L’école ivoirienne qui demande déjà à être “revisitée” est mise en mal depuis quelques jours. Le débat en Europe cette semaine est le vote des lois sur le mariage homosexuel en France et en Angleterre tandis que la Russie corse ses lois sur les propagandistes de l’homosexualité. Chez nous, notre assemblée a adopté ce qui sera certainement la loi la plus “maladroite” de la législature. Toutes choses qui invitent à lire l’interpellation de Maximus Léo ci-dessous.
La préoccupation que nous avons, voire notre seule obsession c’est de singer ce qui se fait ailleurs, surtout en Occident. On dit en Occident que l’enfant est roi et que par conséquent on doit éviter de lui infliger la moindre correction corporelle. Aussitôt, nous suivons, qui prétendons posséder tout le savoir occidental ou que nous ne devons rien manquer de ce savoir. Combien de temps passe-t-on à expliquer à la radio et à la télévision dans les pays dits évolués ( ?) de l’Occident leurs droits aux enfants sans jamais mettre le moindre accent sur leurs devoirs. Ainsi, il suffit qu’un enfant, si amplement informé parce qu’il a reçu une gifle se mette à hurler pour ameuter tous les voisins et tout le quartier, pour qu’arrive aussitôt la police qui embarque sans ménagement le pauvre parent qui a voulu mettre son enfant sur le droit chemin.
Comme je l’ai mentionné dans ces mêmes colonnes, un enfant peut dire « ta gueule » à son père ou à sa mère ou bien papa ou maman tu me casses les pieds, cela paraitra tout à fait normal, puisque l’enfant est roi ! Et dans ce cas il n’est pas mal élevé : il a du caractère ! Je ne souhaite certes pas qu’on revienne au système du PATERFAMILIAS romain qui prévalait il y a plus de trois mille ans et qui donnait droit de vie et de mort du père sur son enfant, mais de là à laisser s’exercer une certaine forme de liberté qui ressemble étrangement à l’inconduite voire à la débauche, il y a un pas un pas si non un fossé qu’il est dangereux de franchir !
On m’a raconté l’histoire (vraie) d’une femme qui vivait en France avec son fils, insupportable à souhait tant à la maison qu’en classe. Et puis, l’idée lui est venue d’envoyer ce fils passer des vacances en Afrique dans sa famille. Naturellement, lorsque cet enfant faisait une bêtise, ses cousins qui ne s’en lassaient pas compter lui “flanquaient” la correction qu’il méritait. Puis, l’enfant retourne en France à la rentrée scolaire. Un jour, la maîtresse appelle la mère pour lui dire qu’elle ne reconnaissait plus l’enfant, devenu archi poli et discipliné. Et la mère de répondre : « ce que vous interdisez sans discernement chez vous est encore d’actualité chez nous et mon fils s’est frotté à cette réalité. »
La maîtresse répondit toute confuse : « vous avez raison madame ! » Il est hors de question qu’on passe son temps à battre un enfant pour un oui ou pour un non, le transformant en punching-ball, mais il est inadmissible qu’on ne soit même pas autorisé à donner une gifle ou une fessée à un enfant lorsqu’il le mérite.
Des lois interdisent même la fessée dans certains pays au motif que la fessée peut être mortelle sans se dire qu’il vaut mieux avoir un enfant sur 10 000 morts à la suite d’une fessée plutôt que d’avoir un délinquant parce qu’on n’a pu lui donner à temps la correction qu’il faut. Dans d’autres pays, afin d’échapper à la « cruelle autorité des parents », des fillettes de 13 ans se font faire un enfant devenant ainsi autonomes ! on s’est rendu compte un peu tard de l’énorme bêtise qui était ainsi faite, ces « bébés-mères » ne sachant même pas comment élever leurs enfants ! Que de gâchis on a ainsi fait en croyant protéger l’enfant alors qu’à moins qu’on ait affaire à des monstres, les parents, même en étant durs, ne veulent que le bien de leurs enfants. Je me souviens de cette émission de monsieur Alain DECAUX relativement au mariage du grand Victor HUGO auquel était opposée sa mère. Victor HUGO a dû s’incliner parce que, ajouta Alain DECAUX, « à cette époque on obéissait à ses parents. » Faire régner la discipline dans une maison est la chose première et indispensable à laquelle doivent tendre les parents et il est incompréhensible que des gens « décident » qu’ils comprennent mieux les enfants, qu’ils en sont les grands spécialistes au point de laisser le désordre et la zizanie s’installer à la maison. J’ai suivi il n’ya pas si longtemps que cela une colonie de vacance organisée en Inde au profit d’enfant difficiles. J’ai alors vu des enfants pleurer à chaudes larmes lorsqu’ils se sont rendus compte de la vénération dont entouraient leurs parents les enfants indiens. Tous ces enfants difficiles, ont pris sans exception, la ferme résolution d’entourer leurs parents de plus d’amour et de respect à leur retour en France. C’est dire qu’aucun peuple, surtout en raison de son évolution technique et technologique, ne peut prétendre détenir la vérité absolue ayant valeur universelle et devant être imposée à tout l’univers. En Afrique, l’amour et le respect religieux des parents, le véritable culte du droit d’ainesse, le règlement des conflits par le dialogue d’où la multiplication des alliances entre les ethnies pour éviter des conflits sanglants, la gestion et l’administration des sociétés par le consensus, la notabilité entourant le chef ou le roi devant être à l’écoute pour bien informer le roi pour de sages décisions sont des principes sacro-saints qui réglaient la vie dans la société et dans la cité.
C’est pourquoi nous sommes ahuris et désorientés lorsque des religions prônant un Dieu d’Amour, tolérant et miséricordieux, ne peuvent rien régler sans que des vies humaines ne soient inutilement sacrifiées, comme si ce Dieu à qui on attribue toute puissance ne peut pas punir celui qui l’a offensé. « Tuez-les tous » disait l’autre pendant la guerre des religions en France, « Dieu reconnaîtra les siens ». Pourquoi ne veut-on donc pas laisser Dieu agir et qu’on décide d’agir absolument à sa place ?
Sommes-nous plus savants et plus sages que Dieu ? Qu’est-ce qu’il avait raison Voltaire lorsqu’il écrivait qu’ « on n’a jamais connu chez les Romains la folie horrible des guerres de religion… » « Marius et Sylla, Pompée et César, Antoine et Auguste ne se battaient point pour décider si le flamen devait porter sa chemise par-dessus sa robe, ou sa robe par-dessus sa chemise, et si les poulets sacrés devaient manger et boire, ou bien manger seulement, pour qu’on prît les augures… » Nous nous échinons à nous entredéchirer alors que l’Etre Suprême, le Dieu Tout Puissant, est en mesure en une fraction de seconde de résoudre tout ce qui le contrarie. Alors l’existence de ces sectes sanguinaires et abominables fait-elle vraiment partie de notre belle Afrique faite de tolérance, de dialogue et de paix ? La bêtise humaine se permet tout et tente de tout justifier sans jamais y parvenir car Dieu seul connait les secrets de la vie et ceux de l’avenir ! Si notre belle sagesse africaine pouvait revenir ! Aujourd’hui, le débat dans les sociétés « développées et évoluées » se situe ailleurs.
Les hommes ont-ils eu tort, pendant des millénaires de trouver inacceptables des pratiques qui sont aujourd’hui la marque des pays et des peuples « évolués et avancés. » Il y a de cela quelques années, c’était un véritable crime de lèse majesté de coucher un enfant sur le dos. De doctes personnages avaient décidé que l’enfant s’étoufferait si l’envie lui prenait de vomir. Il fallait donc coucher l’enfant sur le ventre ou sur le côté. On se rendit très vite compte que cette pratique infligée au peuple par ces savants qui n’avaient en réalité rien à faire était plus dangereuse que ce que l’homme, de façon instinctive a toujours pratiqué. Les enfants mouraient à la pelle et il a fallu revenir à la raison. Il est même dommage que ces pseudos savants n’aient pas tous été enfermés dans des asiles d’aliénés. J’étais encore tout petit lorsque le biberon fit son apparition sous nos cieux.
On n’hésita pas à sortir la publicité mensongère selon laquelle le lait du biberon était supérieur au lait maternel. Naturellement, comme nous savons si bien le faire, ce fut la ruée vers les biberons pour que les pères gardassent le plaisir d’être les seuls à toucher et à…taiter leurs épouses. Là également, on se rendit compte du mensonge grossier de ces laboratoires qui, pour vendre leurs produits ne s’embarrassèrent point de scrupules pour sortir pareil mensonge. Les enfants devinrent plus vulnérables faute d’anticorps et bien entendu, la mortalité infantile décupla même dans les pays évolués (?)
Il n’est pas étonnant que parlant des déferlements de mai 1968, un ancien chef d’Etat africain hélas aujourd’hui disparu, émit l’idée que les enfants, à cause du biberon, avaient tous « des instincts bovins ! » Récemment, sur une de ces fameuses radios du monde, j’étais surpris d’apprendre qu’un progressiste venait d’être élu à la tête de l’Eglise anglicane, l’Archevêque de Canterbury en dehors de la Reine bien sûr, le vrai chef de cette Eglise. J’étais curieux de savoir d’où venait le « progressisme » de cet archevêque quand on sait que cette Eglise a failli connaître un schisme entre fidèles occidentaux et fidèles africains. J’apprenais, décontenancé que cet archevêque était progressiste parce qu’il était pour le mariage homosexuel !
En d’autres termes, avec le nouveau chef de l’Eglise anglicane, la Bible n’était plus un menu mais un met à la carte. On lit en effet dans Lévitique XIX,22 : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination » et dans Lévitique XX,13 : « L’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination, qu’ils ont tous deux commise, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux. » La Bible des Anglicans a-t-elle été expurgée de ces passages pour que l’Archevêque de Canterbury se range du côté des homosexuels ? Aujourd’hui, dans les sociétés occidentales « développées civilisées et cultivées », ceux qui se battent pour se marier et adopter des enfants ne sont plus les couples dits hétérosexuels mais les homosexuels. Et gare à celui qui dira à un homosexuel qu’il est homosexuel ! Il aura commis le crime d’homophobie passible d’amende et de prison. Concernant les couples dits hétérosexuels, les textes pour protéger leur mariage sont tels qu’ils ont plutôt tendance à ne plus se marier. On préfère, à défaut d’être concubin ou concubine, compagnon et compagne même dans les plus hautes sphères des Etats. Il n’y a plus que les personnes du même sexe qui se bousculent au portillon pour se marier (?) et adopter (?) des enfants. On nous dira ensuite qu’une telle adoption n’a aucun effet sur l’enfant qui demeure libre de choisir après avoir pendant dix-huit (18) ans vu, observé ces parents d’un autre genre dans leur mode de vie. On nous laisse également entendre qu’on ne devient pas homosexuel mais qu’on nait homosexuel. Balivernes que tout cela ! Toutes les radios et télévisions du monde occidental se livrent désormais ouvertement à cette croisade pour la promotion et le développement de la communauté ( ?) homosexuelle. Ces homosexuels prétendent ne mener aucune action pour le développement et le rayonnement de leur groupe eux qui pourtant disaient sur une radio, il n’y a pas très longtemps que deux pays en Afrique vont bientôt adopter des lois pour le mariage et la consolidation des homosexuels en Afrique : l’Afrique du Sud et la Côte-d’Ivoire ! Je suis donc étonné devant le silence étrange de nos dirigeants qui savent bien que ces pratiques sont aux antipodes de nos cultures et de nos civilisations. Seuls quelques pays anglophones ont osé prendre position dans cette affaire, sur qui on a tiré à boulets rouges à travers les médias occidentaux unis pour défendre cette « noble (???) » cause commune. Un enfant appellera un de ses pères ( ?) maman et une de ses mère ( ?) papa. Et il faut suivre sinon on est un peuple attardé, médiéval voir préhistorique.
Il est heureux que lorsqu’on a posé la question à un avionneur français, il ait répondu sans ambages : « l’écroulement de la Grèce résulte de la décroissance des hommes pour en assurer la défense. Les hommes se mariaient entre eux et les femmes entre elles. Qui allait fournir les hommes pour alimenter les fameux hoplites de la Grèce Antique ? » Il est dommage que tous les signes de décadence et de déliquescence soient vus, par ceux entre les mains de qui se trouvent tous les médias, comme des marques de progrès (?). On nous apprend que ce philosophe célèbre de la Grèce antique a été condamné à boire la cigüe parce qu’il pervertissait la jeunesse ! Que nous faut-il encore pour réagir nous Africains, toujours à la remorque de l’Occident et pas toujours dans ce qu’il a de plus noble !
Maximus Leo
La préoccupation que nous avons, voire notre seule obsession c’est de singer ce qui se fait ailleurs, surtout en Occident. On dit en Occident que l’enfant est roi et que par conséquent on doit éviter de lui infliger la moindre correction corporelle. Aussitôt, nous suivons, qui prétendons posséder tout le savoir occidental ou que nous ne devons rien manquer de ce savoir. Combien de temps passe-t-on à expliquer à la radio et à la télévision dans les pays dits évolués ( ?) de l’Occident leurs droits aux enfants sans jamais mettre le moindre accent sur leurs devoirs. Ainsi, il suffit qu’un enfant, si amplement informé parce qu’il a reçu une gifle se mette à hurler pour ameuter tous les voisins et tout le quartier, pour qu’arrive aussitôt la police qui embarque sans ménagement le pauvre parent qui a voulu mettre son enfant sur le droit chemin.
Comme je l’ai mentionné dans ces mêmes colonnes, un enfant peut dire « ta gueule » à son père ou à sa mère ou bien papa ou maman tu me casses les pieds, cela paraitra tout à fait normal, puisque l’enfant est roi ! Et dans ce cas il n’est pas mal élevé : il a du caractère ! Je ne souhaite certes pas qu’on revienne au système du PATERFAMILIAS romain qui prévalait il y a plus de trois mille ans et qui donnait droit de vie et de mort du père sur son enfant, mais de là à laisser s’exercer une certaine forme de liberté qui ressemble étrangement à l’inconduite voire à la débauche, il y a un pas un pas si non un fossé qu’il est dangereux de franchir !
On m’a raconté l’histoire (vraie) d’une femme qui vivait en France avec son fils, insupportable à souhait tant à la maison qu’en classe. Et puis, l’idée lui est venue d’envoyer ce fils passer des vacances en Afrique dans sa famille. Naturellement, lorsque cet enfant faisait une bêtise, ses cousins qui ne s’en lassaient pas compter lui “flanquaient” la correction qu’il méritait. Puis, l’enfant retourne en France à la rentrée scolaire. Un jour, la maîtresse appelle la mère pour lui dire qu’elle ne reconnaissait plus l’enfant, devenu archi poli et discipliné. Et la mère de répondre : « ce que vous interdisez sans discernement chez vous est encore d’actualité chez nous et mon fils s’est frotté à cette réalité. »
La maîtresse répondit toute confuse : « vous avez raison madame ! » Il est hors de question qu’on passe son temps à battre un enfant pour un oui ou pour un non, le transformant en punching-ball, mais il est inadmissible qu’on ne soit même pas autorisé à donner une gifle ou une fessée à un enfant lorsqu’il le mérite.
Des lois interdisent même la fessée dans certains pays au motif que la fessée peut être mortelle sans se dire qu’il vaut mieux avoir un enfant sur 10 000 morts à la suite d’une fessée plutôt que d’avoir un délinquant parce qu’on n’a pu lui donner à temps la correction qu’il faut. Dans d’autres pays, afin d’échapper à la « cruelle autorité des parents », des fillettes de 13 ans se font faire un enfant devenant ainsi autonomes ! on s’est rendu compte un peu tard de l’énorme bêtise qui était ainsi faite, ces « bébés-mères » ne sachant même pas comment élever leurs enfants ! Que de gâchis on a ainsi fait en croyant protéger l’enfant alors qu’à moins qu’on ait affaire à des monstres, les parents, même en étant durs, ne veulent que le bien de leurs enfants. Je me souviens de cette émission de monsieur Alain DECAUX relativement au mariage du grand Victor HUGO auquel était opposée sa mère. Victor HUGO a dû s’incliner parce que, ajouta Alain DECAUX, « à cette époque on obéissait à ses parents. » Faire régner la discipline dans une maison est la chose première et indispensable à laquelle doivent tendre les parents et il est incompréhensible que des gens « décident » qu’ils comprennent mieux les enfants, qu’ils en sont les grands spécialistes au point de laisser le désordre et la zizanie s’installer à la maison. J’ai suivi il n’ya pas si longtemps que cela une colonie de vacance organisée en Inde au profit d’enfant difficiles. J’ai alors vu des enfants pleurer à chaudes larmes lorsqu’ils se sont rendus compte de la vénération dont entouraient leurs parents les enfants indiens. Tous ces enfants difficiles, ont pris sans exception, la ferme résolution d’entourer leurs parents de plus d’amour et de respect à leur retour en France. C’est dire qu’aucun peuple, surtout en raison de son évolution technique et technologique, ne peut prétendre détenir la vérité absolue ayant valeur universelle et devant être imposée à tout l’univers. En Afrique, l’amour et le respect religieux des parents, le véritable culte du droit d’ainesse, le règlement des conflits par le dialogue d’où la multiplication des alliances entre les ethnies pour éviter des conflits sanglants, la gestion et l’administration des sociétés par le consensus, la notabilité entourant le chef ou le roi devant être à l’écoute pour bien informer le roi pour de sages décisions sont des principes sacro-saints qui réglaient la vie dans la société et dans la cité.
C’est pourquoi nous sommes ahuris et désorientés lorsque des religions prônant un Dieu d’Amour, tolérant et miséricordieux, ne peuvent rien régler sans que des vies humaines ne soient inutilement sacrifiées, comme si ce Dieu à qui on attribue toute puissance ne peut pas punir celui qui l’a offensé. « Tuez-les tous » disait l’autre pendant la guerre des religions en France, « Dieu reconnaîtra les siens ». Pourquoi ne veut-on donc pas laisser Dieu agir et qu’on décide d’agir absolument à sa place ?
Sommes-nous plus savants et plus sages que Dieu ? Qu’est-ce qu’il avait raison Voltaire lorsqu’il écrivait qu’ « on n’a jamais connu chez les Romains la folie horrible des guerres de religion… » « Marius et Sylla, Pompée et César, Antoine et Auguste ne se battaient point pour décider si le flamen devait porter sa chemise par-dessus sa robe, ou sa robe par-dessus sa chemise, et si les poulets sacrés devaient manger et boire, ou bien manger seulement, pour qu’on prît les augures… » Nous nous échinons à nous entredéchirer alors que l’Etre Suprême, le Dieu Tout Puissant, est en mesure en une fraction de seconde de résoudre tout ce qui le contrarie. Alors l’existence de ces sectes sanguinaires et abominables fait-elle vraiment partie de notre belle Afrique faite de tolérance, de dialogue et de paix ? La bêtise humaine se permet tout et tente de tout justifier sans jamais y parvenir car Dieu seul connait les secrets de la vie et ceux de l’avenir ! Si notre belle sagesse africaine pouvait revenir ! Aujourd’hui, le débat dans les sociétés « développées et évoluées » se situe ailleurs.
Les hommes ont-ils eu tort, pendant des millénaires de trouver inacceptables des pratiques qui sont aujourd’hui la marque des pays et des peuples « évolués et avancés. » Il y a de cela quelques années, c’était un véritable crime de lèse majesté de coucher un enfant sur le dos. De doctes personnages avaient décidé que l’enfant s’étoufferait si l’envie lui prenait de vomir. Il fallait donc coucher l’enfant sur le ventre ou sur le côté. On se rendit très vite compte que cette pratique infligée au peuple par ces savants qui n’avaient en réalité rien à faire était plus dangereuse que ce que l’homme, de façon instinctive a toujours pratiqué. Les enfants mouraient à la pelle et il a fallu revenir à la raison. Il est même dommage que ces pseudos savants n’aient pas tous été enfermés dans des asiles d’aliénés. J’étais encore tout petit lorsque le biberon fit son apparition sous nos cieux.
On n’hésita pas à sortir la publicité mensongère selon laquelle le lait du biberon était supérieur au lait maternel. Naturellement, comme nous savons si bien le faire, ce fut la ruée vers les biberons pour que les pères gardassent le plaisir d’être les seuls à toucher et à…taiter leurs épouses. Là également, on se rendit compte du mensonge grossier de ces laboratoires qui, pour vendre leurs produits ne s’embarrassèrent point de scrupules pour sortir pareil mensonge. Les enfants devinrent plus vulnérables faute d’anticorps et bien entendu, la mortalité infantile décupla même dans les pays évolués (?)
Il n’est pas étonnant que parlant des déferlements de mai 1968, un ancien chef d’Etat africain hélas aujourd’hui disparu, émit l’idée que les enfants, à cause du biberon, avaient tous « des instincts bovins ! » Récemment, sur une de ces fameuses radios du monde, j’étais surpris d’apprendre qu’un progressiste venait d’être élu à la tête de l’Eglise anglicane, l’Archevêque de Canterbury en dehors de la Reine bien sûr, le vrai chef de cette Eglise. J’étais curieux de savoir d’où venait le « progressisme » de cet archevêque quand on sait que cette Eglise a failli connaître un schisme entre fidèles occidentaux et fidèles africains. J’apprenais, décontenancé que cet archevêque était progressiste parce qu’il était pour le mariage homosexuel !
En d’autres termes, avec le nouveau chef de l’Eglise anglicane, la Bible n’était plus un menu mais un met à la carte. On lit en effet dans Lévitique XIX,22 : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination » et dans Lévitique XX,13 : « L’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination, qu’ils ont tous deux commise, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux. » La Bible des Anglicans a-t-elle été expurgée de ces passages pour que l’Archevêque de Canterbury se range du côté des homosexuels ? Aujourd’hui, dans les sociétés occidentales « développées civilisées et cultivées », ceux qui se battent pour se marier et adopter des enfants ne sont plus les couples dits hétérosexuels mais les homosexuels. Et gare à celui qui dira à un homosexuel qu’il est homosexuel ! Il aura commis le crime d’homophobie passible d’amende et de prison. Concernant les couples dits hétérosexuels, les textes pour protéger leur mariage sont tels qu’ils ont plutôt tendance à ne plus se marier. On préfère, à défaut d’être concubin ou concubine, compagnon et compagne même dans les plus hautes sphères des Etats. Il n’y a plus que les personnes du même sexe qui se bousculent au portillon pour se marier (?) et adopter (?) des enfants. On nous dira ensuite qu’une telle adoption n’a aucun effet sur l’enfant qui demeure libre de choisir après avoir pendant dix-huit (18) ans vu, observé ces parents d’un autre genre dans leur mode de vie. On nous laisse également entendre qu’on ne devient pas homosexuel mais qu’on nait homosexuel. Balivernes que tout cela ! Toutes les radios et télévisions du monde occidental se livrent désormais ouvertement à cette croisade pour la promotion et le développement de la communauté ( ?) homosexuelle. Ces homosexuels prétendent ne mener aucune action pour le développement et le rayonnement de leur groupe eux qui pourtant disaient sur une radio, il n’y a pas très longtemps que deux pays en Afrique vont bientôt adopter des lois pour le mariage et la consolidation des homosexuels en Afrique : l’Afrique du Sud et la Côte-d’Ivoire ! Je suis donc étonné devant le silence étrange de nos dirigeants qui savent bien que ces pratiques sont aux antipodes de nos cultures et de nos civilisations. Seuls quelques pays anglophones ont osé prendre position dans cette affaire, sur qui on a tiré à boulets rouges à travers les médias occidentaux unis pour défendre cette « noble (???) » cause commune. Un enfant appellera un de ses pères ( ?) maman et une de ses mère ( ?) papa. Et il faut suivre sinon on est un peuple attardé, médiéval voir préhistorique.
Il est heureux que lorsqu’on a posé la question à un avionneur français, il ait répondu sans ambages : « l’écroulement de la Grèce résulte de la décroissance des hommes pour en assurer la défense. Les hommes se mariaient entre eux et les femmes entre elles. Qui allait fournir les hommes pour alimenter les fameux hoplites de la Grèce Antique ? » Il est dommage que tous les signes de décadence et de déliquescence soient vus, par ceux entre les mains de qui se trouvent tous les médias, comme des marques de progrès (?). On nous apprend que ce philosophe célèbre de la Grèce antique a été condamné à boire la cigüe parce qu’il pervertissait la jeunesse ! Que nous faut-il encore pour réagir nous Africains, toujours à la remorque de l’Occident et pas toujours dans ce qu’il a de plus noble !
Maximus Leo