Il est devenu un label, une marque déposée, pour la Côte d’Ivoire. Du côté de la France où il réside et de l’Europe tout entière, évoquer la danse et la chorégraphie ivoirienne aujourd’hui renvoie à Franck Olivier Oulaï. Danseur émérite, ce Chorégraphe de formation est celui qui fait flotter le drapeau ivoirien, ces dernières années, dans le ciel européen.
Avec lui, la chorégraphie va au marché culturel du donner et du recevoir. En tout cas, depuis un moment, il ne se passe pas de semaine, voire de mois, sans que l’artiste ne soit en tournée dans des festivals, dans les grandes salles à travers les grandes capitales européennes et dans les différentes régions de la France.Né le 25 octobre 1973 en Côte d’Ivoire, Olivier Oulaï fait ses premières armes dans la prestigieuse Ecole de formation l’Ecole de Danse et d’Education Culturelle (EDEC) de celle dont le nom rime avec la chorégraphie en Côte d’Ivoire : Rose Marie Guiraud. Il fait partie des premières générations de cette école multiculturelle logée à la Riviera Palmeraie- Abidjan et qui a produit la crème de chorégraphes des années 90. La formation de base, un atout ! Après une formation pointue, appuyée par de nombreux stages de perfectionnement, Olivier décide d’aller monnayer son talent. En 1998, il met le cap sur la France. A Paris où il s’installe, Olivier Oulaï crée sa propre formation : “la Compagnie Tawouo”. En plus de la danse africaine, sa compagnie devenue aujourd’hui Oliver Dance Company, lui permet de renforcer ses propres capacités par des échanges et stages de perfectionnement. Il s’initie même à la comédie afin d’avoir plusieurs cordes à son arc. Doté de qualités d’interprète et de musicien, l’artiste place souvent ses paroles sur les compositions qui accompagnent ses créations chorégraphiques. A la Maison de la Jeunesse et de la Culture (MJC) d’Hermont où il est basé à Paris, la compagnie “ Oliver Dance Compny” multiplie stages et séances de formation au bénéfice, non seulement, des pensionnaires de la MJC, des élèves des lycées et collèges, des étudiants, mais également des travailleurs.
La compagnie a, en son sein, des percussionnistes et bien d’autres artistes ivoiriens, africains et européens qui partagent sa passion de la danse et de l’art dans son ensemble. Doté d’un immense background, l’homme transmet son amour de la chose artistique lors de ces multiples cours, stages et voyages qui le mènent aux quatre coins du monde. En Europe, il se produit régulièrement en Allemagne, Suisse, Irlande etc. En Afrique, le Mali, le Bénin, le Maroc et bien sûr, son pays la Côte d’Ivoire ne sont pas en reste. Que dire du reste du monde : en Martinique, en Guyane, l’Ile Maurice, le Mexique… Déjà, après son récent périple qui l’a conduit en Suisse, en Norvège et dans bien d’autres pays, le chorégraphe est revenu à la MJC d’Hermont, sa base. Et peaufine bien d’autres créations qui feront le bonheur du public. Le 23 mars prochain, il prend rendez- vous, par le truchement d’un grand stage, avec les amoureux de la danse ivoirienne à travers le concept du “Zaouli”. Et cette fois-ci, c’est la MJC d’Herblay qui accueille Olivier et sa bande pour enseigner des pas du Zaouli. Cette danse du Centre- Ouest de la Côte d’Ivoire, caractérisée par des pas majestueux exécutés sur une musique douce de flûte.
En tout cas, Franck Olivier Oulaï a du talent à revendre et il défend bien les couleurs de la chorégraphie ivoirienne. « J’essaie de marcher dans les pas de Georges Monboye qui est une référence pour moi », rapportait-il dans une interview accordée à votre journal en avril 2011 à Ermont. On le voit, autant le succès de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture, son émergence doit également tenir compte de la promotion des valeurs culturelles. Cela, en mettant sous les projecteurs les artistes qui hissent haut le drapeau ivoirien à l’international.
Jean- Antoine Doudou
Avec lui, la chorégraphie va au marché culturel du donner et du recevoir. En tout cas, depuis un moment, il ne se passe pas de semaine, voire de mois, sans que l’artiste ne soit en tournée dans des festivals, dans les grandes salles à travers les grandes capitales européennes et dans les différentes régions de la France.Né le 25 octobre 1973 en Côte d’Ivoire, Olivier Oulaï fait ses premières armes dans la prestigieuse Ecole de formation l’Ecole de Danse et d’Education Culturelle (EDEC) de celle dont le nom rime avec la chorégraphie en Côte d’Ivoire : Rose Marie Guiraud. Il fait partie des premières générations de cette école multiculturelle logée à la Riviera Palmeraie- Abidjan et qui a produit la crème de chorégraphes des années 90. La formation de base, un atout ! Après une formation pointue, appuyée par de nombreux stages de perfectionnement, Olivier décide d’aller monnayer son talent. En 1998, il met le cap sur la France. A Paris où il s’installe, Olivier Oulaï crée sa propre formation : “la Compagnie Tawouo”. En plus de la danse africaine, sa compagnie devenue aujourd’hui Oliver Dance Company, lui permet de renforcer ses propres capacités par des échanges et stages de perfectionnement. Il s’initie même à la comédie afin d’avoir plusieurs cordes à son arc. Doté de qualités d’interprète et de musicien, l’artiste place souvent ses paroles sur les compositions qui accompagnent ses créations chorégraphiques. A la Maison de la Jeunesse et de la Culture (MJC) d’Hermont où il est basé à Paris, la compagnie “ Oliver Dance Compny” multiplie stages et séances de formation au bénéfice, non seulement, des pensionnaires de la MJC, des élèves des lycées et collèges, des étudiants, mais également des travailleurs.
La compagnie a, en son sein, des percussionnistes et bien d’autres artistes ivoiriens, africains et européens qui partagent sa passion de la danse et de l’art dans son ensemble. Doté d’un immense background, l’homme transmet son amour de la chose artistique lors de ces multiples cours, stages et voyages qui le mènent aux quatre coins du monde. En Europe, il se produit régulièrement en Allemagne, Suisse, Irlande etc. En Afrique, le Mali, le Bénin, le Maroc et bien sûr, son pays la Côte d’Ivoire ne sont pas en reste. Que dire du reste du monde : en Martinique, en Guyane, l’Ile Maurice, le Mexique… Déjà, après son récent périple qui l’a conduit en Suisse, en Norvège et dans bien d’autres pays, le chorégraphe est revenu à la MJC d’Hermont, sa base. Et peaufine bien d’autres créations qui feront le bonheur du public. Le 23 mars prochain, il prend rendez- vous, par le truchement d’un grand stage, avec les amoureux de la danse ivoirienne à travers le concept du “Zaouli”. Et cette fois-ci, c’est la MJC d’Herblay qui accueille Olivier et sa bande pour enseigner des pas du Zaouli. Cette danse du Centre- Ouest de la Côte d’Ivoire, caractérisée par des pas majestueux exécutés sur une musique douce de flûte.
En tout cas, Franck Olivier Oulaï a du talent à revendre et il défend bien les couleurs de la chorégraphie ivoirienne. « J’essaie de marcher dans les pas de Georges Monboye qui est une référence pour moi », rapportait-il dans une interview accordée à votre journal en avril 2011 à Ermont. On le voit, autant le succès de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture, son émergence doit également tenir compte de la promotion des valeurs culturelles. Cela, en mettant sous les projecteurs les artistes qui hissent haut le drapeau ivoirien à l’international.
Jean- Antoine Doudou