Le Réseau Africain pour la Jeunesse Entreprenante et Solidaire (RAJES) a organisé une conférence de presse, le samedi 26 janvier 2013, à son siège à Treichville. Le RAJES, en tant qu’association œuvrant par la défense des droits des Petites et Moyennes Entreprises (PME) avec à sa tête Ouattara Navaga, a dénoncé la nouvelle loi (en vigueur depuis le 12 janvier) sur l’augmentation de l’impôt minimum forfaitaire (IMF) en Côte d’Ivoire. «Cet impôt est passé de 2 millions à 3 millions de FCFA pour le minimum et 30 millions à 35 millions de FCFA pour le maximum», s’est-il offusqué. Pour Ouattara Navaga, il est important que l’Etat de Côte d’Ivoire allège le coût de l’impôt des PME ‘’au risque de les voir mourir de leur belle mort au bout de quelques années’’. ‘’On ne peut pas vouloir le beurre, l’argent du beurre et le prix de la laitière’’, a-t-il laissé entendre. De son avis, 20% à 50% des PME connaissent des problèmes de financement du fait de l’impôt à payer. C’est pour cette raison que RAJES souhaite que les autorités compétentes suspendent momentanément cette loi de finance comme elles l’ont fait en 2007, sur le régime de l’IGR (impôt général sur revenu). «Nous voulons que l’Etat maintienne la fiscalité à 2 millions de FCFA jusqu’en 2015, parce que les PME ont subi la crise», a souligné le président. Toutefois, il n’ a pas manqué de saluer les efforts fournis par les autorités au niveau des actes de formation des sociétés même s’il voudrait que dans le cadre des PME elle soit affranchie des pénalités relatives à la facture normalisée en Côte d’Ivoire. ‘’Si notre pays se veut émergent à l’horizon 2020, cela se fera avec les PME, car c’est elles qui emploient plus de personnes en Côte d’Ivoire’’, a-t-il conclu.
S.K
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