Environ 250 agents des douanes ivoiriennes (douaniers stagiaires) ont, le jeudi 28 février 2013, au cours d’une rencontre dans les locaux de leurs services, revendiqué leur statut juridique afin de bénéficier des prérogatives liées à leur nouvelle fonction. « Nous demandons à l’Etat de nous situer sur notre statut juridique en nous donnant nos numéros matricules », a indiqué le Sgt Traoré Issouf. Selon lui, les agents des douanes issus des rangs des ex Forces Nouvelles n’ont jusqu’à ce jour été situés sur leur statut juridique. Et ce, depuis le mois de juillet 2010. Alors qu’ils travaillent à faire rentrer des fonds dans les caisses de l’Etat. « Depuis la date de juillet 2010, les agents issus des rangs des Forces Nouvelles n’ont pas encore de statut juridique. Et pourtant, nous faisons rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat », a déploré le Sgt Traoré.
Contrairement aux autres (leurs camarades) allés à la police, à la gendarmerie et dans l’armée qui eux, ont leurs statuts juridiques, les douaniers stagiaires n’ont pas encore de numéros matricules quand bien même ils sont tous issus des rangs des ex-Forces nouvelles. Les agents des douanes veulent que leurs conditions de vie s’améliorent, a-t-il expliqué. Par ailleurs, le Sgt Traoré a fait savoir que les rumeurs de grèves que l’on voudrait leur attribuer est purement et simplement faux. Et qu’il n’en est rien d’un quelconque mouvement d’entrave des activités douanières dans la zone. « Nous souhaiterions que les observations que nous sommes en train de faire soient vue dans le sens de l’amélioration de notre statut et non comme une quelconque forme de grève », a-t-il précisé.
Alcide Toutougbo, Correspondant régional
Contrairement aux autres (leurs camarades) allés à la police, à la gendarmerie et dans l’armée qui eux, ont leurs statuts juridiques, les douaniers stagiaires n’ont pas encore de numéros matricules quand bien même ils sont tous issus des rangs des ex-Forces nouvelles. Les agents des douanes veulent que leurs conditions de vie s’améliorent, a-t-il expliqué. Par ailleurs, le Sgt Traoré a fait savoir que les rumeurs de grèves que l’on voudrait leur attribuer est purement et simplement faux. Et qu’il n’en est rien d’un quelconque mouvement d’entrave des activités douanières dans la zone. « Nous souhaiterions que les observations que nous sommes en train de faire soient vue dans le sens de l’amélioration de notre statut et non comme une quelconque forme de grève », a-t-il précisé.
Alcide Toutougbo, Correspondant régional
