A la faveur de la célébration du millième numéro du journal qu’il dirige, Ulrich Mouahet, se livre à Le Mandat. «Le Mandat a mené des combats dans l’intérêt de tous,» défend-il. Le Directeur de publication à cœur ouvert.
Vous êtes le Directeur de publication de Le Mandat, quotidien qui célèbre aujourd’hui son 1000ème numéro. Quels sont les sentiments qui vous animent?
C’est d’abord une grande fierté que j’éprouve. Et cette fierté se situe à la remorque de celle de mon patron, monsieur Dibi Attoungbré Marcelin, ce jeune cadre qui, depuis bientôt quatre ans, déjoue tous les pronostics défavorables pour maintenir l’entreprise en vie et permet, par ricochet, aux journalistes de continuer d’exercer leur profession. C’est bien d’avoir une formation mais il est mieux de pouvoir l’exercer de façon pérenne au sein d’une entreprise. Le souci de notre Directeur général, c’est justement de garantir les emplois. Cela lui donne la force de tenir jusqu’à ce 1000ème numéro. Je suis également fier de mes collaborateurs, tous, autant qu’ils sont. Notre travail se fait à la chaîne. Chaque maillon à son importance. FORT DE Cela, je voudrais reconnaître à l’occasipon de cet événement, l’effort de ceux qui m’ont précédé à ce poste. Chacun a joué sa partition pour que nous arrivions à ce résultat.
C’est un parcours qui ne s’est pas fait sans difficultés.
Evidemment, les embûches, il y en a eues et il y en aura certainement encore. Diriger une rédaction, et par extension une entreprise de presse, c’est un exercice qu’on ne traite jamais au brouillon. Il faut travailler avec application. C’est le stress permanent. Il y a des difficultés sur tous les axes. Le plus dur, ce sont les finances. Notre cas est plus difficile parce que nous n’avons aucun soutien. Je vous épargne expressément les autres difficultés liées à notre ligne éditoriale.
Justement, le journal est jugé proche du PDCI-RDA. Quelle est la contribution que vous recevez de ce parti ?
Le Mandat est un journal édité par une entreprise de presse, en l’occurrence, Horizon Média. C’est donc une affaire privée. Mais vous l’avez souligné, notre ligne éditoriale épouse les idéaux promus par le président Félix Houphouët- Boigny dont l’héritage politique est le PDCI-RDA. Nous sommes donc proches de cette formation politique tout en restant ouverts à toutes les autres sensibilités. Jusqu’à présent, nous ne recevons aucune aide directe du PDCI-RDA. Mais nous avons la caution morale du président Henri Konan Bédié. C’est hautement important pour nous .Ce que nous demandons aux militants de ce parti, c’est de s’approprier tout simplement le journal. Qu’ils le prennent chaque matin comme ils le font pour le pain du petit déjeuner et qu’ils nous associent pleinement à toutes leurs activités. Qu’ils prennent tous les jours chacun son numéro de Le Mandat. Cela nous aiderait à faire davantage la promotion de ce parti bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne et de ses cadres.
Vous avez la réputation d’un journal qui donne l’information avec une longueur d’avance. Ce que vous annoncez s’avère toujours vrai...
Cela relève d’un réseau très étendu et suffisamment fiable. Notre notoriété s’est d’ailleurs construite autour de la crédibilité de nos informations. Nous fouillons beaucoup, recoupons toutes les informations qui nous parviennent avant d’en donner un crédit. Nous avons le devoir de servir la vérité et, à tout le moins l’objectivité à nos lecteurs. C’est ce à quoi nous nous employons chaque jour. Quand vous prenez les nominations à de hauts postes de responsabilité, tout ce qui touche les élections etc., nous donnons toujours l’information juste. La dernière concerne la date butoir des dépôts de candidatures aux élections locales. Nous avons reçu de nombreux coups de fil d’encouragement et de félicitation, parque nous avons écrit vrai.
Les perspectives après la célébration de ce 1000ème numéro ?
Nous avons ouvert déjà les chantiers d’un grand groupe de presse, parce que nous nourrissons de grandes ambitions. Nous allons pleinement prendre notre part dans le développement de la Côte d’Ivoire qui repose désormais sur les collectivités locales. Depuis novembre 2012, nous avons un deuxième titre sur le marché. C’est l’Express, le magazine qui va accompagner les Conseils régionaux et les mairies dans leurs actions de développement. C’est la vitrine des artisans de développement. Il a pour rôle de rapporter, chaque mois aux populations, les actions menées par les élus locaux à leurs profits. Sa diffusion s’étend au delà des frontières de la Côte d’Ivoire. C’est un produit qui va s’écouler dans tout l’espace UEMOA. Une tribune d’échange d’expériences positives entre les collectivités locales de l’espace UEMOA. C’est l’occasion pour nous d’inviter les candidats têtes de listes, qu’ils soient issus des partis politiques ou indépendants à venir souscrire à un abonnement dès maintenant afin que nous les accompagnions tout le long de leur mandat. C’est le support de référence pour leurs activités.
Vous évoquiez tantôt des difficultés de parcours. Si vous avez tenu, c’est certainement grâce à quelques coups de pouce, si petits soient-ils...
Oui, évidemment. A Le Mandat, nous avons toujours la reconnaissance du ventre et de la ligne (rire). Chez nous, tout se fait dans la transparence. C’est un esprit créé par le Directeur général lui-même. Lorsqu’il reçoit un présent ou ou une félicitation, quelqu’en soit la source, il en informe ses plus proches collaborateurs. A commencer par moi. Ici, ce qu’on pourrait appeler coups de pouce, ce sont de petits dons faits par des personnalités au DG, souvent par amitié. C’est vraiment rare mais cela existe. Ce qui importe pour nous, c’est le symbole du geste. Et pendant que vous m’en donnez l’occasion, j’en profite pour adresser les remerciements de la direction générale à toutes les personnalités qui ont souvent eu ce geste de générosité à notre égard. Nos remerciements vont, avant tout, à l’endroit du président Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA qui nous donne sa caution morale. Nous saluons également la direction financière du parti, dirigée par le jeune cadre, Désiré N’zi Assamoi qui a fait de nous, l’un des supports officiels du PDCI. Nous témoignons notre infinie reconnaissance à tous les annonceurs qui nous accompagnent depuis l’entame de notre parcours. Nous avons, plus que jamais, besoin d’eux pour poursuivre notre marche sur les sentiers de nos ambitions. Nous disons merci enfin, à tous nos lecteurs. A Abidjan comme à l’intérieur du pays. Leur soutien par l’achat de nos journaux constitue le substrat de notre existence. Qu’ils nous pardonnent nos fautes et nos erreurs qui leur ont souvent fait du tort. Notre intention n’a jamais été de les heurter.
Interview réalisée par K. Sogbé
Vous êtes le Directeur de publication de Le Mandat, quotidien qui célèbre aujourd’hui son 1000ème numéro. Quels sont les sentiments qui vous animent?
C’est d’abord une grande fierté que j’éprouve. Et cette fierté se situe à la remorque de celle de mon patron, monsieur Dibi Attoungbré Marcelin, ce jeune cadre qui, depuis bientôt quatre ans, déjoue tous les pronostics défavorables pour maintenir l’entreprise en vie et permet, par ricochet, aux journalistes de continuer d’exercer leur profession. C’est bien d’avoir une formation mais il est mieux de pouvoir l’exercer de façon pérenne au sein d’une entreprise. Le souci de notre Directeur général, c’est justement de garantir les emplois. Cela lui donne la force de tenir jusqu’à ce 1000ème numéro. Je suis également fier de mes collaborateurs, tous, autant qu’ils sont. Notre travail se fait à la chaîne. Chaque maillon à son importance. FORT DE Cela, je voudrais reconnaître à l’occasipon de cet événement, l’effort de ceux qui m’ont précédé à ce poste. Chacun a joué sa partition pour que nous arrivions à ce résultat.
C’est un parcours qui ne s’est pas fait sans difficultés.
Evidemment, les embûches, il y en a eues et il y en aura certainement encore. Diriger une rédaction, et par extension une entreprise de presse, c’est un exercice qu’on ne traite jamais au brouillon. Il faut travailler avec application. C’est le stress permanent. Il y a des difficultés sur tous les axes. Le plus dur, ce sont les finances. Notre cas est plus difficile parce que nous n’avons aucun soutien. Je vous épargne expressément les autres difficultés liées à notre ligne éditoriale.
Justement, le journal est jugé proche du PDCI-RDA. Quelle est la contribution que vous recevez de ce parti ?
Le Mandat est un journal édité par une entreprise de presse, en l’occurrence, Horizon Média. C’est donc une affaire privée. Mais vous l’avez souligné, notre ligne éditoriale épouse les idéaux promus par le président Félix Houphouët- Boigny dont l’héritage politique est le PDCI-RDA. Nous sommes donc proches de cette formation politique tout en restant ouverts à toutes les autres sensibilités. Jusqu’à présent, nous ne recevons aucune aide directe du PDCI-RDA. Mais nous avons la caution morale du président Henri Konan Bédié. C’est hautement important pour nous .Ce que nous demandons aux militants de ce parti, c’est de s’approprier tout simplement le journal. Qu’ils le prennent chaque matin comme ils le font pour le pain du petit déjeuner et qu’ils nous associent pleinement à toutes leurs activités. Qu’ils prennent tous les jours chacun son numéro de Le Mandat. Cela nous aiderait à faire davantage la promotion de ce parti bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne et de ses cadres.
Vous avez la réputation d’un journal qui donne l’information avec une longueur d’avance. Ce que vous annoncez s’avère toujours vrai...
Cela relève d’un réseau très étendu et suffisamment fiable. Notre notoriété s’est d’ailleurs construite autour de la crédibilité de nos informations. Nous fouillons beaucoup, recoupons toutes les informations qui nous parviennent avant d’en donner un crédit. Nous avons le devoir de servir la vérité et, à tout le moins l’objectivité à nos lecteurs. C’est ce à quoi nous nous employons chaque jour. Quand vous prenez les nominations à de hauts postes de responsabilité, tout ce qui touche les élections etc., nous donnons toujours l’information juste. La dernière concerne la date butoir des dépôts de candidatures aux élections locales. Nous avons reçu de nombreux coups de fil d’encouragement et de félicitation, parque nous avons écrit vrai.
Les perspectives après la célébration de ce 1000ème numéro ?
Nous avons ouvert déjà les chantiers d’un grand groupe de presse, parce que nous nourrissons de grandes ambitions. Nous allons pleinement prendre notre part dans le développement de la Côte d’Ivoire qui repose désormais sur les collectivités locales. Depuis novembre 2012, nous avons un deuxième titre sur le marché. C’est l’Express, le magazine qui va accompagner les Conseils régionaux et les mairies dans leurs actions de développement. C’est la vitrine des artisans de développement. Il a pour rôle de rapporter, chaque mois aux populations, les actions menées par les élus locaux à leurs profits. Sa diffusion s’étend au delà des frontières de la Côte d’Ivoire. C’est un produit qui va s’écouler dans tout l’espace UEMOA. Une tribune d’échange d’expériences positives entre les collectivités locales de l’espace UEMOA. C’est l’occasion pour nous d’inviter les candidats têtes de listes, qu’ils soient issus des partis politiques ou indépendants à venir souscrire à un abonnement dès maintenant afin que nous les accompagnions tout le long de leur mandat. C’est le support de référence pour leurs activités.
Vous évoquiez tantôt des difficultés de parcours. Si vous avez tenu, c’est certainement grâce à quelques coups de pouce, si petits soient-ils...
Oui, évidemment. A Le Mandat, nous avons toujours la reconnaissance du ventre et de la ligne (rire). Chez nous, tout se fait dans la transparence. C’est un esprit créé par le Directeur général lui-même. Lorsqu’il reçoit un présent ou ou une félicitation, quelqu’en soit la source, il en informe ses plus proches collaborateurs. A commencer par moi. Ici, ce qu’on pourrait appeler coups de pouce, ce sont de petits dons faits par des personnalités au DG, souvent par amitié. C’est vraiment rare mais cela existe. Ce qui importe pour nous, c’est le symbole du geste. Et pendant que vous m’en donnez l’occasion, j’en profite pour adresser les remerciements de la direction générale à toutes les personnalités qui ont souvent eu ce geste de générosité à notre égard. Nos remerciements vont, avant tout, à l’endroit du président Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA qui nous donne sa caution morale. Nous saluons également la direction financière du parti, dirigée par le jeune cadre, Désiré N’zi Assamoi qui a fait de nous, l’un des supports officiels du PDCI. Nous témoignons notre infinie reconnaissance à tous les annonceurs qui nous accompagnent depuis l’entame de notre parcours. Nous avons, plus que jamais, besoin d’eux pour poursuivre notre marche sur les sentiers de nos ambitions. Nous disons merci enfin, à tous nos lecteurs. A Abidjan comme à l’intérieur du pays. Leur soutien par l’achat de nos journaux constitue le substrat de notre existence. Qu’ils nous pardonnent nos fautes et nos erreurs qui leur ont souvent fait du tort. Notre intention n’a jamais été de les heurter.
Interview réalisée par K. Sogbé