L’hôtel Harmattan qui a fait depuis de longues années, la fierté de Bouaké est en lambeau. Presque résiduel depuis les années 1990 à 2000, cet édifice hôtelier a succombé sous le coup de la rébellion de 2002. L’image que présente cet hôtel est aujourd’hui hideuse. C’est plutôt un bâtiment crasseux qu’il nous donne d’apercevoir. Tout a été emporté par des voyous lors de la crise. Vitres, climatisations, tapis et autres accessoires ont été démontés par ces scélérats. A ses alentours, des commerçants sont installés sur instruction des magistères de la commune. Mais aujourd’hui, cet espace est source de conflit. En effet, depuis sa ruine, des personnes véreuses, sans le consentement des actionnaires ont mis en vente l’hôtel. Qui d’ailleurs, faut-il le préciser n’a pas mis du temps pour trouver un repreneur. Depuis l’élection présidentielle et le retour à la normalité en Côte d’Ivoire, une équipe d’actionnaires s’est rendue sur ce site pour plus d’information et en avoir le cœur net. Mais ces émissaires se sont rendu compte de l’effectivité du rachat de l’hôtel. toutefois, les actionnaires qui n’entendent pas lâcher du leste, demandent l’annulation de cette «vente illégale» et qui, à leur sens, n’est que «de l’usurpation». Qui a eu l’idée de vendre l’hôtel des actionnaires sans suivre une procédure judiciaire ? Pour l’heure, les actionnaires ont décidé de saisir les juridictions compétentes dans les tout prochains jours avec toutes les preuves afférentes. En attendant, l’équipe est retournée tout en espérant trouver au plus vite, une solution.
Bosco de Paré
Bosco de Paré