Reporters sans frontières, a fait récemment le classement mondial de la liberté de la presse. La Côte d’Ivoire qui depuis 2003, était à la queue du classement fait un bond prodigieux et occupe la 96ème place, au lieu de la 159ème qu’elle occupait. Cette progression est le fruit du dénouement de la crise postélectorale, qui était sapée par des arrestations, des maisons de presse incendiées etc. Le Mali en pleine guerre enregistre la plus forte chute du classement suite aux évènements qui la secoue depuis 2012 (coup d’Etat militaire du 22 mars, prise du nord du pays par les touaregs). Le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal et le Bénin, occupent respectivement les 43ème, 46ème, 59ème et 79ème places. Le pays le plus puissant de l’Afrique de l’ouest, le Nigéria tourne autour de la 115ème place. Au regard de ces classements, la liberté de la presse connaît un traitement particulier selon que les Etats soient en guerre ou pas. Les conflits apparaissent donc comme des baromètres pour mesurer la liberté de la presse. L’Europe qui vit une stabilité politique est toujours en tête du peloton. La Finlande, les Pays-Bas et la Norvège occupent chacun les premier, deuxième et troisième rangs. Selon reporters sans frontières, 2012 a été l’année la plus meurtrière jamais enregistrée des journalistes. La Syrie de Bachar Al Assad se trouve au fond de l’abîme : 176ème place, donc dernière de la classe dans la liberté de la presse. Après elle, vient la somalie à la 175ème place mondiale.
B.T.
B.T.