Le lundi 04 mars prochain, le président de la République, Alassane Ouattara, se rendra à Gagnoa, dans la région du Goh, pour y inaugurer l’hôpital général de cette localité, qui est bâti sur une superficie de 2, 5 hectares et est le fruit de la coopération sino-ivoirienne. Une nouvelle favorablement accueillie par les 165 chefs de villages de Gagnoa, qui l’ont fait savoir le 28 février dernier, lors d’une rencontre qu’ils ont eue avec le secrétaire départemental du Rdr, Alexis N’guessan Zekré, à la sous-préfecture. « Le président vient de nous prouver qu’il aime notre région. C’est le prolongement de sa foi en la réconciliation nationale. Nous sommes vraiment très heureux de sa venue parce que nous pensons qu’il viendra abréger nos souffrances. Car c’est sur lui que nous comptons tous. Le peuple de Gagnoa a besoin d’un appui pour être inséré dans le tissu économique de la Cote d’Ivoire », a fait savoir le président de l’association des chefs, Gbizié Lambert, au nom de ses pairs. Il a par ailleurs noté qu’ils sont déjà sur le terrain pour mobiliser les uns et les autres à s’approprier cette visite. « J’invite mes frères et s?urs des différents villages et campements que nous n’avons pas encore eu à toucher, à se mobiliser pour venir en ville pour dire ‘’Yawo Yidja’’ au président Alassane Ouattara. Le 04 mars, nous devons prendre d’assaut toutes les rues pour saluer notre chef». Le chef Gbizié a en outre rendu un vibrant hommage au président de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation qui a facilité cette visite. Le départemental du parti au pouvoir dans la capitale de la région du Goh a, après ces mots pleins de sens des chefs de villages, invité les cadres de l’opposition qui sont à Abidjan à se rendre à Gagnoa. « Nos amis du FPI doivent profiter de cette visite pour chasser en eux la peur. C’est ensemble que nous devons participer au développement de Gagnoa .Ce n’est pas un seul individu qui peut développer cette ville», a-t-il dit. Et de poursuivre « pensez vous qu’il existe un seul ivoirien qui soit contre le développement. S’est-il interrogé et d’ajouter que les populations « se doivent d’accepter avec joie ce bel édifice hospitalier, qui est le premier du genre à l’intérieur du pays». Il faut noter qu’une autre réunion s’est tenue le même jour à la préfecture de région. Elle a été convoqué par Mme le ministre de la santé et de la lutte contre le Sida, pour faire les dernières corrections avant l’arrivée du grand chef.
GA
GA
