Le ministre de la Salubrité urbaine, de l’Environnement et du Développement durable a reçu à son cabinet, le vendredi 11 janvier 2013, les experts venus dans le cadre d’études et de travaux pour la réouverture de l’embouchure de Grand-Bassam. A cette occasion, le ministre Allah Kouadio Rémi a dit que la non fonctionnalité de l’embouchure cause d’énormes désagréments à toutes les populations de ces contrées, surtout celles vivant de la pêche. Ce problème selon lui, est récurent dans plusieurs localités du pays. Le Gouvernement ayant décidé de commencer par Grand-Bassam afin de pallier le problème. Pour Allah Kouadio, ces études devront déboucher sur des options qui, à leur tour, feront l’objet de choix pour la faisabilité des travaux. Quant au Pr. Dano Roelvink, de l’Institut Unesco-IHF des Pays-Bas, qui mène les études, il a souligné qu’il s’agira, pour son équipe, à travers les travaux, de faire une modélisation morpho-dynamique de l’embouchure de la Comoé. Cette modélisation mathématique du processus permettra de mettre en place six (6) scénarios d’ouverture et d’aménagement de l’embouchure. La méthode va se baser sur un suivi par bateau avec écho et GPS pour constituer une base de données exactes sur les phénomènes comme la houle, les marées, les transports de sable et de sédiment… nécessaires pour une réponse. Cependant, le scientifique a indiqué qu’il n y avait pas de solutions simples et définitives au problème. Il faut des réflexions qui permettent un management durable sur la question. C’est pourquoi, une équipe de scientifiques sera formée afin de pouvoir assurer la transition et réagir, dans le futur, sur les problèmes concernant le littoral en Côte d’Ivoire.
OG
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