Jeny Mezil artiste chorégraphe, Directrice du Festival Afrik Urbanats dans cet entretien lève un coin de voile sur les difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs du secteur de la danse en Côte d’Ivoire, et dévoile ses projets pour l’année 2013.
Vous démarrez la nouvelle année en trombe avec ces spectacles de danse au Goethe Institut, expliquez nous ce concept en tant que directrice du festival Afrik Urbanats, à quoi ça répond.
Ça répond à une demande de la part des danseurs qui ont besoin de se nourrir et aussi de voir leurs créations diffusées. C`est aussi une urgence pour nous d`initier en amont avec le festival d`autres rendez-vous autour de la danse, sinon cela ne servirait pas à grand chose d`assister au festival une fois l`an et voir d`autres spectacles à l`année.
Quelle est la particularité de ces troupes de danse et des pièces qui seront jouées à ces spectacles ?
Ce sont des compagnies de la Côte d`Ivoire que nous avons programmés lors de la 1er édition d`Afrik Urbanarts il était important pour Massidi Adiatou et moi même de faire un suivi car elles en ont besoin pour continuer à exister et à créer.
Ces spectacles s`inscrivent dans une série d`activités chorégraphiques devant déboucher sur la seconde édition du festival d`Afrik Urbanarts. Quel est ce plan?
En fait, il s’agit pour moi et la Compagnie N`soleh de nous prendre en charge nous mêmes en créant des lieux, des rendez-vous de danse, je suis persuadée d`ici quelques années nous remplirons les salles comme au bon vieux temps de la Côte d`Ivoire, et nous serons en mesure de nous auto-financer car pour le moment, le ministère de la Culture dit ne pas avoir les moyens. Les sponsors on n’en parle pas. On a l`impression que le coupé décalé seul et le zouglou représentent l`ensemble de la culture...
Comment entrevoyez-vous l`année 2013 en ce qui concerne la danse contemporaine en Côte d’Ivoire ?
L`année 2013 s`annonce plutôt bien car plusieurs organismes européens qui avaient arrêté pour des causes politiques de subventionner les artistes du secteur des arts vivants en Côte d`Ivoire, sont revenus...Les appels à projets sont là et nous sommes sereins. Par contre nous attendons un clin d`œil du Président de la république pour la culture. Le ministère de la Culture dit toujours on n’a pas de budget...bon le Président de la République est le seul à dire si oui ou non il ne met pas de budget à la disposition de la danse et de la chorégraphie, on attend et on espère!
M. Sih Kah
Vous démarrez la nouvelle année en trombe avec ces spectacles de danse au Goethe Institut, expliquez nous ce concept en tant que directrice du festival Afrik Urbanats, à quoi ça répond.
Ça répond à une demande de la part des danseurs qui ont besoin de se nourrir et aussi de voir leurs créations diffusées. C`est aussi une urgence pour nous d`initier en amont avec le festival d`autres rendez-vous autour de la danse, sinon cela ne servirait pas à grand chose d`assister au festival une fois l`an et voir d`autres spectacles à l`année.
Quelle est la particularité de ces troupes de danse et des pièces qui seront jouées à ces spectacles ?
Ce sont des compagnies de la Côte d`Ivoire que nous avons programmés lors de la 1er édition d`Afrik Urbanarts il était important pour Massidi Adiatou et moi même de faire un suivi car elles en ont besoin pour continuer à exister et à créer.
Ces spectacles s`inscrivent dans une série d`activités chorégraphiques devant déboucher sur la seconde édition du festival d`Afrik Urbanarts. Quel est ce plan?
En fait, il s’agit pour moi et la Compagnie N`soleh de nous prendre en charge nous mêmes en créant des lieux, des rendez-vous de danse, je suis persuadée d`ici quelques années nous remplirons les salles comme au bon vieux temps de la Côte d`Ivoire, et nous serons en mesure de nous auto-financer car pour le moment, le ministère de la Culture dit ne pas avoir les moyens. Les sponsors on n’en parle pas. On a l`impression que le coupé décalé seul et le zouglou représentent l`ensemble de la culture...
Comment entrevoyez-vous l`année 2013 en ce qui concerne la danse contemporaine en Côte d’Ivoire ?
L`année 2013 s`annonce plutôt bien car plusieurs organismes européens qui avaient arrêté pour des causes politiques de subventionner les artistes du secteur des arts vivants en Côte d`Ivoire, sont revenus...Les appels à projets sont là et nous sommes sereins. Par contre nous attendons un clin d`œil du Président de la république pour la culture. Le ministère de la Culture dit toujours on n’a pas de budget...bon le Président de la République est le seul à dire si oui ou non il ne met pas de budget à la disposition de la danse et de la chorégraphie, on attend et on espère!
M. Sih Kah