Dans le quotidien de Laurent Gbagbo
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, est accusé par la Cour pénale internationale (Cpi) de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Cela fait, plus de deux mois, qu’il a été transféré de Korhogo dans le Nord de la Côte d’Ivoire à la Haye au Pays-Bas. Hier, le président par intérim du Fpi, Sylvain Miaka Oureto, qui l’a rencontré dans sa cellule, a donné quelques précisions sur son état de santé et ses nouvelles activités dans la prison de la Cpi. A 66 ans, Laurent Gbagbo n’a plus la même forme physique, mais il est toujours combatif, assure Miaka Oureto. Tous ceux qui l’ont rencontré lors des récentes visites, racontent que l’ex-président ivoirien passe une bonne partie de son temps, plongé dans la lecture. « Les mémoires de Charles De Gaule » sont au chevet de son lit. Et, l’un de ses conseillers lui a récemment fait porter, à sa demande, deux livres publiés en France. Dont les titres ont sûrement attiré l’attention du président déchu. « Sarko m’a tué », un livre de deux journalistes du Monde, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, dans lequel ils ont recueilli les témoignages de 27 "victimes" du Sarkozysme et la « République des mallettes » de Pierre Péan. Avec ses partenaires de détention les plus célèbres, l’entente serait cordiale. Ce qui n’était pas gagné d’avance avec Charles Taylor, tant le passif entre les deux hommes est lourd. Il leur arrive même de faire table commune, affirme un proche de Laurent Gbagbo. Malgré l’éloignement physique, le président déchu continue de s’intéresser à la vie politique ivoirienne. A sa rencontre avec Sylvain Miaka Oureto, Laurent Gbagbo lui a remis symboliquement les clés du Fpi. Avec pour mission prioritaire de ramener l’ordre au sein de cette famille politique. Et ce n’est pas la moindre de ses activités, car Laurent Gbagbo prépare activement sa défense, en vue de l’audience de confirmation des charges contre lui, fixée au 18 juin 2012. « Nous resterons sur la ligne d’une défense politique. Nous relancerons le débat sur l’ingérence de Nicolas Sarkozy dans une affaire ivoirienne », martèle un de ses avocats. Avant des surprises pour ce prochain rendez-vous judiciaire.
Sam-Wakouboué
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, est accusé par la Cour pénale internationale (Cpi) de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Cela fait, plus de deux mois, qu’il a été transféré de Korhogo dans le Nord de la Côte d’Ivoire à la Haye au Pays-Bas. Hier, le président par intérim du Fpi, Sylvain Miaka Oureto, qui l’a rencontré dans sa cellule, a donné quelques précisions sur son état de santé et ses nouvelles activités dans la prison de la Cpi. A 66 ans, Laurent Gbagbo n’a plus la même forme physique, mais il est toujours combatif, assure Miaka Oureto. Tous ceux qui l’ont rencontré lors des récentes visites, racontent que l’ex-président ivoirien passe une bonne partie de son temps, plongé dans la lecture. « Les mémoires de Charles De Gaule » sont au chevet de son lit. Et, l’un de ses conseillers lui a récemment fait porter, à sa demande, deux livres publiés en France. Dont les titres ont sûrement attiré l’attention du président déchu. « Sarko m’a tué », un livre de deux journalistes du Monde, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, dans lequel ils ont recueilli les témoignages de 27 "victimes" du Sarkozysme et la « République des mallettes » de Pierre Péan. Avec ses partenaires de détention les plus célèbres, l’entente serait cordiale. Ce qui n’était pas gagné d’avance avec Charles Taylor, tant le passif entre les deux hommes est lourd. Il leur arrive même de faire table commune, affirme un proche de Laurent Gbagbo. Malgré l’éloignement physique, le président déchu continue de s’intéresser à la vie politique ivoirienne. A sa rencontre avec Sylvain Miaka Oureto, Laurent Gbagbo lui a remis symboliquement les clés du Fpi. Avec pour mission prioritaire de ramener l’ordre au sein de cette famille politique. Et ce n’est pas la moindre de ses activités, car Laurent Gbagbo prépare activement sa défense, en vue de l’audience de confirmation des charges contre lui, fixée au 18 juin 2012. « Nous resterons sur la ligne d’une défense politique. Nous relancerons le débat sur l’ingérence de Nicolas Sarkozy dans une affaire ivoirienne », martèle un de ses avocats. Avant des surprises pour ce prochain rendez-vous judiciaire.
Sam-Wakouboué