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Art et Culture Publié le samedi 9 février 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Littérature / 1ère édition ‘’Les After works de Aimsika’’ : Régina Yaou dans le cinéma

L’écrivaine ivoirienne, Régina Yaou veut faire du cinéma. Cette volonté, elle l’a partagée au cours de la 1ère édition de ‘’Les After works de Aimsika’’ initié par Marie-Catherine Koissy (MC Koissy). C’était le vendredi 1er février 2013, à Angré 8è tranche. Entourés d’écrivains, d’amateurs du livre, de producteurs, réalisateurs et de cinéastes, Régina Yaou a révélé que certains de ses ouvrages ont fait l’objet d’adaptation au cinéma. Selon la romancière et nouvelliste, des lecteurs lui rapportent que son écriture est cinématographique. Parce que, cite-t-elle, les gens qui lisent ses livres affirment qu’ils voient la trame de l’histoire se dérouler sous leurs yeux comme un film. « L’année prochaine, je vais m’inscrire à l’ISTC (Institut des sciences et de technique de la communication) pour suivre une formation en cinéma et de scénariste. Je suis quelqu’un de perfectionniste. Je pourrais ainsi compléter mon art», a projeté Régina Yaou. Avant d’annoncer aussi qu’elle projette de s’investir dans la littérature pour adolescents. Invité à se prononcer sur la concurrence de la littérature à l’eau de rose au sein de la société ivoirienne, l’écrivaine Régina Yaou a répondu qu’il faut de tout pour faire un monde. «Je ne suis pas noyée par ses nouveaux livres», a-t-elle renchéri. S’agissant du piratage des œuvres de l’esprit, l’auteur des récits ‘’Histoires si étranges’’ s’est indignée que les autorités compétentes ivoiriennes soient préoccupées par le piratage des œuvres discographiques. «Les livres sont aussi piratés. Avec Internet, les romans sont piratés. Les gens ne pensent qu’à la musique et ils oublient les livres. C’est bien beau de construire des bâtiments mais, il faut aussi créer des bibliothèques pour ne pas que les livres soient photocopiés à outrance», a plaidé Régina Yaou. Aussi, a-t-elle invité à la promotion de la lecture dans le cercle familial. Le président de l’AECI (Association des écrivains de Côte d’Ivoire), Josué Guébo, a salué l’initiative de MC Koissy et a appelé à la pérennisation de celle-ci. «C’est une très heureuse initiative. Il n’existe pas beaucoup d’espaces où le livre s’exprime. C’est unique, c’est rare et c’est à perpétuer», a-t-il incité. Le propriétaire de l’espace ‘’Aimsika’’, MC Koissy a annoncé que le cadre est un drugstore (commerce) dont la mezzanine est ouvert à la promotion du livre. «Depuis toute petite, j’ai aimé le livre. Je préférais acheter un livre au lieu de m’offrir un bijou. Le concept ‘’Les After works de Aimsika’’ se veut un rendez-vous mensuel qui réunira un auteur invité pour échanges autour du livre», a clarifié MC Koissy, directrice de Cocody FM.
P K
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