Abidjan -L’organisation Reporters sans frontières révèle qu’au moins 18 journalistes de radio ont été tués depuis début 2012 et 28 autres sont actuellement emprisonnés à travers le monde, à l’occasion de la journée mondiale de la radio célébrée ce 13 février.
"Nous exprimons toute notre solidarité à nos 28 confrères de radio emprisonnés. Nous pensons également à ces stations meurtries, dans le viseur des ennemis de la liberté de l'information", a indiqué son secrétaire général, Christophe Deloire.
Selon lui, malgré l'attention portée de plus en plus sur l'image et les nouveaux médias, les médias traditionnels, dont la radio, conservent un rôle crucial d’information pour de nombreuses populations à travers le monde, notamment dans les zones rurales ou reculées.
"Les journalistes de radio travaillent trop souvent dans de terribles conditions d'insécurité, au prix de leur liberté quand ce n'est pas de leur vie. Nous saluons leur courage et leur dévouement", a-t-il ajouté.
En Afrique où la tradition de l'oralité reste encore élevée, la radio jouit encore d'un très fort impact auprès des populations, bien qu’elle soit le théâtre du plus grand nombre d'attaques et de violations par des groupes armés ou de suspensions et blocages par des dirigeants politiques.
A but non lucratif et dirigées par leurs propres auditeurs, les radios, notamment les radios communautaires jouent bien souvent un rôle éducatif majeur auprès de populations tenues à l’écart des circuits institutionnels ou des principaux centres de décision.
"Elles constituent également un vecteur de mobilisation dans des pays marqués par de forts conflits locaux (fonciers, environnementaux…) et un niveau élevé d’atteintes aux droits de l’homme", relève RSF.
Le 18 décembre 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé la résolution de 2011 adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO proclamant une journée mondiale de la radio, le 13 février, jour de la création de la radio des Nations Unies en 1946.
Cette journée célèbre un média qui continue de jouer un rôle de premier plan au XXIe siècle.
(AIP)
kp
"Nous exprimons toute notre solidarité à nos 28 confrères de radio emprisonnés. Nous pensons également à ces stations meurtries, dans le viseur des ennemis de la liberté de l'information", a indiqué son secrétaire général, Christophe Deloire.
Selon lui, malgré l'attention portée de plus en plus sur l'image et les nouveaux médias, les médias traditionnels, dont la radio, conservent un rôle crucial d’information pour de nombreuses populations à travers le monde, notamment dans les zones rurales ou reculées.
"Les journalistes de radio travaillent trop souvent dans de terribles conditions d'insécurité, au prix de leur liberté quand ce n'est pas de leur vie. Nous saluons leur courage et leur dévouement", a-t-il ajouté.
En Afrique où la tradition de l'oralité reste encore élevée, la radio jouit encore d'un très fort impact auprès des populations, bien qu’elle soit le théâtre du plus grand nombre d'attaques et de violations par des groupes armés ou de suspensions et blocages par des dirigeants politiques.
A but non lucratif et dirigées par leurs propres auditeurs, les radios, notamment les radios communautaires jouent bien souvent un rôle éducatif majeur auprès de populations tenues à l’écart des circuits institutionnels ou des principaux centres de décision.
"Elles constituent également un vecteur de mobilisation dans des pays marqués par de forts conflits locaux (fonciers, environnementaux…) et un niveau élevé d’atteintes aux droits de l’homme", relève RSF.
Le 18 décembre 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé la résolution de 2011 adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO proclamant une journée mondiale de la radio, le 13 février, jour de la création de la radio des Nations Unies en 1946.
Cette journée célèbre un média qui continue de jouer un rôle de premier plan au XXIe siècle.
(AIP)
kp