Alors que les Ivoiriens s’apprêtent à entrer de plein pied dans les fêtes de fin d’année, des individus ardemment armés non encore identifiés ont attaqué dans la nuit du jeudi 20 au vendredi matin 21 décembre 2012, des positions des FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) dans la commune de Yopougon- fief de l’ex-Président de la République, Laurent Gbagbo, et à Agbaou, village situé à quelques kilomètres à l’Est d’Abidjan, quelques heures seulement après la mise en liberté provisoire de quelques membres de son bord politique. Cette énième attaque terrifiante, voire absurde, suscite des interrogations sur le motif réel d’un comportement anti-républicain. Etant donné que le but inavoué de ces agissements, c’est bien de déstabiliser le dispositif sécuritaire mis en place, afin de fragiliser le régime. Au regard des méthodes utilisées, l’on peut aisément penser qu’on a affaire à des professionnels. Mais diantre! Qui sont ces anti-Ouattara et anti-Gbagbo qui sévissent encore? Que veulent-ils de (et à) la Côte d’Ivoire ? N’ont-ils pas de remords pour les Ivoiriens de tous les bords tombés sous les balles depuis toutes ces années de crise et de violence ?
Des assaillants
pro-Gbagbo qui en réalité travaillent contre
Gbagbo et le FPI ?
En ces situations pareilles, les supputations vont bon train. Les uns seraient tentés de se demander si les attaques d’hier, ont des rapports avec des partisans et sympathisants de l’ancien chef de l’Etat qui refusent toujours l’humiliation faite à leur mentor. Si tel est le cas, on serait tenté de dire qu’ils n’aiment pas Laurent Gbagbo. Car, aimer quelqu’un, c’est poser des actes qui l’honorent. Mais voici que par leurs agissements, ces éventuels assaillants pro-Gbagbo mettent en danger la vie de toute une nation, en particulier ceux du FPI. Cela n'est pas bon pour l’ancien chef de l’Etat, lui qui se dit démocrate et qui, à ce titre, ne peut ni donner sa caution, ni encore sa bénédiction aux assaillants, qui malgré leur désir de venger l'honneur, sont la négation même de tout un parcours politique, celui de Laurent Gbagbo. Attaquer tous les jours des édifices nationaux, ne peut être la solution ou la solution pour libérer l’ancien chef de l’Etat, mais bien au contraire, c’est l’enfoncer. Au point que de vrais pro-Gbagbo ont pu écrire que les attaques étaient des auto-complots lancés par le camp Ouattara pour enfoncer Laurent Gbagbo. Une telle hypothèse indique bien que Laurent Gbagbo ne peut valablement tirer profit de ces attaques. Voici pourquoi, certains observateurs de la scène politique ivoirienne, pensent que si les attaques ont des liens avec des pro-Gbagbo, ceux-ci doivent y mettre fin. Car, ils ne rendent pas service à celui pour qui, ils prétendent se battre. Le faire ainsi, c’est encore créer une situation qui peut remettre en cause les efforts de décrispation politique en cours. D’ailleurs, c'est au nom de ces efforts d'apaisement que des prisonniers pro-Gbagbo ont obtenu la liberté provisoire. Si d’aventure les attaques étaient liées aux pro-Gbagbo, ceux-ci ne les font pas pour Gbagbo, mais pour eux-mêmes. Etant donné que leurs agissements desservent la cause qu’ils prétendent combattre : discréditer le FPI, Miaka Ouretto et surtout mettre en danger les militants. Même si cette attaque était planifiée, même si les assaillants étant en brousse, n’ont pas suivi l'actualité pour savoir que Miaka était en Europe, à Dakar après avoir rencontré Laurent Gbagbo pour comprendre que la ligne actuelle a l'onction du prisonnier de la Haye, ils n’ont plus droit-(ces auteurs et concepteurs des attaques ) - à aucune excuse encore moins à de la compréhension que par faiblesse et souci de justice, certains humanistes et droits de ‘’l'hommiste’’, ont pu être tentés de leur manifester. En réalité, si c'est eux qui attaquent, ces pro-Gbagbo ne le sont que prétendument. Par leur façon de faire, ils se comportent en pro-Ouattara et surtout en vrai anti-Gbagbo.
Et si les auteurs étaient de la maison
La vérité, dit l’adage, ‘’rougit les yeux, mais ne les casse pas’’. Les poètes en parlent, les artistes le chantent. On a tendance à voir ailleurs, mais pourquoi ne pas faire sa propre mue, et en tirer les leçons. N’y a-t-il pas de taupes dans la famille RHDP ou dans la maison Ouattara ? Ceux-là même qui filent des renseignements à l’ennemi. Un adage africain dit: «quand le mur n’est pas fissuré, il n’y peut avoir de cache d’araignée». Les anti-Ouattara et anti-Rhdp avérés qui sont auteurs de ces attaques peuvent-ils être seulement des partisans de Laurent Gbagbo? Des ennemis de la paix et de la décrispation ne peuvent-ils pas se trouver parmi ceux qui ont peur de la normalisation et qui redoutent de perdre quelques privilèges, en instaurant un climat de tension, propice à l’Etat d’exception et de non droit, aux fins d’empêcher qu’ils rendent comptent. Créer le désordre en attaquant commissariats, barrages FRCI et brigades de gendarmerie, est une bonne tactique d'éléments internes pour faire admettre que l'ennemi n'a pas désarmé, et que le pouvoir n'a pas à désarmer, encore moins à affaiblir ses propres partisans.
Des hommes en armes toujours inconnus des fichiers
Mais au-delà de ces questions, il y a la problématique des combattants d’hier, dont la plupart détiennent toujours des armes. Ils ne sont pas identifiés ni reprofilés. Nombre d’entre eux disent que le pouvoir leur reste redevable pour avoir défendu la République. N’est-ce pas ceux-là qui, aujourd’hui, sont à Abobo, à Adjamé ou Yopougon et qui, pour se faire entendre, procèdent par des attaques ciblées ? En vérité, pour certains qui ont eu à côtoyer ces anciens combattants, ils sont frustrés, pour non seulement avoir été écartés, mais en plus ils refusent d’être traités d’illettrés.
Les autorités doivent travailler certes sans relâche, mais avec mesure et professionnalisme pour mettre hors d'état de nuire les déstabilisateurs et désespérés de tous acabits. Il faut traquer sans faillir les assaillants, tout en poursuivant le dialogue et la normalisation politiques.
Charles Kouassi et AT
Des assaillants
pro-Gbagbo qui en réalité travaillent contre
Gbagbo et le FPI ?
En ces situations pareilles, les supputations vont bon train. Les uns seraient tentés de se demander si les attaques d’hier, ont des rapports avec des partisans et sympathisants de l’ancien chef de l’Etat qui refusent toujours l’humiliation faite à leur mentor. Si tel est le cas, on serait tenté de dire qu’ils n’aiment pas Laurent Gbagbo. Car, aimer quelqu’un, c’est poser des actes qui l’honorent. Mais voici que par leurs agissements, ces éventuels assaillants pro-Gbagbo mettent en danger la vie de toute une nation, en particulier ceux du FPI. Cela n'est pas bon pour l’ancien chef de l’Etat, lui qui se dit démocrate et qui, à ce titre, ne peut ni donner sa caution, ni encore sa bénédiction aux assaillants, qui malgré leur désir de venger l'honneur, sont la négation même de tout un parcours politique, celui de Laurent Gbagbo. Attaquer tous les jours des édifices nationaux, ne peut être la solution ou la solution pour libérer l’ancien chef de l’Etat, mais bien au contraire, c’est l’enfoncer. Au point que de vrais pro-Gbagbo ont pu écrire que les attaques étaient des auto-complots lancés par le camp Ouattara pour enfoncer Laurent Gbagbo. Une telle hypothèse indique bien que Laurent Gbagbo ne peut valablement tirer profit de ces attaques. Voici pourquoi, certains observateurs de la scène politique ivoirienne, pensent que si les attaques ont des liens avec des pro-Gbagbo, ceux-ci doivent y mettre fin. Car, ils ne rendent pas service à celui pour qui, ils prétendent se battre. Le faire ainsi, c’est encore créer une situation qui peut remettre en cause les efforts de décrispation politique en cours. D’ailleurs, c'est au nom de ces efforts d'apaisement que des prisonniers pro-Gbagbo ont obtenu la liberté provisoire. Si d’aventure les attaques étaient liées aux pro-Gbagbo, ceux-ci ne les font pas pour Gbagbo, mais pour eux-mêmes. Etant donné que leurs agissements desservent la cause qu’ils prétendent combattre : discréditer le FPI, Miaka Ouretto et surtout mettre en danger les militants. Même si cette attaque était planifiée, même si les assaillants étant en brousse, n’ont pas suivi l'actualité pour savoir que Miaka était en Europe, à Dakar après avoir rencontré Laurent Gbagbo pour comprendre que la ligne actuelle a l'onction du prisonnier de la Haye, ils n’ont plus droit-(ces auteurs et concepteurs des attaques ) - à aucune excuse encore moins à de la compréhension que par faiblesse et souci de justice, certains humanistes et droits de ‘’l'hommiste’’, ont pu être tentés de leur manifester. En réalité, si c'est eux qui attaquent, ces pro-Gbagbo ne le sont que prétendument. Par leur façon de faire, ils se comportent en pro-Ouattara et surtout en vrai anti-Gbagbo.
Et si les auteurs étaient de la maison
La vérité, dit l’adage, ‘’rougit les yeux, mais ne les casse pas’’. Les poètes en parlent, les artistes le chantent. On a tendance à voir ailleurs, mais pourquoi ne pas faire sa propre mue, et en tirer les leçons. N’y a-t-il pas de taupes dans la famille RHDP ou dans la maison Ouattara ? Ceux-là même qui filent des renseignements à l’ennemi. Un adage africain dit: «quand le mur n’est pas fissuré, il n’y peut avoir de cache d’araignée». Les anti-Ouattara et anti-Rhdp avérés qui sont auteurs de ces attaques peuvent-ils être seulement des partisans de Laurent Gbagbo? Des ennemis de la paix et de la décrispation ne peuvent-ils pas se trouver parmi ceux qui ont peur de la normalisation et qui redoutent de perdre quelques privilèges, en instaurant un climat de tension, propice à l’Etat d’exception et de non droit, aux fins d’empêcher qu’ils rendent comptent. Créer le désordre en attaquant commissariats, barrages FRCI et brigades de gendarmerie, est une bonne tactique d'éléments internes pour faire admettre que l'ennemi n'a pas désarmé, et que le pouvoir n'a pas à désarmer, encore moins à affaiblir ses propres partisans.
Des hommes en armes toujours inconnus des fichiers
Mais au-delà de ces questions, il y a la problématique des combattants d’hier, dont la plupart détiennent toujours des armes. Ils ne sont pas identifiés ni reprofilés. Nombre d’entre eux disent que le pouvoir leur reste redevable pour avoir défendu la République. N’est-ce pas ceux-là qui, aujourd’hui, sont à Abobo, à Adjamé ou Yopougon et qui, pour se faire entendre, procèdent par des attaques ciblées ? En vérité, pour certains qui ont eu à côtoyer ces anciens combattants, ils sont frustrés, pour non seulement avoir été écartés, mais en plus ils refusent d’être traités d’illettrés.
Les autorités doivent travailler certes sans relâche, mais avec mesure et professionnalisme pour mettre hors d'état de nuire les déstabilisateurs et désespérés de tous acabits. Il faut traquer sans faillir les assaillants, tout en poursuivant le dialogue et la normalisation politiques.
Charles Kouassi et AT