Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a fait sien, hier, l’adage qui dit, aux grands maux, il faut, nécessairement administrer les grands remèdes. Pour traiter, durablement, la question de l’insécurité, notamment, dans le district d’Abidjan, le chef de l’Etat a fait monter en puissance le dispositif sécuritaire. Une soixantaine de véhicules militaires tout terrain ont été remis aux unités d’intervention du Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo). Hier, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, après avoir doté les forces du Ccdo de matériels roulants, les a mis en mission pour traquer, sans état d’âme, tous ceux qui troublent la quiétude des populations abidjanaises. Il s’agit des déstabilisateurs aux éléments qui rackettent en passant par les bandits de grand chemin. Au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le chef suprême des armées a procédé à l’inauguration du centre d’opération du Ccdo. Devant lui, séance tenante, les techniciens du centre ont fait montre de la capacité de leur système de surveillance.
«Grâce à ce centre, nous pourrons faire une surveillance rapprochée de tous les déplacements ici dans le district d’Abidjan», a déclaré, séduit, le chef de l’Etat. Et de poursuivre: «Abidjan a été divisé en cinq districts. Et nous avons mobilisé 750 policiers, gendarmes et militaires qui auront la responsabilité, sous l’autorité des officiers de la police, de la gendarmerie et des Frci, de surveiller la ville d’Abidjan. Et progressivement, l’ensemble du territoire national. C’est un investissement important. Nous considérons qu’il y avait urgence à mettre en place ce centre pour suivre de très près le renforcement de la sécurité».
Il a promis de donner tous les moyens à ce centre et aux éléments chargés de la sécurité pour mener à bien leur mission de sécurisation. «Je veux préciser qu’il s’agit d’une opération d’urgence ponctuelle. Ce n’est pas la mise en place d’un Cecos bis. Je veux rassurer nos concitoyens. Nous tenons à la liberté de mouvement, à la tranquillité de nos concitoyens, il s’agit de faire en sorte que les Ivoiriens et toutes les populations qui vivent à Abidjan soient en sécurité. Nous allons renforcer ce dispositif», a-t-il, en outre, signifié. Il a également fait la promesse que des moyens additionnels seront donnés au ministre de la Sécurité acheter d’autres cameras pour renforcer la capacité de surveillance du Ccdo. «Je voudrais rassurer toutes les populations qu’au fil des jours, la sécurité à Abidjan sera renforcée, je mets en mission les éléments du centre. Aujourd’hui, je peux vous rassurer que demain, il n’y aura plus de barrages sauvages ça et là à Abidjan.
Il y aura des postes d’observation qui seront en connexion avec le centre des opérations. Ces postes seront mobiles, ils seront en des endroits où il y a des difficultés. Ils seront là où il y a un problème», a embouché le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko. Selon lui, les barrages érigés ici et là, après enquêtes, n’apportent rien d’efficients aux Ivoiriens si ce n’est développer le racket et accroître les tracasseries. «C’est un tournant important dans le processus de normalisation sécuritaire. On veut apporter un plus aux Ivoiriens. Aujourd’hui, vous savez, les menaces ont évolué. Ce n’est pas au pistolet ou au couteau que les gens agressent. Ils agressent à la kalachnikov. Et bien souvent, ce sont des gens qui sont bien formés et aguerris aux techniques de combat. Devant cette nouvelle forme de menace, il fallait une solution nouvelle, c’est pourquoi, pendant un moment, nous allons expérimenter cette unité mixte qui est dotée de moyens supérieurs pour faire face à cette menace-là. Je suis convaincu que dès les mois qui viennent, les Ivoiriens verront les résultats et ils auront surtout la liberté», a-t-il rassuré.
K. Marras. D
«Grâce à ce centre, nous pourrons faire une surveillance rapprochée de tous les déplacements ici dans le district d’Abidjan», a déclaré, séduit, le chef de l’Etat. Et de poursuivre: «Abidjan a été divisé en cinq districts. Et nous avons mobilisé 750 policiers, gendarmes et militaires qui auront la responsabilité, sous l’autorité des officiers de la police, de la gendarmerie et des Frci, de surveiller la ville d’Abidjan. Et progressivement, l’ensemble du territoire national. C’est un investissement important. Nous considérons qu’il y avait urgence à mettre en place ce centre pour suivre de très près le renforcement de la sécurité».
Il a promis de donner tous les moyens à ce centre et aux éléments chargés de la sécurité pour mener à bien leur mission de sécurisation. «Je veux préciser qu’il s’agit d’une opération d’urgence ponctuelle. Ce n’est pas la mise en place d’un Cecos bis. Je veux rassurer nos concitoyens. Nous tenons à la liberté de mouvement, à la tranquillité de nos concitoyens, il s’agit de faire en sorte que les Ivoiriens et toutes les populations qui vivent à Abidjan soient en sécurité. Nous allons renforcer ce dispositif», a-t-il, en outre, signifié. Il a également fait la promesse que des moyens additionnels seront donnés au ministre de la Sécurité acheter d’autres cameras pour renforcer la capacité de surveillance du Ccdo. «Je voudrais rassurer toutes les populations qu’au fil des jours, la sécurité à Abidjan sera renforcée, je mets en mission les éléments du centre. Aujourd’hui, je peux vous rassurer que demain, il n’y aura plus de barrages sauvages ça et là à Abidjan.
Il y aura des postes d’observation qui seront en connexion avec le centre des opérations. Ces postes seront mobiles, ils seront en des endroits où il y a des difficultés. Ils seront là où il y a un problème», a embouché le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko. Selon lui, les barrages érigés ici et là, après enquêtes, n’apportent rien d’efficients aux Ivoiriens si ce n’est développer le racket et accroître les tracasseries. «C’est un tournant important dans le processus de normalisation sécuritaire. On veut apporter un plus aux Ivoiriens. Aujourd’hui, vous savez, les menaces ont évolué. Ce n’est pas au pistolet ou au couteau que les gens agressent. Ils agressent à la kalachnikov. Et bien souvent, ce sont des gens qui sont bien formés et aguerris aux techniques de combat. Devant cette nouvelle forme de menace, il fallait une solution nouvelle, c’est pourquoi, pendant un moment, nous allons expérimenter cette unité mixte qui est dotée de moyens supérieurs pour faire face à cette menace-là. Je suis convaincu que dès les mois qui viennent, les Ivoiriens verront les résultats et ils auront surtout la liberté», a-t-il rassuré.
K. Marras. D