En sa séance du 25 janvier 2013, le Conseil national de la Presse (CNP) a fini par admettre l’évidence. A savoir que le quotidien L’Alternative, dont la parution a été suspendue depuis le 30 novembre 2012 pour des raisons techniques, n’a pas refusé de publier un droit de réponse de la Fondation Friedrich Ebert. Pour preuve, par la décision n°028 de ce 25 janvier, « le CNP rapporte sa décision n°022 du 18 décembre 2012 portant sanction pécuniaire applicable à La Refondation-SA, éditeur du quotidien L’Alternative », peut-on lire dans la lettre de notification adressée, le 30 janvier 2013, par l’organe de régulation au Directeur général par intérim de La Refondation S.A, M. César Etou. Le groupe de presse Notre Voie se voit ainsi soulagé d’une amende de 3 millions FCFA à lui infligé pour « refus de publier un droit de réponse ». Le CNP donne ainsi raison à César Etou, qui avait exercé, le 25 décembre 2012, « un recours gracieux aux fins d’annulation pure et simple de cette décision », arguant que le collège des conseillers a été induit en erreur pour prendre une telle décision.
Selon le DG de La Refondation-SA, le mardi 27 novembre 2012, le quotidien L’Alternative a publié un article intitulé «Réconciliation nationale : 8 partis politiques exigent la libération de Laurent Gbagbo ». Le 28 novembre, la Fondation Friedrich Ebert a adressé à Bamba Franck Mamadou, Directeur de la publication (DP) du groupe de presse Notre Voie, une lettre de protestation annonçant « un droit de réponse » en préparation. Ce même 28 novembre, le DP a joint au téléphone les responsables de la Fondation Friedrich Ebert pour leur demander de faire vite car le quotidien allait suspendre sa parution dès le 30 novembre. Mieux, le 29 novembre, le DP les a joints à nouveau, au téléphone, pour s’inquiéter de leur silence. Peine perdue, le dernier numéro de L’Alternative a été publié le 30 novembre 2012 sans que le droit de réponse ne parvienne au Groupe de presse Notre Voie. La démarche du DP a été vaine. C’est une semaine après la fermeture de L’Alternative que la Fondation Friedrich Ebert a remis aux vigiles du siège social de La Refondation S.A, un courrier portant la mention « droit de réponse ». C’était trop tard !
Pour M. César Etou, celui qui a déposé ce droit de réponse a seulement réussi à induire en erreur le CNP qui, le 18 décembre, a conclu, malheureusement sans entendre le DP de L’Alternative, qu’« il est constant que le quotidien L’Alternative a refusé de publier le droit de réponse de la Fondation et que Le quotidien L’Alternative, en décidant d’ignorer le droit de réponse de la Fondation Friedrich Ebert, fait entorse à la loi ». D’où l’amende de 3 millions FCFA infligée à l’entreprise.
« Dans le recours que nous avons exercé pour faire annuler cette décision, nous avons produit tous les documents attestant que La Refondation-SA n’a pas reçu le droit de réponse à temps, et que nos efforts auprès de la Fondation Friedrich Ebert pour avoir ce texte et le publier ont été vains », explique le DG de La Refondation-SA. « La décision du CNP est sans objet », précise le CNP pour lever sa sanction. Tout est bien qui finit bien.
Koukougnon Zabril
Selon le DG de La Refondation-SA, le mardi 27 novembre 2012, le quotidien L’Alternative a publié un article intitulé «Réconciliation nationale : 8 partis politiques exigent la libération de Laurent Gbagbo ». Le 28 novembre, la Fondation Friedrich Ebert a adressé à Bamba Franck Mamadou, Directeur de la publication (DP) du groupe de presse Notre Voie, une lettre de protestation annonçant « un droit de réponse » en préparation. Ce même 28 novembre, le DP a joint au téléphone les responsables de la Fondation Friedrich Ebert pour leur demander de faire vite car le quotidien allait suspendre sa parution dès le 30 novembre. Mieux, le 29 novembre, le DP les a joints à nouveau, au téléphone, pour s’inquiéter de leur silence. Peine perdue, le dernier numéro de L’Alternative a été publié le 30 novembre 2012 sans que le droit de réponse ne parvienne au Groupe de presse Notre Voie. La démarche du DP a été vaine. C’est une semaine après la fermeture de L’Alternative que la Fondation Friedrich Ebert a remis aux vigiles du siège social de La Refondation S.A, un courrier portant la mention « droit de réponse ». C’était trop tard !
Pour M. César Etou, celui qui a déposé ce droit de réponse a seulement réussi à induire en erreur le CNP qui, le 18 décembre, a conclu, malheureusement sans entendre le DP de L’Alternative, qu’« il est constant que le quotidien L’Alternative a refusé de publier le droit de réponse de la Fondation et que Le quotidien L’Alternative, en décidant d’ignorer le droit de réponse de la Fondation Friedrich Ebert, fait entorse à la loi ». D’où l’amende de 3 millions FCFA infligée à l’entreprise.
« Dans le recours que nous avons exercé pour faire annuler cette décision, nous avons produit tous les documents attestant que La Refondation-SA n’a pas reçu le droit de réponse à temps, et que nos efforts auprès de la Fondation Friedrich Ebert pour avoir ce texte et le publier ont été vains », explique le DG de La Refondation-SA. « La décision du CNP est sans objet », précise le CNP pour lever sa sanction. Tout est bien qui finit bien.
Koukougnon Zabril