Le gouvernement a mis en place un centre opérationnel pour mieux lutter contre les actes subversifs, le grand banditisme et le racket. Il s’agit du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) dont le siège est au sein du ministère d’Etat, ministère de l’intérieur et de la sécurité. Ce joyau architectural et technologique a été inauguré le lundi 11 mars 2013 par le Président de la République Alassane Ouattara.
Au terme de la visite qu’il a effectuée dans les locaux de ce centre, visite qui a duré une vingtaine de minutes, le Chef de l’Etat a expliqué qu’il s’agit, pour le gouvernement ivoirien ,à travers la mise en place du CCDO, de mener une lutte farouche contre les actions de déstabilisation que la Côte d’Ivoire a connues en 2012 ainsi que contre le racket et les barrages anarchiques. « Maintenant grâce à ce centre, nous pourrons faire une surveillance rapprochée de tous les déplacements dans le district d’Abidjan. Abidjan a été divisé en cinq districts et nous avons mobilisé 750 policiers, gendarmes et militaires qui auront la responsabilité, sous l’autorité des officiers de la police, de la gendarmerie comme des Frci, de surveiller la ville d’Abidjan et progressivement l’ensemble du territoire national ». La composition de cette nouvelle unité de police, de gendarmes et de militaires selon des observateurs, rappele le Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) sous l’ex-régime Laurent Gbagbo. Toutefois le Président Alassane Ouattara rassure : ‘’Je veux préciser qu’il s’agit bien sûr d’une opération d’urgence, ponctuelle. Ce n’est donc pas la mise en place d’un Cecos- bis. Je voudrais rassurer nos concitoyens. Nous tenons à la liberté de mouvement, à la tranquillité de nos concitoyens. Il s’agit donc de faire en sorte que les Ivoiriens et tous ceux qui vivent en Côte d’ Ivoire soient pleinement dans la sécurité. Nous allons renforcer ce dispositif. Nous y mettrons, comme le ministre d’Etat a souhaité, des moyens additionnels, des caméras additionnelles. Le Premier ministre, ministre de l’économie et des Finances m’en a donné l’assurance. Je voudrais dire à toutes les populations qu’elles peuvent être rassurées, qu’au fil des jours, la sécurité à Abidjan sera véritablement renforcée. Toutes mes félicitations et je mets en mission les éléments du Centre de Coordination des décisions opérationnelles’’. Le Président de la République a également indiqué qu’il y avait urgence à mettre en place le CCDO pour suivre de près le renforcement de la sécurité. ‘’Nous donnerons tous les moyens à ce centre et aux éléments qui sont chargés de la sécurité’’, a ajouté Alassane Ouattara. Avant de quitter le ministère de l’Intérieur, le Chef de l’Etat a effectué une visite au bureau du ministre Hamed Bakayoko. Ce dernier a déclaré pour sa part que l’avènement du CCDO obéit au souci du gouvernement d’apporter la sécurité aux Ivoiriens. ‘’Aujourd’hui ce n’est pas avec des couteaux et pistolets qu’on agresse, mais avec des kalachs. Souvent les agresseurs sont des gens qui sont formés, qui ont participé à des combats, et qui sont aguerris. Devant cette nouvelle forme de menace, il fallait une solution nouvelle’’, a estimé le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Qui s’est dit convaincu que les Ivoiriens auront « les résultats et surtout la liberté » avec les cinq (5) unités mixtes qui sont dotées de moyens supérieurs pour faire face aux nouvelles menaces.
Touré Abdoulaye
Au terme de la visite qu’il a effectuée dans les locaux de ce centre, visite qui a duré une vingtaine de minutes, le Chef de l’Etat a expliqué qu’il s’agit, pour le gouvernement ivoirien ,à travers la mise en place du CCDO, de mener une lutte farouche contre les actions de déstabilisation que la Côte d’Ivoire a connues en 2012 ainsi que contre le racket et les barrages anarchiques. « Maintenant grâce à ce centre, nous pourrons faire une surveillance rapprochée de tous les déplacements dans le district d’Abidjan. Abidjan a été divisé en cinq districts et nous avons mobilisé 750 policiers, gendarmes et militaires qui auront la responsabilité, sous l’autorité des officiers de la police, de la gendarmerie comme des Frci, de surveiller la ville d’Abidjan et progressivement l’ensemble du territoire national ». La composition de cette nouvelle unité de police, de gendarmes et de militaires selon des observateurs, rappele le Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) sous l’ex-régime Laurent Gbagbo. Toutefois le Président Alassane Ouattara rassure : ‘’Je veux préciser qu’il s’agit bien sûr d’une opération d’urgence, ponctuelle. Ce n’est donc pas la mise en place d’un Cecos- bis. Je voudrais rassurer nos concitoyens. Nous tenons à la liberté de mouvement, à la tranquillité de nos concitoyens. Il s’agit donc de faire en sorte que les Ivoiriens et tous ceux qui vivent en Côte d’ Ivoire soient pleinement dans la sécurité. Nous allons renforcer ce dispositif. Nous y mettrons, comme le ministre d’Etat a souhaité, des moyens additionnels, des caméras additionnelles. Le Premier ministre, ministre de l’économie et des Finances m’en a donné l’assurance. Je voudrais dire à toutes les populations qu’elles peuvent être rassurées, qu’au fil des jours, la sécurité à Abidjan sera véritablement renforcée. Toutes mes félicitations et je mets en mission les éléments du Centre de Coordination des décisions opérationnelles’’. Le Président de la République a également indiqué qu’il y avait urgence à mettre en place le CCDO pour suivre de près le renforcement de la sécurité. ‘’Nous donnerons tous les moyens à ce centre et aux éléments qui sont chargés de la sécurité’’, a ajouté Alassane Ouattara. Avant de quitter le ministère de l’Intérieur, le Chef de l’Etat a effectué une visite au bureau du ministre Hamed Bakayoko. Ce dernier a déclaré pour sa part que l’avènement du CCDO obéit au souci du gouvernement d’apporter la sécurité aux Ivoiriens. ‘’Aujourd’hui ce n’est pas avec des couteaux et pistolets qu’on agresse, mais avec des kalachs. Souvent les agresseurs sont des gens qui sont formés, qui ont participé à des combats, et qui sont aguerris. Devant cette nouvelle forme de menace, il fallait une solution nouvelle’’, a estimé le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Qui s’est dit convaincu que les Ivoiriens auront « les résultats et surtout la liberté » avec les cinq (5) unités mixtes qui sont dotées de moyens supérieurs pour faire face aux nouvelles menaces.
Touré Abdoulaye