Après le 26 février, il y aura d’autres législatives partielles. Il y en aura notamment dans la circonscription électorale de Boguédia-Issia-Tapéguia où l’un des nouveaux députés vient de décéder. Selon les dispositions du code électoral et du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, en cas de décès d’un député, c’est une nouvelle élection partielle qui permet de procéder à son remplacement. Point question de remplacer le cadre du Rassemblement des républicains (Rdr) décédé, par son suppléant. « En cas de vacance du siège de député par décès, démission ou pour toute autre cause, des élections partielles ont lieu dans les six mois qui suivent la vacance dans la circonscription électorale concernée, conformément au mode du scrutin fixé par la présente loi. Ce délai peut être prorogé par décret en conseil des ministres sur proposition de la Commission chargée des élections, pour une durée n’excédant pas six mois », stipule l’article 103 du code électoral ivoirien. Cette disposition de la loi des élections, est confirmée par le vice-président de la Cei, Sourou Koné, persuadé que la reprise du vote à Issia pourrait intervenir dans les trois prochains mois. Cette précision a au moins le mérite de taire une rumeur qui a circulé, hier, sur la possibilité que les partielles du 26 aient également lieu pour combler le siège laissé vacant par Dr Diomandé Mamadou. L’autre débat que tranche l’article 103 du code électoral porte sur la reprise totale du scrutin dans la circonscription de Boguédia-Issia-Tapéguia qui comporte deux sièges de député. En réalité, seul le siège du Dr Diomandé sera concerné par la reprise du vote. « En cas de vacance d’un siège sur une liste, l’élection a lieu exceptionnellement au scrutin uninominal », lit-on dans la section 7 du code électoral. Célestine Tazéré Olibé, élue sur la même liste que Diomandé Mamadou, reste donc à son poste.
Marc Dossa
Marc Dossa
