La jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) devait organiser un meeting ce matin à la place Cp1 de Yopougon pour exiger la libération de l’ex-Président Laurent Gbagbo. Des leaders de la société civile donnent leurs avis sur la tenue de l’événement :
Traoré Wodjofini, président de la Cosopci : «Que la jeunesse du Fpi prenne attache avec le ministère de l’Intérieur »
«En tant que militant des droits de l’homme et de la démocratie, je pense que toute organisation en vertu de la Constitution ivoirienne est libre de manifester. Mais en même temps, il faut prendre en compte les derniers développements de l’actualité ivoirienne. Je pense que si nous nous referons au ministère de l’Intérieur, c’est qu’à un moment précis de l’histoire de la Côte d’ Ivoire les marches avaient été interdites. Je crois qu’en tant que légaliste quand un gouvernement interdit les marches et meetings, nous nous devons de respecter cette décision. Le conseil que je peux donner en tant que personne avisée de la scène politique ivoirienne, c’est de dire à la jeunesse du Fpi de prendre attache avec le ministère de l’Intérieur qui en principe doit garantir la sécurité du meeting. Je crois qu’à priori, il ne devrait pas avoir de problèmes. Ils sont libres de s’exprimer, mais la libre expression doit se faire dans un contexte de sécurité.»
Fernand Gauze , président de Agir pour la démocratie, la justice et la liberté: «Cela participe de la démocratie et de l’expression plurielle».
«Cela participe de la pluralité d’opinions dans une démocratie. Il faut que de tels événements ou activités soient autorisés, si ils ne portent pas atteinte à la sureté de l’Etat, mais ils doivent également encadrés et facilités par le gouvernement. Cela participe de la démocratie et de l’expression plurielle. Empêcher une telle manifestation est antidémocratique. A priori»
Marie Paul Kodjo, présidente l’Ong Playdoo
« Ils peuvent faire leur meeting dès l’instant où ça ne trouble pas »
«Je pense que nous sommes dans un Etat de droit. Nous avons la liberté de nous exprimer. Et dès l’instant où ils ont demandé l’autorisation et que la sécurité est assurée, ils pourront faire leur meeting».
Propos recueillis par Touré Abdoulaye
Traoré Wodjofini, président de la Cosopci : «Que la jeunesse du Fpi prenne attache avec le ministère de l’Intérieur »
«En tant que militant des droits de l’homme et de la démocratie, je pense que toute organisation en vertu de la Constitution ivoirienne est libre de manifester. Mais en même temps, il faut prendre en compte les derniers développements de l’actualité ivoirienne. Je pense que si nous nous referons au ministère de l’Intérieur, c’est qu’à un moment précis de l’histoire de la Côte d’ Ivoire les marches avaient été interdites. Je crois qu’en tant que légaliste quand un gouvernement interdit les marches et meetings, nous nous devons de respecter cette décision. Le conseil que je peux donner en tant que personne avisée de la scène politique ivoirienne, c’est de dire à la jeunesse du Fpi de prendre attache avec le ministère de l’Intérieur qui en principe doit garantir la sécurité du meeting. Je crois qu’à priori, il ne devrait pas avoir de problèmes. Ils sont libres de s’exprimer, mais la libre expression doit se faire dans un contexte de sécurité.»
Fernand Gauze , président de Agir pour la démocratie, la justice et la liberté: «Cela participe de la démocratie et de l’expression plurielle».
«Cela participe de la pluralité d’opinions dans une démocratie. Il faut que de tels événements ou activités soient autorisés, si ils ne portent pas atteinte à la sureté de l’Etat, mais ils doivent également encadrés et facilités par le gouvernement. Cela participe de la démocratie et de l’expression plurielle. Empêcher une telle manifestation est antidémocratique. A priori»
Marie Paul Kodjo, présidente l’Ong Playdoo
« Ils peuvent faire leur meeting dès l’instant où ça ne trouble pas »
«Je pense que nous sommes dans un Etat de droit. Nous avons la liberté de nous exprimer. Et dès l’instant où ils ont demandé l’autorisation et que la sécurité est assurée, ils pourront faire leur meeting».
Propos recueillis par Touré Abdoulaye