L’année 2012 vient de s’en aller. Lui succédant, l’an 2013 sera meilleur que si l’on se donne le temps de faire le bilan de l’année écoulée. Il faut donc saluer la tenue le jeudi 27 Décembre dernier au Palais de la culture Bernard Dadié de Treichville, de la cérémonie de clôture de l’année culturelle 2012. Même si dans l’ensemble, le bilan a été jugé satisfaisant eu égard aux lauriers glanés au plan international et le succès observé dans l’organisation des manifestations à caractère culturel, le ministre Maurice Bandaman a encore de gros souci. En effet, on ne saurait passer sous silence ces préoccupations qui taraudent encore les esprits.
Des préoccupations dont les plus coriaces ont pour nom, piratage des œuvres de l’esprit, amateurisme dans la pratique et la gestion des disciplines artistiques, déficit de moyens financiers et matériels etc. Ces maux, signalons-le, sont pout beaucoup dans la situation misérable que connaissent les industries culturelles de Côte d’Ivoire. Certes, l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco de la ville historique de Grand Bassam et des pratiques culturelles et artistiques liées au balafon Senoufo ainsi que les nombreuses manifestations organisées en faveur de la promotion du livre, du cinéma, du patrimoine culturelle l’an dernier montrent bien qu’avec un brin de volonté politique, de grandes choses sont faisables et réalisables. Cependant, le combat pour une culture ivoirienne économiquement prospère et rentable reste entier. Comment permettre à ceux qui ont choisi les métiers des arts et de la culture de pouvoir en jouir et en vivre de manière décente? Telle est la problématique à laquelle devrait nécessairement répondre la politique culturelle du gouvernement. Auquel cas, il ne servirait à rien de décréter une année pour le livre ou pour le cinéma.
Francis Kouamé
Des préoccupations dont les plus coriaces ont pour nom, piratage des œuvres de l’esprit, amateurisme dans la pratique et la gestion des disciplines artistiques, déficit de moyens financiers et matériels etc. Ces maux, signalons-le, sont pout beaucoup dans la situation misérable que connaissent les industries culturelles de Côte d’Ivoire. Certes, l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco de la ville historique de Grand Bassam et des pratiques culturelles et artistiques liées au balafon Senoufo ainsi que les nombreuses manifestations organisées en faveur de la promotion du livre, du cinéma, du patrimoine culturelle l’an dernier montrent bien qu’avec un brin de volonté politique, de grandes choses sont faisables et réalisables. Cependant, le combat pour une culture ivoirienne économiquement prospère et rentable reste entier. Comment permettre à ceux qui ont choisi les métiers des arts et de la culture de pouvoir en jouir et en vivre de manière décente? Telle est la problématique à laquelle devrait nécessairement répondre la politique culturelle du gouvernement. Auquel cas, il ne servirait à rien de décréter une année pour le livre ou pour le cinéma.
Francis Kouamé