La 5è édition du Concours national d’arts plastiques dénommé «Les Guyzagn» doté du trophée Grand Prix Guy Nairay a connu son apothéose le vendredi 1er février 2013, à l’occasion d’un dîner gala au restaurant la Cascade du Golf Hôtel.
Mme Henriette Dagri Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre National et marraine de la cérémonie, s’est dite heureuse que la photographie ait remporté le Grand Prix Guy Nairay. «Je suis fille de photographe, j’aime la photo et je fais de la photo», a-t-elle relevé. Le trophée du Grand Prix Guy Nairay remporté par Yanzi Saint-Etienne (un homme), la marraine aurait souhaité qu’une femme l’emporte.
«Je suis ravi que vous ayez gagné le prix. Au fond de moi, j’aurais souhaité que ce soit une femme», s’est-elle réjouie. Aux organisateurs, la Grande Chancelière a conseillé «plus de rigueur et de professionnalisme». Lauréat de la 5è édition de «Les Guyzagn» le photographe Yanzi Saint-Etienne succède au peintre Pascal Konan (2009), devenu – comme ses prédécesseurs – ambassadeur du Grand prix Guy Nairay. L’œuvre «Tous pour un» de Yanzi a été préférée à la peinture «I have a dream» de Kouadio Affoué Evelyne et «Le rocher», la sculpture de Yao Barth. Tous les trois (3) ont été vainqueurs respectivement des prix sectoriels Bene Hoane, Michel Kodjo et Christian Lattier. C’est un jury dit de ‘’Grands Electeurs’’ parmi lesquels ont figuré Michel Kodjo, Koffi Donkor, Monnet Bou, Mmes Anikpo N’tame et Giurandou Simone qui a désigné le Grand Prix Guy Nairay 2013. Leur vote a compté pour un tiers (1/3) ajouté à celui (2/3) du jury VIP. Pour le sculpteur Koffi Donkor, Yanzi Saint Etienne qui «a bien travaillé par rapport aux autres était le meilleur choix». Sa photo «Tous pour un» qui dévoile le sourire d’un petit garçon avec en arrière-plan ses amis est une œuvre que le photographe a dit créer dans un contexte particulier car l’image ressemble à des retouches qui ne sont que du grattage sur photo. Avec lui, la photographie se rapproche du graphisme. S’il est vrai que beaucoup parmi les invités au dîner-gala voyaient «Le Rocher», sculpture de Yao Barth, l’emporter sur la photo de Yanzi et la peinture de Kouadio Affoué Evelyne, Koffi Donkor trouve que «c’était un peu mou». Il relève dans cette sculpture, un manque de «vivacité». «Par contre, il y avait une certaine force dans la photographie», a-t-il expliqué. «C’est la première fois dans l’histoire de Côte d’Ivoire que la photographie remporte le prix Guy Nairay. Cela permettra d’encourager les jeunes qui font la photographie et de se perfectionner, d’aller de l’avant et comprendre que la photo peut nourrir son homme. Beaucoup de jeunes photographes qui circulent dans la ville et qui se présentent aux cérémonies de mariage, ne prennent pas au sérieux ce qu’ils font. Pourtant, en Europe, un photographe a de la valeur. C’est dire qu’il faut valoriser ce qu’on fait, savoir l’apprécier, le faire avec vivacité et amour», a encouragé Koffi Donkor, auteur de la sculpture Akwaba à Port-Bouët. Quant au peintre Michel Koffi, il a conseillé aux jeunes artistes de «ne pas copier ce qui existe» mais d’aller au-delà.
Koné Saydoo
Mme Henriette Dagri Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre National et marraine de la cérémonie, s’est dite heureuse que la photographie ait remporté le Grand Prix Guy Nairay. «Je suis fille de photographe, j’aime la photo et je fais de la photo», a-t-elle relevé. Le trophée du Grand Prix Guy Nairay remporté par Yanzi Saint-Etienne (un homme), la marraine aurait souhaité qu’une femme l’emporte.
«Je suis ravi que vous ayez gagné le prix. Au fond de moi, j’aurais souhaité que ce soit une femme», s’est-elle réjouie. Aux organisateurs, la Grande Chancelière a conseillé «plus de rigueur et de professionnalisme». Lauréat de la 5è édition de «Les Guyzagn» le photographe Yanzi Saint-Etienne succède au peintre Pascal Konan (2009), devenu – comme ses prédécesseurs – ambassadeur du Grand prix Guy Nairay. L’œuvre «Tous pour un» de Yanzi a été préférée à la peinture «I have a dream» de Kouadio Affoué Evelyne et «Le rocher», la sculpture de Yao Barth. Tous les trois (3) ont été vainqueurs respectivement des prix sectoriels Bene Hoane, Michel Kodjo et Christian Lattier. C’est un jury dit de ‘’Grands Electeurs’’ parmi lesquels ont figuré Michel Kodjo, Koffi Donkor, Monnet Bou, Mmes Anikpo N’tame et Giurandou Simone qui a désigné le Grand Prix Guy Nairay 2013. Leur vote a compté pour un tiers (1/3) ajouté à celui (2/3) du jury VIP. Pour le sculpteur Koffi Donkor, Yanzi Saint Etienne qui «a bien travaillé par rapport aux autres était le meilleur choix». Sa photo «Tous pour un» qui dévoile le sourire d’un petit garçon avec en arrière-plan ses amis est une œuvre que le photographe a dit créer dans un contexte particulier car l’image ressemble à des retouches qui ne sont que du grattage sur photo. Avec lui, la photographie se rapproche du graphisme. S’il est vrai que beaucoup parmi les invités au dîner-gala voyaient «Le Rocher», sculpture de Yao Barth, l’emporter sur la photo de Yanzi et la peinture de Kouadio Affoué Evelyne, Koffi Donkor trouve que «c’était un peu mou». Il relève dans cette sculpture, un manque de «vivacité». «Par contre, il y avait une certaine force dans la photographie», a-t-il expliqué. «C’est la première fois dans l’histoire de Côte d’Ivoire que la photographie remporte le prix Guy Nairay. Cela permettra d’encourager les jeunes qui font la photographie et de se perfectionner, d’aller de l’avant et comprendre que la photo peut nourrir son homme. Beaucoup de jeunes photographes qui circulent dans la ville et qui se présentent aux cérémonies de mariage, ne prennent pas au sérieux ce qu’ils font. Pourtant, en Europe, un photographe a de la valeur. C’est dire qu’il faut valoriser ce qu’on fait, savoir l’apprécier, le faire avec vivacité et amour», a encouragé Koffi Donkor, auteur de la sculpture Akwaba à Port-Bouët. Quant au peintre Michel Koffi, il a conseillé aux jeunes artistes de «ne pas copier ce qui existe» mais d’aller au-delà.
Koné Saydoo