Sur le site abritant la ‘’Grande exposition’’ des œuvres des candidats (137) au concours national d’art plastique, ‘’Les Guyzagn 2013’’, Houkami Guyzagn (structure organisatrice) a invité le samedi 12 janvier, à un Apéro Art ou rencontre autour de l’art, au Musée des civilisations de Côte d’Ivoire au Plateau. «L’art, force d’une Nation solidaire», était le thème de cette 22è rencontre (édition) autour de l’art qui a été expliqué par le critique d’art, Henri Nkoumo, par ailleurs directeur du livre et de la lecture au ministère de la Culture et de la Francophonie. Face aux artistes-participants à l’édition 2013 de ‘’Les Guyzagn’’, des artistes-peintres (Youssouf Bath, Essoh, Jaco Bleu…), Henri Nkoumo a rappelé le rôle des artistes. Celui d’être des moteurs de développement. D’où son appel aux artistes concurrents à ‘’s’approprier le thème’’. Pour illustrer son approche de l’art comme étant la force d’une Nation solidaire, Henri Nkoumi remonte l’histoire avec Picasso, mettant en évidence son œuvre ‘’Guernica’’. En Côte d’Ivoire, il cite ‘’Les 3 âges de la Côte d’Ivoire’’ du sculpteur Christian Lattier et ‘’La cité idéale’’ du peintre Youssou Bath.
«Ce sont des œuvres majeures que nous avons et qui questionnent notre présent», précise-t-il. Pour Nkoumo, l’œuvre de Picasso tout comme celle de Christian Lattier sont l’expression d’une Nation solidaire. ‘’Les 3 âges de la Côte d’Ivoire’’, aujourd’hui dans un état de souffrance, sa réhabilitation permettra, rassure Nkoumo – de rapprocher toutes les classes d’âges car, dit-il, celles-ci s’y retrouveront.
Abordant la question de la promotion de ces œuvres, Henri Nkoumo déplore le manque de discours qui les accompagne véritablement. «C’est l’information qui doit permettre d’aller vers une Nation solidaire. Il faut une politique. La production des artistes sur le champ des arts visuels n’est pas suffisamment accompagnée», a souligné le critique Nkoumo. D’où son appel aux galeries, «sans être des lieux de dépôts», d’accompagner les artistes. Beaucoup d’artistes, a témoigné l’artiste Youssouf Bath, ont travaillé dans le sens de la cohésion de leur nation. Mais, ce qu’il constate – tout comme Nkoumo, les politiques ont relégué les arts plastiques à un niveau inférieur. «C’est avec la musique que les politiciens travaillent. Pendant la caravane de la réconciliation, il n’y a pas eu un seul plasticien…Dans nos œuvres, on voit les couleurs mais derrière il y a une histoire. C’est ce que nos historiens doivent retenir», a encouragé Youssouf Bath.
Koné Saydoo
«Ce sont des œuvres majeures que nous avons et qui questionnent notre présent», précise-t-il. Pour Nkoumo, l’œuvre de Picasso tout comme celle de Christian Lattier sont l’expression d’une Nation solidaire. ‘’Les 3 âges de la Côte d’Ivoire’’, aujourd’hui dans un état de souffrance, sa réhabilitation permettra, rassure Nkoumo – de rapprocher toutes les classes d’âges car, dit-il, celles-ci s’y retrouveront.
Abordant la question de la promotion de ces œuvres, Henri Nkoumo déplore le manque de discours qui les accompagne véritablement. «C’est l’information qui doit permettre d’aller vers une Nation solidaire. Il faut une politique. La production des artistes sur le champ des arts visuels n’est pas suffisamment accompagnée», a souligné le critique Nkoumo. D’où son appel aux galeries, «sans être des lieux de dépôts», d’accompagner les artistes. Beaucoup d’artistes, a témoigné l’artiste Youssouf Bath, ont travaillé dans le sens de la cohésion de leur nation. Mais, ce qu’il constate – tout comme Nkoumo, les politiques ont relégué les arts plastiques à un niveau inférieur. «C’est avec la musique que les politiciens travaillent. Pendant la caravane de la réconciliation, il n’y a pas eu un seul plasticien…Dans nos œuvres, on voit les couleurs mais derrière il y a une histoire. C’est ce que nos historiens doivent retenir», a encouragé Youssouf Bath.
Koné Saydoo