PARIS, 8 fév 2012 (AFP) - Les deux Français, tués après avoir été enlevés
en avril 2011 à l'hôtel Novotel d'Abidjan, ont été faits chevaliers de la
Légion d'honneur par un décret du président de la République paru mercredi au
Journal officiel.
Les nominations de Stéphane Frantz Di Rippel, directeur du Novotel et
d'Yves Lambelin, directeur général de Sifca, le plus grand groupe
agro-industriel de Côte d'Ivoire, prennent effet au 21 juin 2011, précise le
décret.
M. Di Rippel, M. Lambelin, son assistant béninois Raoul Adeossi et le
Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca,
avaient été enlevés le 4 avril 2011 dans Abidjan livrée aux combats.
Ils avaient été conduits au palais présidentiel où ils avaient été torturés
puis tués, selon le gouvernement du nouveau président Alassane Ouattara,
installé après l'arrestation le 11 avril de Laurent Gbagbo à l'issue de quatre
mois de crise post-électorale, dont deux semaines de guerre.
Le corps d'Yves Lambelin est le seul à avoir été formellement identifié
jusque-là, la mort des trois autres victimes ayant été établie sur la base de
témoignages et d'indices.
Treize personnes sont inculpées dans cette affaire: quatre miliciens
pro-Gbagbo, cinq officiers et deux soldats de la Garde républicaine, un
officier des sapeurs-pompiers militaires et un commissaire de police.
pmg/nr/ed
en avril 2011 à l'hôtel Novotel d'Abidjan, ont été faits chevaliers de la
Légion d'honneur par un décret du président de la République paru mercredi au
Journal officiel.
Les nominations de Stéphane Frantz Di Rippel, directeur du Novotel et
d'Yves Lambelin, directeur général de Sifca, le plus grand groupe
agro-industriel de Côte d'Ivoire, prennent effet au 21 juin 2011, précise le
décret.
M. Di Rippel, M. Lambelin, son assistant béninois Raoul Adeossi et le
Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca,
avaient été enlevés le 4 avril 2011 dans Abidjan livrée aux combats.
Ils avaient été conduits au palais présidentiel où ils avaient été torturés
puis tués, selon le gouvernement du nouveau président Alassane Ouattara,
installé après l'arrestation le 11 avril de Laurent Gbagbo à l'issue de quatre
mois de crise post-électorale, dont deux semaines de guerre.
Le corps d'Yves Lambelin est le seul à avoir été formellement identifié
jusque-là, la mort des trois autres victimes ayant été établie sur la base de
témoignages et d'indices.
Treize personnes sont inculpées dans cette affaire: quatre miliciens
pro-Gbagbo, cinq officiers et deux soldats de la Garde républicaine, un
officier des sapeurs-pompiers militaires et un commissaire de police.
pmg/nr/ed