Vendredi 1er mars dernier, autour de 09h, une cinquantaine d’ex-combattants démobilisés sont allés demander une audience auprès du Préfet de Région Daouda Ouattara pour disent-ils lui faire part de leur mécontentement. Pour les recevoir, le préfet qui avait à ses côtés le sous-préfet de Korhogo Kouadio Eugène qui fait, a fait appel aux autorités locales en charge des démobilisés. Notamment, le colonel Fofana Lassina, le commandant de la 4è région militaire, le commandant Fofié Kouakou Martin, commandant du 4è bataillon d’infanterie, le capitaine Tchéa de la 4è légion de gendarmerie, le colonel Murhy de l’ONUCI et le délégué général des Forces Nouvelles, l’honorable Soro Kanigui Mamadou qui et aussi les responsable du bureau local des démobilisés. Abondant tous dans le même sens, six intervenants parmi les démobilisés à qui le préfet a demandé d’exposer leurs préoccupations en toute liberté, vont donner les raisons de leur mécontentement, qui se résument en quatre points. Ils disent d’abord avoir le sentiment que rien n’est fait pour eux et qu’ils sont donc las d’attendre leur prise en charge par l’ADDR. Ensuite, qu’ils sont si démunis et n’arrivent pas à assumer leurs charges vis-vis de leurs conjointes et de leurs enfants. De même, ils reprochent au système de prise en charge des démobilisés d’ignorer les démobilisés du nord qu’ils sont.
Enfin, ils se disent frustrés de se voir refoulés quand ils sollicitent une embauche ou tout simplement licenciés par certains employeurs une fois qu’on découvre qu’ils sont des démobilisés. Pour toutes ces raisons, concluent-ils, ils font l’objet de railleries de la part de certaines mauvaises langues qui leur demandent : « Qu’avez-vous gagné en vous engageant dans la rébellion ? » Le préfet leur a tenu un langage rassurant qui bat en brèche ces récriminations. « On sait que ce n’est pas facile pour vous. Mais, chaque fois que des opportunités de recrutements se présentent à l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR), les quotas qui reviennent à Korhogo sont respectés. Chaque fois que l’opportunité se présente, nous avons fait les démarches qu’il faut pour améliorer votre situation. » Pour l’honorable Soro Kanigui, les véritables raisons qui sous-tendent les velléités de manifestation des démobilisés sont des actes de manipulation à but subversif. Selon lui, l’un des leurs a fait répandre qu’une information sur le net ferait état d’une somme destinée aux démobilisés, qui serait stockée par leurs autorités dans une banque de la place. Le mis en cause présent dans la salle, reconnait lui-même qu’il s’agit d’un élément qui date de 2010 et qui fait mention des primes payées à l’époque aux démobilisés. Et le jeune député de rappeler une série d’actions entreprises pour le recasement des démobilisés, avant d’asséner : « Pour moi, c’est choquant d’entendre que rien n’a été fait pour vous. Il ne faut pas être égoïste».
Et Kanigui d’appeler les démobilisés à rester concentrés sur leurs problèmes qui sont traités avec beaucoup de sérieux par l’ADDR. Quand les militaires prennent la parole, en l’occurrence le colonel Fofana et le commandant Fofié, c’est pour faire une autre révélation de taille. Ces actes de désinformation arrivent au moment où ils ont eu vent d’une attaque en cours de préparation contre certaines personnalités dont le commandant Fofié et certains points stratégiques de la ville. Les corridors, la prison, la sous-préfecture. Et c’est ici qu’est révélé la deuxième intox selon laquelle l’opération des visites militaires qui est en cours pour délivrer les certificats de position militaire aux jeunes gens ayant atteint l’âge de dix-huit ans, cette opération de routine est présentée aux démobilisés comme une opération qui se déroule à leur insu pour un recrutement dans l’armée. La rencontre de ce vendredi a permis de lever les équivoques selon le colonel Fofana qui a demandé une franche collaboration au démobilisés dont 500 sont encore logés dans son camp.
Mack Dakota, Correspondant
Enfin, ils se disent frustrés de se voir refoulés quand ils sollicitent une embauche ou tout simplement licenciés par certains employeurs une fois qu’on découvre qu’ils sont des démobilisés. Pour toutes ces raisons, concluent-ils, ils font l’objet de railleries de la part de certaines mauvaises langues qui leur demandent : « Qu’avez-vous gagné en vous engageant dans la rébellion ? » Le préfet leur a tenu un langage rassurant qui bat en brèche ces récriminations. « On sait que ce n’est pas facile pour vous. Mais, chaque fois que des opportunités de recrutements se présentent à l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR), les quotas qui reviennent à Korhogo sont respectés. Chaque fois que l’opportunité se présente, nous avons fait les démarches qu’il faut pour améliorer votre situation. » Pour l’honorable Soro Kanigui, les véritables raisons qui sous-tendent les velléités de manifestation des démobilisés sont des actes de manipulation à but subversif. Selon lui, l’un des leurs a fait répandre qu’une information sur le net ferait état d’une somme destinée aux démobilisés, qui serait stockée par leurs autorités dans une banque de la place. Le mis en cause présent dans la salle, reconnait lui-même qu’il s’agit d’un élément qui date de 2010 et qui fait mention des primes payées à l’époque aux démobilisés. Et le jeune député de rappeler une série d’actions entreprises pour le recasement des démobilisés, avant d’asséner : « Pour moi, c’est choquant d’entendre que rien n’a été fait pour vous. Il ne faut pas être égoïste».
Et Kanigui d’appeler les démobilisés à rester concentrés sur leurs problèmes qui sont traités avec beaucoup de sérieux par l’ADDR. Quand les militaires prennent la parole, en l’occurrence le colonel Fofana et le commandant Fofié, c’est pour faire une autre révélation de taille. Ces actes de désinformation arrivent au moment où ils ont eu vent d’une attaque en cours de préparation contre certaines personnalités dont le commandant Fofié et certains points stratégiques de la ville. Les corridors, la prison, la sous-préfecture. Et c’est ici qu’est révélé la deuxième intox selon laquelle l’opération des visites militaires qui est en cours pour délivrer les certificats de position militaire aux jeunes gens ayant atteint l’âge de dix-huit ans, cette opération de routine est présentée aux démobilisés comme une opération qui se déroule à leur insu pour un recrutement dans l’armée. La rencontre de ce vendredi a permis de lever les équivoques selon le colonel Fofana qui a demandé une franche collaboration au démobilisés dont 500 sont encore logés dans son camp.
Mack Dakota, Correspondant
