaction des victimes de la Refondation? NON.
K. Marras. D.
Disons-le tout net. C’est à son corps défendant que le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a donné son ‘‘OK’’ pour que se tienne, samedi, le meeting du Front populaire ivoirien à Yopougon. Maintes fois, il n’a cessé de prévenir les camarades du refondateur en chef, Laurent Gbagbo, aujourd’hui, locataire d’une cellule carcérale à La Haye, des graves menaces qu’ils feraient planer sur la paix sociale en voulant coûte que coûte tenir des meetings à Abidjan.
Et, il n’avait pas tort. Les événements de samedi viennent rappeler, si besoin il en était encore, à tous les Ivoiriens qu’on ne sort pas d’une guerre comme on sort d’un dîner gala. Yopougon, faut-il le rappeler, a été le théâtre des pires atrocités durant la crise armée qui a sanctionné les élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Yopougon blessé, Yopougon martyrisé, Yopougon divisé, Yopougon meurtrie… Yopougon, certes, cahin-caha, la vie a repris, mais, la réalité du terrain est là.
Les plaies sont encore profondes et béantes. Des victimes de la barbarie sans nom des miliciens et mercenaires des refondateurs n’ont pas encore eu de sépultures. Les larmes n’ont pas encore séché. Les esprits ne sont pas encore disposés au pardon. Et, c’est dans cet environnement que le Front populaire ivoirien a tenu à faire un «grand» meeting pour démontrer sa force et apporter son soutien à Laurent Gbagbo, l’un des tristement célèbres prisonniers de la Cour pénale internationale (Cpi). Fallait-il se surprendre de la réaction des victimes de la Refondation? NON.
K. Marras. D.