Abidjan - Depuis le 10 janvier, le bureau de coordination de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) entreprend une série de rencontres avec les acteurs de la vie politique, dans la perspective de la décrispation de la vie politique en Côte d’Ivoire.
Selon un communiqué de presse de la CSCI transmis jeudi à l’AIP, la Convention a été reçue par le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, Charles Konan Banny, le 16 janvier à son cabinet. Le bureau de coordination, conduit par le coordonnateur national de la CSCI, Dr Kouamé Christophe, a en outre rencontré plusieurs partis politiques, tels le FPI, le MFA, le RDR, LIDER.
Les échanges ont porté sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire et plus particulièrement sur les conditions de participation des partis de l’opposition aux élections municipales et régionales couplées prévues pour le 21 avril, dans la perspective d’une réconciliation nationale plus inclusive.
A ce sujet, plusieurs questions ont été soulevées, en priorité la question de la réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI); la dissolution des Institutions issues de l’Accord Politique de Ouagadougou; la modification de certains articles du Code électoral à moins de six mois des élections; le statut juridique de l’opposition politique en Côte d’Ivoire; la question foncière; la cherté de la vie.
Il s’est aussi agi de l’occupation par les FRCI de biens privés (habitations, sièges, etc.) de certains citoyens/candidats; la mise en œuvre de la résolution des Nations Unies 2062 du 25 Juillet 2012; le parrainage de certaines candidatures par les FRCI; les violations des droits de l’Homme; la présence des chasseurs traditionnels (dozos) dans certaines localités comme suppléants; les poursuites exclusives contres les membres de l’ancien régime; la question de l’amnistie; les attaques des positions des FRCI; les efforts du gouvernement concernant la situation sécuritaire du pays.
La CSCI assure qu’elle continuera ces rencontres d’échanges avec tous les autres acteurs sociaux afin de recueillir leurs avis sur la situation politique actuelle. Au terme de ces rencontres, la Convention produira un document de plaidoyer prenant en compte l’ensemble des préoccupations soulevées.
Les recommandations de ce document seront adressées à l’ensemble des acteurs et à tous ceux qui militent en faveur de la recherche de la réconciliation et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, indique la CSCI, notant par ailleurs que ‘’l’émergence de la Côte d’Ivoire ne peut pas se passer de l’Etat de droit’’.
(AIP)
cmas
Selon un communiqué de presse de la CSCI transmis jeudi à l’AIP, la Convention a été reçue par le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, Charles Konan Banny, le 16 janvier à son cabinet. Le bureau de coordination, conduit par le coordonnateur national de la CSCI, Dr Kouamé Christophe, a en outre rencontré plusieurs partis politiques, tels le FPI, le MFA, le RDR, LIDER.
Les échanges ont porté sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire et plus particulièrement sur les conditions de participation des partis de l’opposition aux élections municipales et régionales couplées prévues pour le 21 avril, dans la perspective d’une réconciliation nationale plus inclusive.
A ce sujet, plusieurs questions ont été soulevées, en priorité la question de la réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI); la dissolution des Institutions issues de l’Accord Politique de Ouagadougou; la modification de certains articles du Code électoral à moins de six mois des élections; le statut juridique de l’opposition politique en Côte d’Ivoire; la question foncière; la cherté de la vie.
Il s’est aussi agi de l’occupation par les FRCI de biens privés (habitations, sièges, etc.) de certains citoyens/candidats; la mise en œuvre de la résolution des Nations Unies 2062 du 25 Juillet 2012; le parrainage de certaines candidatures par les FRCI; les violations des droits de l’Homme; la présence des chasseurs traditionnels (dozos) dans certaines localités comme suppléants; les poursuites exclusives contres les membres de l’ancien régime; la question de l’amnistie; les attaques des positions des FRCI; les efforts du gouvernement concernant la situation sécuritaire du pays.
La CSCI assure qu’elle continuera ces rencontres d’échanges avec tous les autres acteurs sociaux afin de recueillir leurs avis sur la situation politique actuelle. Au terme de ces rencontres, la Convention produira un document de plaidoyer prenant en compte l’ensemble des préoccupations soulevées.
Les recommandations de ce document seront adressées à l’ensemble des acteurs et à tous ceux qui militent en faveur de la recherche de la réconciliation et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, indique la CSCI, notant par ailleurs que ‘’l’émergence de la Côte d’Ivoire ne peut pas se passer de l’Etat de droit’’.
(AIP)
cmas