La Grande chancellerie a décoré hier à son siège à Cocody 250 personnes du monde de la presse, de la culture, de la politique… dans l’ordre national et dans l’ordre du mérite.
On a tout à gagner à se réconcilier, pourrait-on conclure à la lumière des propos d’Henriette Diabaté. « Pour faire avancer le processus (de réconciliation, ndlr) chacun doit se convaincre de ce qu’en matière de réconciliation, il n’y a ni vainqueurs ni vaincus parce que la Nation et tout le monde y gagnent », s’est exprimée la Grande chancelière hier dans son discours lors de la cérémonie de décoration de 250 personnes. Issus des milieux de la presse, de la culture, de la politique, du monde informel… les récipiendaires ont été distingués dans l’ordre national et dans l’ordre du mérite. La Grande chancelière a invité les Ivoiriens à agir comme des amortisseurs de tension. Si les uns et les autres désarment leurs cœurs, a-t-elle projeté, 2013 sera pour l’ensemble de la Côte d’Ivoire l’année de la réconciliation. Elle a exhorté les récipiendaires à continuer à être des exemples pour la société qui en a besoin pour relever les nombreux défis sur la route de l’émancipation. « Vous êtes bien placés pour mesurer le chemin qu’il nous reste à parcourir pour atteindre les valeurs qui font que l’homme ou la femme digne de ce nom se regarde sans honte dans le miroir de ses actions », a-t-elle affirmé. Mme Diabaté a salué les « valeureux journalistes » pour leur travail dont Kébé Yacouba alias Kesy Jacob anciennement rédacteur en chef de Nord-Sud Quotidien. Reconnaissant qu’aujourd’hui comme hier les hommes de médias travaillent dans « des conditions politiques difficiles », elle leur a demandé de « se souvenir qu’ils ne sont pas seulement des baromètres de la situation mais aussi des régulateurs de tension, à la hausse ou à la baisse. » L’historienne a invité les politiciens à ne pas oublier les valeurs et idéaux qui ont fait d’eux d’intrépides militants. « La Côte d’Ivoire est un pays riche, tout comme l’Afrique est un continent aux ressources infinies. Formez-vous pour la construire. Si vous ne la construisez pas, qui la construira pour vous, pour nous ? Agissez pour elle car on vous jugera de l’endroit ou vous êtes, selon son état social, politique et culturel.» s’est-elle adressé sur un ton maternel. Elle a indiqué que cette cérémonie a ceci de particulier qu’elle est une réponse aux propositions émanant des différentes institutions : « elle est donc on ne peut plus plurielle ». L’institution, à l’en croire, est tenue d’organiser deux sessions annuelles de distinctions qui représentent les plus importantes de son cahier des charges : la première en début d’année et la seconde à l’occasion de la fête nationale. Elle a expliqué que la pluralité des distingués répond au souci de l’institution à « réviser l’inégalité flagrante entre les secteurs formel et informel. »
Bamba K. Inza
On a tout à gagner à se réconcilier, pourrait-on conclure à la lumière des propos d’Henriette Diabaté. « Pour faire avancer le processus (de réconciliation, ndlr) chacun doit se convaincre de ce qu’en matière de réconciliation, il n’y a ni vainqueurs ni vaincus parce que la Nation et tout le monde y gagnent », s’est exprimée la Grande chancelière hier dans son discours lors de la cérémonie de décoration de 250 personnes. Issus des milieux de la presse, de la culture, de la politique, du monde informel… les récipiendaires ont été distingués dans l’ordre national et dans l’ordre du mérite. La Grande chancelière a invité les Ivoiriens à agir comme des amortisseurs de tension. Si les uns et les autres désarment leurs cœurs, a-t-elle projeté, 2013 sera pour l’ensemble de la Côte d’Ivoire l’année de la réconciliation. Elle a exhorté les récipiendaires à continuer à être des exemples pour la société qui en a besoin pour relever les nombreux défis sur la route de l’émancipation. « Vous êtes bien placés pour mesurer le chemin qu’il nous reste à parcourir pour atteindre les valeurs qui font que l’homme ou la femme digne de ce nom se regarde sans honte dans le miroir de ses actions », a-t-elle affirmé. Mme Diabaté a salué les « valeureux journalistes » pour leur travail dont Kébé Yacouba alias Kesy Jacob anciennement rédacteur en chef de Nord-Sud Quotidien. Reconnaissant qu’aujourd’hui comme hier les hommes de médias travaillent dans « des conditions politiques difficiles », elle leur a demandé de « se souvenir qu’ils ne sont pas seulement des baromètres de la situation mais aussi des régulateurs de tension, à la hausse ou à la baisse. » L’historienne a invité les politiciens à ne pas oublier les valeurs et idéaux qui ont fait d’eux d’intrépides militants. « La Côte d’Ivoire est un pays riche, tout comme l’Afrique est un continent aux ressources infinies. Formez-vous pour la construire. Si vous ne la construisez pas, qui la construira pour vous, pour nous ? Agissez pour elle car on vous jugera de l’endroit ou vous êtes, selon son état social, politique et culturel.» s’est-elle adressé sur un ton maternel. Elle a indiqué que cette cérémonie a ceci de particulier qu’elle est une réponse aux propositions émanant des différentes institutions : « elle est donc on ne peut plus plurielle ». L’institution, à l’en croire, est tenue d’organiser deux sessions annuelles de distinctions qui représentent les plus importantes de son cahier des charges : la première en début d’année et la seconde à l’occasion de la fête nationale. Elle a expliqué que la pluralité des distingués répond au souci de l’institution à « réviser l’inégalité flagrante entre les secteurs formel et informel. »
Bamba K. Inza