Abidjan -En présence du président en exercice de l’Union africaine, le président béninois Yayi Boni, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), à l’invitation du président, l’ivoirien Alassane Ouattara, se réunissent ce mardi à Abidjan, en vue de décider de la suite à donner au coup d’Etat perpétré jeudi au Mali pour évincer le régime démocratique du président Amadou Toumani Touré (ATT) qui est sans nouvelle depuis sa chute.
Arrivé lundi au bord de la lagune Ebrié en même temps que son homologue burkinabé, Blaise
Compaoré, Yayi Boni dont son pays est membre de la CEDEAO a estimé que ce sommet de haut niveau permettra d’examiner les conditions d’un retour à un pouvoir constitutionnel, à la démocratie, et au rétablissement par "tous les moyens" du président ATT, de sorte, a-t-il ajouté, que le processus démocratique qui a été entamé dans ce pays soit consolidé et poursuivi.
Déjà, à l’instar des autres organisations du continent et de la communauté internationale, la CEDEAO a condamné "avec fermeté" ce putsch qui ramène le pays, fragilisé par la rébellion touarègue, à plusieurs années en arrière.
"L’action de la junte est complètement en contradiction avec les dispositions du protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance et compromet sérieusement les acquis enregistrés difficilement par la CEDEAO au cours des deux dernières décennies pour instaurer la culture démocratique et la règle du droit", avait déclaré le président de la Commission, Kadré Désiré Ouédraogo.
Arrivé lundi au bord de la lagune Ebrié en même temps que son homologue burkinabé, Blaise
Compaoré, Yayi Boni dont son pays est membre de la CEDEAO a estimé que ce sommet de haut niveau permettra d’examiner les conditions d’un retour à un pouvoir constitutionnel, à la démocratie, et au rétablissement par "tous les moyens" du président ATT, de sorte, a-t-il ajouté, que le processus démocratique qui a été entamé dans ce pays soit consolidé et poursuivi.
Déjà, à l’instar des autres organisations du continent et de la communauté internationale, la CEDEAO a condamné "avec fermeté" ce putsch qui ramène le pays, fragilisé par la rébellion touarègue, à plusieurs années en arrière.
"L’action de la junte est complètement en contradiction avec les dispositions du protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance et compromet sérieusement les acquis enregistrés difficilement par la CEDEAO au cours des deux dernières décennies pour instaurer la culture démocratique et la règle du droit", avait déclaré le président de la Commission, Kadré Désiré Ouédraogo.