La reine du Matiko revient sur la crise qui l’oppose avec la maison de distribution, Indépendance Day. Chantal Taïba crache ses vérités sur les relations extraconjugales qu’on lui prête avec les stars du football ivoirien et appelle à plus d’amour dans les cœurs en 2013.
Vous avez signé un contrat dans le cadre de votre Best of intitulé ‘’Que du bonheur’’, avec la maison de distribution, Indépendance Day. Aujourd’hui, vous et cette structure, n’aviez pas la même lecture dudit contrat. Que se passe-t-il ?
Le responsable de cette maison de distribution m’a envoyé un contrat que j’ai transmis à mon cabinet d’avocat. Ils (Ndlr, les avocats) ont donc regardé le contrat et ils ont barré certaines clauses (Ndlr, elle montre le contrat où des clauses ont été barrées). Je lui ai donc retourné le contrat et je lui ai dit que nous allons travailler, mais il faut que ces clauses soient retirées. Ce qu’il a accepté. Et de commun accord, nous avons ajouté un avenant au contrat.
L’une de ces clauses indique bien qu’il faut atteindre un seuil de 500 CD vendus avant de faire le point, ce qui n’est pas encore atteint, selon la maison de distribution. Et quand vous dites que ces clauses ont été barrées, le responsable de cette structure affirme qu’elles (les clauses) ont été entourées pour insister sur leur application. Que répondez-vous ?
Non ! Je suis désolée. Si c’était pour des précisions, il n’allait pas barrer avec moi les mêmes clauses. Il m’a envoyé son contrat et c’est mon cabinet d’avocat et moi qui avons barré certaines clauses que je ne voulais pas. Je trouve que c’est enfantin de le dire. Parce que si une clause est bonne, on n’ajoute pas un avenant pour revenir sur les mêmes phrases. Dans le contrat, on a barré la clause qui dit qu’il faut atteindre le niveau de 500 CD vendus avant de faire le point. Et on a ajouté un avenant pour dire que chaque semaine ou chaque mois, il faut faire le point sans parler d’un seuil de 500 CD à vendre d’abord. C’est parce que cette clause de 500 CD à vendre ne me convenait pas que d’un commun accord, nous l’avons barrée. Maintenant si, pour lui, barrer, devient encadrer ou une sorte de précision, je ne sais pas de quoi il parle. Et c’est vraiment dommage !
Au regard de tout ceci, quelle suite attendez-vous donner à cette affaire ?
J’ai envoyé à cette structure hier (Ndlr, le vendredi 04 janvier 2013), une lettre de rupture de contrat. La maison de distribution m’a fait un retour pour me dire qu’elle a reçu la lettre.
Vous parlez de rupture de contrat. Mais le directeur d’Indépendance Day, récemment dans la presse, a affirmé qu’il est un coproducteur de l’album. Il entend donc poursuivre la vente de l’œuvre parce qu’il a investi de l’argent. Que répondez-vous ?
Ce qu’il dit n’est pas dans le contrat que nous avons conclu (Ndlr, Elle montre une copie du contrat). Je pense qu’il parle d’un nouveau contrat dont lui seul en connaît les tenants et aboutissants. C’est dommage qu’on soit arrivé à une telle situation. Parce que quand ce jeune poursuivait Valen Guédé pour signer ce contrat, il ne parlait pas comme ça. C’est vraiment dommage qu’il en arrive à être si belliqueux. C’est archi-faux quand il dit que je lui ai demandé de l’argent pour effectuer un voyage. Je lui ai simplement demandé de faire le point des ventes. Puisque selon le contrat, chaque semaine ou chaque mois, il doit me faire le point des ventes des CD. Il m’a dit qu’il va voir ça avec son comptable. Je l’ai appelé 70 fois (en me référant à mon portable qui comptabilise les appels lancés), il n’a pas décroché son téléphone. Après, je lui ai envoyé un message. Il m’a appelé après ce message pour me dire qu’il est à la banque. Et jusqu’à ce jour, plus de nouvelles de lui. Valen Guédé qui m’a présenté ce jeune, croyait bien faire. Il s’est fait lui-même ‘’doubler’’ (escroquer) par ce jeune. Ce qui fait qu’il (Valen Guédé) est très remonté contre lui.
Doit-on s’attendre à l’avenir à un procès en justice entre Chantal Taïba et cette maison de distribution ?
Je ne veux pas faire du mal à un être humain en allant en justice. Il m’a dit qu’il était à la banque, j’attends qu’il en sorte. Je pense que la banque a dû fermer les portes sur lui. Mais quand la banque va rouvrir qu’il vienne donner mon dû. Je suis chrétienne, il est chrétien (s’il l’est vraiment), la Bible dit : « celui qui ne travaille pas, qu’il ne mange pas non plus ». J’ai travaillé, s’il ne veut pas me donner le fruit de mon labeur, qu’il le garde. Toutefois, je veux une fois de plus appeler mes fans à ne plus acheter cette œuvre parce que derrière, il y a de la malhonnêteté, il y a de la méchanceté et il y a du vol.
Quel commentaire faites-vous sur les Koras Awards 2012 où vous étiez membre du jury ?
Je veux profiter de l’occasion pour dire merci à Ernest Adjovi et à toute son équipe qui m’ont choisie pour faire partie des membres du jury. J’étais la seule artiste. Il y avait un footballeur, le Malien Seydou Kéita qui joue en Chine. Nous étions sept (7) membres du jury. Nous avons vraiment travaillé d’arrachepied en passant des nuits blanches. Je veux aussi dire merci à l’animatrice Konnie Touré.
L’Ivoirien DJ Arafat a été désigné « Meilleur artiste africain » au cours de cet évènement…
Je pense qu’à chaque époque, sa musique. A l’époque où nous sommes, le Coupé-décalé bat son plein. On ne peut pas nier ce fait. Si DJ Arafat a été désigné « Meilleur artiste africain », c’est le public qui l’a voulu. Parce que nous, notre vote était pour 20%. Et les 80% étaient des votes du public. Je pense que le public a fait l’essentiel et nous avons fait notre part. Quant au lauréat, DJ Arafat, je pense sincèrement qu’il a du talent.
Dans ce mois démarre la grand’messe africaine, la Coupe d’Afrique des Nations (Can) où la Côte d’Ivoire est en compétition. A quand un autre morceau de Chantal Taïba pour soutenir les Eléphants, après le tube à succès, ‘’Ayo’’, sorti dans les années 80 ?
Merci de me ramener à ces années ‘’Ayo ! Ayo !’’ (refrain du morceau pour soutenir les Eléphants dans les années 80) parce que j’étais l’une des premières en Afrique à chanter pour une équipe nationale. Maintenant, il y a beaucoup d’artistes dans les pays africains qui chantent pour leurs équipes nationales. A l’époque, j’étais vraiment la première. C’est ce qui avait attiré sur moi les caméras et micros de toutes les télévisions et radios du monde qui étaient présentes par rapport à Côte d’Ivoire 84 (la Coupe d’Afrique des Nations organisée par la Côte d’Ivoire). S’agissant d’un autre morceau pour les Eléphants, pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour. Mais, c’est possible dans l’avenir.
Un conseil pour le succès des Eléphants à la Can 2013…
Il faut vraiment que nous restons humbles. Que toute l’équipe nationale reste humble. Parce que Dieu fait grâce aux humbles et il résiste aux orgueilleux. Ce n’est pas parce que les pronostics sur le papier nous donnent favori qu’il faut avoir la grosse tête ! Il faut aller à cette Can avec beaucoup d’humilité et Dieu fera le reste.
On parle régulièrement de relations extraconjugales entre Chantal Taïba et des stars de l’équipe nationale ivoirienne de football. Qu’en est-il exactement ?
(Elle rit). Je suis informée de ce fait. Je pense que cela est flatteur. Parce que la plupart des joueurs, je peux être leur maman, soit leur tante. Donc, c’est flatteur pour ma personne. Mais, en même temps, ce n’est pas très gentil de dire cela. La plupart des joueurs sont mes enfants. Copa Barry, c’est mon fils. Quand on se voit, je l’appelle «mon fils» et il m’appelle «maman» par rapport à son grand frère qui, paix à son âme, était un ami, un petit frère à moi et on travaillait ensemble. Donc Copa Barry peut être mon fils. Je connaîs bien les mères de la plupart des joueurs de l’équipe nationale parce que j’ai été coptée par l’initiateur de l’association des ‘’mamans Eléphants’’ pour être l’une des marraines de cette association. C’est ainsi, qu’à travers des réunions, j’ai mieux sympathisé avec ces ‘’mamans Eléphants’’. Je connaîs bien la maman de Didier Drogba, celle de Baky, etc…
On parle aussi de Kader Kéita, Lassissi Saliou…
Kader Kéita, c’est mon voisin. Il est à deux pas de chez moi. Et puis, comme cela fait pratiquement deux ans que je suis alitée, il me rend visite à chaque fois qu’il est à Abidjan. Sa femme aussi vient me voir. Je connaîs bien leurs enfants. Peut-être parce que j’ai été la première à chanter pour les Eléphants, ils se sentent plus proches de moi ! Je dis bien peut-être ou c’est le fait de ma sympathie, ma façon d’être. Mais, c’est méchant de toujours m’attribuer des relations avec des gens qui pourraient être mes enfants ou mes petits frères. Quant à Lassissi Saliou, sa petite sœur était fiancée à mon petit frère. Ils devaient se marier mais cela n’a pas abouti. Donc, Lassissi Saliou et moi, on était de la même famille jusqu’à ce que sa petite sœur et mon petit frère se séparent.
Quel est le vœu de Chantal Taïba pour 2013 à un moment où la Côte d’Ivoire commence l’année avec un drame qui a fait plus de 60 morts ?
Je présente mes condoléances les plus attristées à toutes les familles qui ont perdu des proches dans ce drame. Prompt rétablissement à tous les blessés. Que les cœurs des parents qui ont perdu des enfants dans cet accident soient fortifiés par l’Eternel. Nous, nous n’avons que des paroles pour consoler le cœur, mais Dieu a la force pour consoler l’âme des parents qui sont éplorés actuellement. Pour 2013, je souhaite beaucoup d’amour dans les cœurs. Parce que quand on n’a pas d’amour, on ne peut en donner. Cultivons l’amour et donnons-en autour de nous, en 2013.
Réalisée par Raymond Dibi
Vous avez signé un contrat dans le cadre de votre Best of intitulé ‘’Que du bonheur’’, avec la maison de distribution, Indépendance Day. Aujourd’hui, vous et cette structure, n’aviez pas la même lecture dudit contrat. Que se passe-t-il ?
Le responsable de cette maison de distribution m’a envoyé un contrat que j’ai transmis à mon cabinet d’avocat. Ils (Ndlr, les avocats) ont donc regardé le contrat et ils ont barré certaines clauses (Ndlr, elle montre le contrat où des clauses ont été barrées). Je lui ai donc retourné le contrat et je lui ai dit que nous allons travailler, mais il faut que ces clauses soient retirées. Ce qu’il a accepté. Et de commun accord, nous avons ajouté un avenant au contrat.
L’une de ces clauses indique bien qu’il faut atteindre un seuil de 500 CD vendus avant de faire le point, ce qui n’est pas encore atteint, selon la maison de distribution. Et quand vous dites que ces clauses ont été barrées, le responsable de cette structure affirme qu’elles (les clauses) ont été entourées pour insister sur leur application. Que répondez-vous ?
Non ! Je suis désolée. Si c’était pour des précisions, il n’allait pas barrer avec moi les mêmes clauses. Il m’a envoyé son contrat et c’est mon cabinet d’avocat et moi qui avons barré certaines clauses que je ne voulais pas. Je trouve que c’est enfantin de le dire. Parce que si une clause est bonne, on n’ajoute pas un avenant pour revenir sur les mêmes phrases. Dans le contrat, on a barré la clause qui dit qu’il faut atteindre le niveau de 500 CD vendus avant de faire le point. Et on a ajouté un avenant pour dire que chaque semaine ou chaque mois, il faut faire le point sans parler d’un seuil de 500 CD à vendre d’abord. C’est parce que cette clause de 500 CD à vendre ne me convenait pas que d’un commun accord, nous l’avons barrée. Maintenant si, pour lui, barrer, devient encadrer ou une sorte de précision, je ne sais pas de quoi il parle. Et c’est vraiment dommage !
Au regard de tout ceci, quelle suite attendez-vous donner à cette affaire ?
J’ai envoyé à cette structure hier (Ndlr, le vendredi 04 janvier 2013), une lettre de rupture de contrat. La maison de distribution m’a fait un retour pour me dire qu’elle a reçu la lettre.
Vous parlez de rupture de contrat. Mais le directeur d’Indépendance Day, récemment dans la presse, a affirmé qu’il est un coproducteur de l’album. Il entend donc poursuivre la vente de l’œuvre parce qu’il a investi de l’argent. Que répondez-vous ?
Ce qu’il dit n’est pas dans le contrat que nous avons conclu (Ndlr, Elle montre une copie du contrat). Je pense qu’il parle d’un nouveau contrat dont lui seul en connaît les tenants et aboutissants. C’est dommage qu’on soit arrivé à une telle situation. Parce que quand ce jeune poursuivait Valen Guédé pour signer ce contrat, il ne parlait pas comme ça. C’est vraiment dommage qu’il en arrive à être si belliqueux. C’est archi-faux quand il dit que je lui ai demandé de l’argent pour effectuer un voyage. Je lui ai simplement demandé de faire le point des ventes. Puisque selon le contrat, chaque semaine ou chaque mois, il doit me faire le point des ventes des CD. Il m’a dit qu’il va voir ça avec son comptable. Je l’ai appelé 70 fois (en me référant à mon portable qui comptabilise les appels lancés), il n’a pas décroché son téléphone. Après, je lui ai envoyé un message. Il m’a appelé après ce message pour me dire qu’il est à la banque. Et jusqu’à ce jour, plus de nouvelles de lui. Valen Guédé qui m’a présenté ce jeune, croyait bien faire. Il s’est fait lui-même ‘’doubler’’ (escroquer) par ce jeune. Ce qui fait qu’il (Valen Guédé) est très remonté contre lui.
Doit-on s’attendre à l’avenir à un procès en justice entre Chantal Taïba et cette maison de distribution ?
Je ne veux pas faire du mal à un être humain en allant en justice. Il m’a dit qu’il était à la banque, j’attends qu’il en sorte. Je pense que la banque a dû fermer les portes sur lui. Mais quand la banque va rouvrir qu’il vienne donner mon dû. Je suis chrétienne, il est chrétien (s’il l’est vraiment), la Bible dit : « celui qui ne travaille pas, qu’il ne mange pas non plus ». J’ai travaillé, s’il ne veut pas me donner le fruit de mon labeur, qu’il le garde. Toutefois, je veux une fois de plus appeler mes fans à ne plus acheter cette œuvre parce que derrière, il y a de la malhonnêteté, il y a de la méchanceté et il y a du vol.
Quel commentaire faites-vous sur les Koras Awards 2012 où vous étiez membre du jury ?
Je veux profiter de l’occasion pour dire merci à Ernest Adjovi et à toute son équipe qui m’ont choisie pour faire partie des membres du jury. J’étais la seule artiste. Il y avait un footballeur, le Malien Seydou Kéita qui joue en Chine. Nous étions sept (7) membres du jury. Nous avons vraiment travaillé d’arrachepied en passant des nuits blanches. Je veux aussi dire merci à l’animatrice Konnie Touré.
L’Ivoirien DJ Arafat a été désigné « Meilleur artiste africain » au cours de cet évènement…
Je pense qu’à chaque époque, sa musique. A l’époque où nous sommes, le Coupé-décalé bat son plein. On ne peut pas nier ce fait. Si DJ Arafat a été désigné « Meilleur artiste africain », c’est le public qui l’a voulu. Parce que nous, notre vote était pour 20%. Et les 80% étaient des votes du public. Je pense que le public a fait l’essentiel et nous avons fait notre part. Quant au lauréat, DJ Arafat, je pense sincèrement qu’il a du talent.
Dans ce mois démarre la grand’messe africaine, la Coupe d’Afrique des Nations (Can) où la Côte d’Ivoire est en compétition. A quand un autre morceau de Chantal Taïba pour soutenir les Eléphants, après le tube à succès, ‘’Ayo’’, sorti dans les années 80 ?
Merci de me ramener à ces années ‘’Ayo ! Ayo !’’ (refrain du morceau pour soutenir les Eléphants dans les années 80) parce que j’étais l’une des premières en Afrique à chanter pour une équipe nationale. Maintenant, il y a beaucoup d’artistes dans les pays africains qui chantent pour leurs équipes nationales. A l’époque, j’étais vraiment la première. C’est ce qui avait attiré sur moi les caméras et micros de toutes les télévisions et radios du monde qui étaient présentes par rapport à Côte d’Ivoire 84 (la Coupe d’Afrique des Nations organisée par la Côte d’Ivoire). S’agissant d’un autre morceau pour les Eléphants, pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour. Mais, c’est possible dans l’avenir.
Un conseil pour le succès des Eléphants à la Can 2013…
Il faut vraiment que nous restons humbles. Que toute l’équipe nationale reste humble. Parce que Dieu fait grâce aux humbles et il résiste aux orgueilleux. Ce n’est pas parce que les pronostics sur le papier nous donnent favori qu’il faut avoir la grosse tête ! Il faut aller à cette Can avec beaucoup d’humilité et Dieu fera le reste.
On parle régulièrement de relations extraconjugales entre Chantal Taïba et des stars de l’équipe nationale ivoirienne de football. Qu’en est-il exactement ?
(Elle rit). Je suis informée de ce fait. Je pense que cela est flatteur. Parce que la plupart des joueurs, je peux être leur maman, soit leur tante. Donc, c’est flatteur pour ma personne. Mais, en même temps, ce n’est pas très gentil de dire cela. La plupart des joueurs sont mes enfants. Copa Barry, c’est mon fils. Quand on se voit, je l’appelle «mon fils» et il m’appelle «maman» par rapport à son grand frère qui, paix à son âme, était un ami, un petit frère à moi et on travaillait ensemble. Donc Copa Barry peut être mon fils. Je connaîs bien les mères de la plupart des joueurs de l’équipe nationale parce que j’ai été coptée par l’initiateur de l’association des ‘’mamans Eléphants’’ pour être l’une des marraines de cette association. C’est ainsi, qu’à travers des réunions, j’ai mieux sympathisé avec ces ‘’mamans Eléphants’’. Je connaîs bien la maman de Didier Drogba, celle de Baky, etc…
On parle aussi de Kader Kéita, Lassissi Saliou…
Kader Kéita, c’est mon voisin. Il est à deux pas de chez moi. Et puis, comme cela fait pratiquement deux ans que je suis alitée, il me rend visite à chaque fois qu’il est à Abidjan. Sa femme aussi vient me voir. Je connaîs bien leurs enfants. Peut-être parce que j’ai été la première à chanter pour les Eléphants, ils se sentent plus proches de moi ! Je dis bien peut-être ou c’est le fait de ma sympathie, ma façon d’être. Mais, c’est méchant de toujours m’attribuer des relations avec des gens qui pourraient être mes enfants ou mes petits frères. Quant à Lassissi Saliou, sa petite sœur était fiancée à mon petit frère. Ils devaient se marier mais cela n’a pas abouti. Donc, Lassissi Saliou et moi, on était de la même famille jusqu’à ce que sa petite sœur et mon petit frère se séparent.
Quel est le vœu de Chantal Taïba pour 2013 à un moment où la Côte d’Ivoire commence l’année avec un drame qui a fait plus de 60 morts ?
Je présente mes condoléances les plus attristées à toutes les familles qui ont perdu des proches dans ce drame. Prompt rétablissement à tous les blessés. Que les cœurs des parents qui ont perdu des enfants dans cet accident soient fortifiés par l’Eternel. Nous, nous n’avons que des paroles pour consoler le cœur, mais Dieu a la force pour consoler l’âme des parents qui sont éplorés actuellement. Pour 2013, je souhaite beaucoup d’amour dans les cœurs. Parce que quand on n’a pas d’amour, on ne peut en donner. Cultivons l’amour et donnons-en autour de nous, en 2013.
Réalisée par Raymond Dibi