CONAKRY, Le président guinéen Alpha Condé a confirmé
dimanche implicitement un nouveau report des élections législatives, qui
étaient prévues le 12 mai, tandis que trois pays voisins ont appelé à
consolider "la paix" en Guinée après des violences liées à ce scrutin.
"Ce qui est important pour moi, c’est qu’en fixant la date (des
législatives, ndlr) je sois sûr que la Céni (Commission électorale nationale
indépendante) a rempli toutes les conditions pour que, techniquement, il n’y
ait aucun problème", a déclaré M. Condé lors d’une conférence de presse.
"Je fixerai la date lorsque la Céni m’aura contacté et qu’ils m’auront
proposé une date" garantissant la bonne tenue du scrutin, a-t-il ajouté,
appelant "à prendre toutes les mesures pour que les élections soient libres,
démocratiques et sécurisées".
Ce élections législatives, les premières depuis une décennie et qui sont
sans cesse repoussées depuis 2011, avaient été fixées le 12 mai par la Céni.
Mais un nouveau report était acquis depuis une semaine: pour que cette date
soit respectée, elle aurait dû être entérinée par les autorités au plus tard
le week-end dernier, selon le code électoral.
Elu fin 2010, M. Condé s’exprimait à l’issue d’une visite de ses homologues
Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia) et Ernest
Koroma (Sierra Leone) dimanche à Conakry.
"Nous sommes convenus avec tous mes homologues qu’il est important que ce
climat de paix se consolide en Guinée", a souligné M. Ouattara, lançant un
appel en ce sens à "tous les acteurs".
Il a dit avoir reçu "toutes les assurances" du président guinéen sur
l’organisation d’"élections démocratiques, transparentes dans les meilleurs
délais" et "avec la participation de tous".
L’opposition avait organisé le 27 février à Conakry une manifestation pour
exiger un scrutin libre et transparent. Le rassemblement avait dégénéré en
affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, suivis d’autres
violences les jours suivants, qui ont fait au total neuf morts, dont un
policier, et plus de 240 blessés.
Les chefs de l’opposition sont convoqués jeudi prochain par la justice à la
suite de cette marche.
str-tmo/lbx
dimanche implicitement un nouveau report des élections législatives, qui
étaient prévues le 12 mai, tandis que trois pays voisins ont appelé à
consolider "la paix" en Guinée après des violences liées à ce scrutin.
"Ce qui est important pour moi, c’est qu’en fixant la date (des
législatives, ndlr) je sois sûr que la Céni (Commission électorale nationale
indépendante) a rempli toutes les conditions pour que, techniquement, il n’y
ait aucun problème", a déclaré M. Condé lors d’une conférence de presse.
"Je fixerai la date lorsque la Céni m’aura contacté et qu’ils m’auront
proposé une date" garantissant la bonne tenue du scrutin, a-t-il ajouté,
appelant "à prendre toutes les mesures pour que les élections soient libres,
démocratiques et sécurisées".
Ce élections législatives, les premières depuis une décennie et qui sont
sans cesse repoussées depuis 2011, avaient été fixées le 12 mai par la Céni.
Mais un nouveau report était acquis depuis une semaine: pour que cette date
soit respectée, elle aurait dû être entérinée par les autorités au plus tard
le week-end dernier, selon le code électoral.
Elu fin 2010, M. Condé s’exprimait à l’issue d’une visite de ses homologues
Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia) et Ernest
Koroma (Sierra Leone) dimanche à Conakry.
"Nous sommes convenus avec tous mes homologues qu’il est important que ce
climat de paix se consolide en Guinée", a souligné M. Ouattara, lançant un
appel en ce sens à "tous les acteurs".
Il a dit avoir reçu "toutes les assurances" du président guinéen sur
l’organisation d’"élections démocratiques, transparentes dans les meilleurs
délais" et "avec la participation de tous".
L’opposition avait organisé le 27 février à Conakry une manifestation pour
exiger un scrutin libre et transparent. Le rassemblement avait dégénéré en
affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, suivis d’autres
violences les jours suivants, qui ont fait au total neuf morts, dont un
policier, et plus de 240 blessés.
Les chefs de l’opposition sont convoqués jeudi prochain par la justice à la
suite de cette marche.
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