Après la lecture du communiqué final ayant sanctionné les travaux d’Abidjan, une conférence de presse a été co-animée par le président en exercice de la CEDEAO, Alassane Ouattara et le président de la Commission de le CEDEAO, Kadré Ouédraogo.
LP : Dans le communiqué final vous avez indiqué que la junte au pouvoir actuellement au Mali est responsable de la sécurité du Président Amadou Toumany Touré. Est-ce à dire qu’aujourd’hui la junte détient le Président ATT. Avez-vous de ces nouvelles, avez-vous pu échanger avec lui ?
Alassane Ouattara : Je vous remercie. Je peux vous dire que le Président ATT est vivant et en bonne santé et je lui ai parlé ce matin.
LP : Vous avez parlez dans votre communiqué final de dépêcher une délégation de haut niveau au Mali pour discuter avec les putschistes. En cas d’échec du dialogue , vous évoquez un recours à la force. Peut-on avoir une idée des pays qui ont déjà fourni des hommes et quel sera l’état-major qui commandera cette force ?
Kadré Ouedrago : Pour le moment, il n’est pas question de faire le tour de contribution des différents pays. Il s’agit simplement pour nous d’assurer la monter en puissance et la préparation de la force en attente de la CEDEAO qui est un mécanisme qui existe et qui est ravivée en cas de besoin. La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a instruit les commissions pour préparer cette force en attente pour qu’elle soit prête à parer à toute éventualité. Pour le moment, il n’est pas encore question de l’envoi de troupes.
LP : Vous envisager rétablir l’ordre constitutionnel au Mali. Avez-vous reçu les représentants de la junte ici pour leur signifier cette demande ?
ADO : Une délégation de la junte est à Abidjan. Elle a rencontré une délégation de ministres et ce message leur a été transmis. Je pense que ce message a été entendu. La délégation de haut niveau, composé des Chefs d’Etat, se rendra dans les 48heures à Bamako pour obtenir le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali, certainement le jeudi, c’est-à-dire après-demain.
Recueillis par JCC
LP : Dans le communiqué final vous avez indiqué que la junte au pouvoir actuellement au Mali est responsable de la sécurité du Président Amadou Toumany Touré. Est-ce à dire qu’aujourd’hui la junte détient le Président ATT. Avez-vous de ces nouvelles, avez-vous pu échanger avec lui ?
Alassane Ouattara : Je vous remercie. Je peux vous dire que le Président ATT est vivant et en bonne santé et je lui ai parlé ce matin.
LP : Vous avez parlez dans votre communiqué final de dépêcher une délégation de haut niveau au Mali pour discuter avec les putschistes. En cas d’échec du dialogue , vous évoquez un recours à la force. Peut-on avoir une idée des pays qui ont déjà fourni des hommes et quel sera l’état-major qui commandera cette force ?
Kadré Ouedrago : Pour le moment, il n’est pas question de faire le tour de contribution des différents pays. Il s’agit simplement pour nous d’assurer la monter en puissance et la préparation de la force en attente de la CEDEAO qui est un mécanisme qui existe et qui est ravivée en cas de besoin. La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a instruit les commissions pour préparer cette force en attente pour qu’elle soit prête à parer à toute éventualité. Pour le moment, il n’est pas encore question de l’envoi de troupes.
LP : Vous envisager rétablir l’ordre constitutionnel au Mali. Avez-vous reçu les représentants de la junte ici pour leur signifier cette demande ?
ADO : Une délégation de la junte est à Abidjan. Elle a rencontré une délégation de ministres et ce message leur a été transmis. Je pense que ce message a été entendu. La délégation de haut niveau, composé des Chefs d’Etat, se rendra dans les 48heures à Bamako pour obtenir le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali, certainement le jeudi, c’est-à-dire après-demain.
Recueillis par JCC