Une rencontre tenue, le jeudi 28 février dernier, entre Bori Beugré Raphael, Yao Kouassi et Beda Trésor représentant respectivement le directeur régional de la Construction du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, celui de l’Agriculture et le géomètre du cabinet Esoft à Bondoukou a permis de faire l’état des lieux de l’avancement des travaux de l’Université de Bondoukou. Prévus sur une superficie de 305 hectares, l’espace qui doit abriter l’Université contient principalement de vastes champs d’anacarde. Sur cet espace, il y a 124 parcelles. Elles appartiennent à 115 personnes. A en croire la direction régionale de la construction, du logement, de l’urbanisme et de l’assainissement, seules 162 personnes sont inscrites jusqu’à ce jour. S’agissant de leur dédommagement, un barème a été fixé. «Le barème officielle de 4000 Fcfa par pied d’anacardier pris comme un arbre fruitier qui doit servir de base de calcul pour l’indemnisation et la purge des droits coutumiers pour l’exécution des travaux d’utilités publiques». Mais, cela n’est pas du goût des producteurs. C’est dire que beaucoup reste encore à faire pour que cette Université tant attendue sorte de terre. Et dire que son ouverture est prévue pour 2014. C’est encore une autre promesse qui risque de ne pas être tenue. Car, les populations attendent d’être dédommagées avant de céder leurs parcelles à l’Etat de Côte d’Ivoire. L’on attendait donc la pose au moins de la première pierre de cette Université au cours de la récente visite d’Etat dans le District du Zanzan quand Alassane Ouattara annonçait son ouverture officielle en 2014. Surtout que les moyens financiers étaient déjà disponibles.
Mais, ce ne fut pas le cas. Alors que, selon une source bien introduite, cela faisait partie du programme initial de cette visite. En lieu et place, c’est le collège moderne de Gouméré construite du temps de Laurent Gbagbo qui fut inauguré en grande pompe et, Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, faisait croire à tout le monde que ce collège faisait partie des acquis d’Alassane Ouattara. Plus de six mois après la mise en place de ces fonds, la levée topographique du terrain qui doit abriter cette Université n’est pas encore terminée. Le cabinet Esoft (étude soumission des opérations foncières de topographie) en charge de ce travail à la demande de la commission administrative locale d’attribution de lots de Bondoukou, a du mal à finir son travail. Car, il s’agira pour ce cabinet d’identifier les personnes à qui appartiennent ces parcelles de terrains, leurs superficies et en liaison avec la direction régionale de l’Agriculture, de procéder à l’indemnisation et la purge des droits coutumiers des ayants-droit. C’est donc un leurre de dire que cette Université sera opérationnelle en 2014. En attendant, ce sont des paysans spoliés de leur anacarde contenu sur cette superficie qui vont broyer du noir avant l’indemnisation de leur plantation détruite.
Rosemonde Desuza Correspondante régionale
Mais, ce ne fut pas le cas. Alors que, selon une source bien introduite, cela faisait partie du programme initial de cette visite. En lieu et place, c’est le collège moderne de Gouméré construite du temps de Laurent Gbagbo qui fut inauguré en grande pompe et, Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, faisait croire à tout le monde que ce collège faisait partie des acquis d’Alassane Ouattara. Plus de six mois après la mise en place de ces fonds, la levée topographique du terrain qui doit abriter cette Université n’est pas encore terminée. Le cabinet Esoft (étude soumission des opérations foncières de topographie) en charge de ce travail à la demande de la commission administrative locale d’attribution de lots de Bondoukou, a du mal à finir son travail. Car, il s’agira pour ce cabinet d’identifier les personnes à qui appartiennent ces parcelles de terrains, leurs superficies et en liaison avec la direction régionale de l’Agriculture, de procéder à l’indemnisation et la purge des droits coutumiers des ayants-droit. C’est donc un leurre de dire que cette Université sera opérationnelle en 2014. En attendant, ce sont des paysans spoliés de leur anacarde contenu sur cette superficie qui vont broyer du noir avant l’indemnisation de leur plantation détruite.
Rosemonde Desuza Correspondante régionale