Huit pro-Gbagbo, à savoir, le professeur Aké N’Gbo Gilbert, Jean-Jacques Béchio, Désiré Dallo, Christine Adjobi, Gnahoua Zibrabi Norbert, Mahan Gahé, le Commandant Dua Kouassi Norbert et Maho Glofiehi ont été libérés, jeudi dernier. Cette décision a été prise en connaissance de cause par l’appareil judiciaire qui a certainement tenu compte du fait que ces personnalités ont déjà passé un certain temps derrière les barreaux. Etant donné que leur procès tarde à commencer, la Justice a assurément réalisé que ces personnalités ne pouvaient pas être gardées indéfiniment en prison. D’où leur relaxation. Mais, à la vérité, c’est une liberté conditionnelle qui leur a été accordée.
De fait, les concernés sont certes relaxés, mais ils sont astreints à certaines mesures. Ces personnes n’ont par exemple pas le droit de quitter le pays et restent à la disposition du juge, qui peut les rappeler à tout moment. La mesure de la libération de ces collaborateurs de l’ancien président déchu, Laurent Gbagbo, est une initiative propre du Temple de Thémis. Le président de la République, Alassane Ouattara n’a interféré aucunement dans ce dossier. Le chef de l’Etat avait en son temps, simplement demandé que les procédures soient accélérées. On le voit, à la faveur de cette décision, que l’indépendance de l’appareil judiciaire est vraiment une réalité, aujourd’hui en Côte d’Ivoire.
C.Z.
De fait, les concernés sont certes relaxés, mais ils sont astreints à certaines mesures. Ces personnes n’ont par exemple pas le droit de quitter le pays et restent à la disposition du juge, qui peut les rappeler à tout moment. La mesure de la libération de ces collaborateurs de l’ancien président déchu, Laurent Gbagbo, est une initiative propre du Temple de Thémis. Le président de la République, Alassane Ouattara n’a interféré aucunement dans ce dossier. Le chef de l’Etat avait en son temps, simplement demandé que les procédures soient accélérées. On le voit, à la faveur de cette décision, que l’indépendance de l’appareil judiciaire est vraiment une réalité, aujourd’hui en Côte d’Ivoire.
C.Z.