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Société Publié le lundi 4 février 2013 | Le Temps

Non payement des droits après licenciement : les ex agents des structures de réinsertions crient famine

© Le Temps Par Aristide
Palais présidentiel: le Conseil national de sécurité s`est réuni sous la présidence du chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara
Mardi 28 août 2012. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Première réunion du Conseil national de sécurité (CNS), sous la présidence du chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara. Photo : Alain-Richard Donwahi, le secrétaire du Conseil national de sécurité (CNS)
Les agents licenciés des structures de réinsertion dissoutes (Pnrrc, Pscn, Fns, Anarrec) peinent encore à entrer en possession de l’intégralité de leurs droits de licenciement et de leur certificat de travail. Le vendredi 1er février, ils se sont retrouvés en grand nombre au siège de l’autorité du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion (Addr) que dirige Fidel Sarassoro. Comme à leur habitude, ils sont venus mettre la pression et interpeller le secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité (Cns), Alain Donwahi, sur leur volonté d’intégrer l'institution. Par ailleurs les agents licenciés réclament la délivrance d’un certificat de travail pour la quête d'un nouvel emploi. «Ce document aurait dû être délivré aux agents au moment où on leur remettait les courriers de fin de contrat.

C’est un document qui atteste de l’expérience professionnelle des agents que réclame des employeurs.» Soutient un agent licencié qui a voulu garder l’anonymat. A l’occasion les licenciés ont fustigé le non respect des promesses du secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité. Selon un ex-agent des structures de réinsertions, depuis qu'ils sont au chômage, personne n'a encore obtenu le paiement de ses droits ainsi que les dommages et intérêts. Sans compter les agents qui n’ont pas encore perçu leurs arriérés de salaires. Res.Une situation qui ne manque pas de les irriter. En effet, à la dissolution des structures de réinsertion et de remobilisation, il avait été clairement indiqué que le paiement des arriérés de salaires et des droits était un acquis. D’où vient-il que l’Etat ait du mal à honorer ses engagements ? S’interrogent les licenciés qui dénoncent des omissions dans le payement des deux mois d’arriérés. Toute chose qui ne fait qu’accroitre la colère des 400 agents jetés à la rue par le régime Ouattara.

Paterne Ougueye Yves
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