Abidjan - Accusé d’avoir ordonné l’assassinat d’un officier de l’Armée ivoirienne, l’ex-commandant de la garde républicaine, le général Bruno Dogbo Blé, a réfuté lundi toute implication dans cette affaire, alors que deux membres de sa garde raprochée ont soutenu avoir commis cet acte sous ses ordres.
Pour sa première comparution à la barre dans ce premier grand procès de la période post crise, cet officier fidèle à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo comparaissait à la barre pour la première fois depuis l’ouverture du procès.
Il a nié en bloc toutes les déclarations des sergents Lago Léo Jean-Noel et Toh Ferdinand, deux anciens membres de sa garde rapprochée, également prévenus, qui ont reconnu avoir assassiné le colonel Dosso le 12 mars 2011, sur instruction de leur supérieur hiérarchique.
Le colonel-major Dosso Adama, avait été interpellé par des soldats alors qu’il sortait du Golf Hôtel d’Abidjan, base d’Alassane Ouattara, dans un contexte de crise postélectorale où ce dernier, vainqueur de l’élection présidentielle était opposé au président sortant Laurent Gbagbo. Cette crise a fait officiellement quelque 3000 morts.
Dogbo Blé qui juge son inculpation comme un "montage honteux", a affirmé n’avoir pas vu les auteurs du meurtre toute la journée où le s’est produite cette affaire. Il s’est défendu en arguant qu’au moment des faits, sa compétence ne se limitait qu’à la Commune du Plateau et les environs de la résidence du Chef de l’Etat.
Un témoin, le sergent Kalou Bi, ancien collaborateur du général, a également fait savoir à la barre que son patron n’est pas rentré chez lui à la maison comme soutenu par ses co-accusés.
Les prévenus se sont succédés à la barre ce lundi, chacun défendant sa version des faits, en répondant aux questions des avocats, du parquet et de la cour. Le sergent Lago Léo Jean-Noel a à nouveau déclaré avoir assassiné le colonel Dosso sur ordre du Général Dogbo Blé Bruno.
Le procès reprend mardi en milieu de matinée.
Pour sa première comparution à la barre dans ce premier grand procès de la période post crise, cet officier fidèle à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo comparaissait à la barre pour la première fois depuis l’ouverture du procès.
Il a nié en bloc toutes les déclarations des sergents Lago Léo Jean-Noel et Toh Ferdinand, deux anciens membres de sa garde rapprochée, également prévenus, qui ont reconnu avoir assassiné le colonel Dosso le 12 mars 2011, sur instruction de leur supérieur hiérarchique.
Le colonel-major Dosso Adama, avait été interpellé par des soldats alors qu’il sortait du Golf Hôtel d’Abidjan, base d’Alassane Ouattara, dans un contexte de crise postélectorale où ce dernier, vainqueur de l’élection présidentielle était opposé au président sortant Laurent Gbagbo. Cette crise a fait officiellement quelque 3000 morts.
Dogbo Blé qui juge son inculpation comme un "montage honteux", a affirmé n’avoir pas vu les auteurs du meurtre toute la journée où le s’est produite cette affaire. Il s’est défendu en arguant qu’au moment des faits, sa compétence ne se limitait qu’à la Commune du Plateau et les environs de la résidence du Chef de l’Etat.
Un témoin, le sergent Kalou Bi, ancien collaborateur du général, a également fait savoir à la barre que son patron n’est pas rentré chez lui à la maison comme soutenu par ses co-accusés.
Les prévenus se sont succédés à la barre ce lundi, chacun défendant sa version des faits, en répondant aux questions des avocats, du parquet et de la cour. Le sergent Lago Léo Jean-Noel a à nouveau déclaré avoir assassiné le colonel Dosso sur ordre du Général Dogbo Blé Bruno.
Le procès reprend mardi en milieu de matinée.