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Art et Culture Publié le mercredi 20 mars 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Liberté de la presse / Menaces et agressions contre des journalistes - Le Synappci interpelle les ministres Amadou Soumahoro, Alain Lobognon, Gnenema Coulibaly, Paul Koffi Koffi

Dans ses nouveaux locaux aux 220 logements sis à Adjamé, le secrétaire général du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci), Guillaume Gbato, était face à la presse, hier 19 mars. Trois sujets étaient à l’ordre du jour : la vie du syndicat, la convention collective et les atteintes à la liberté de la presse.

Sur la convention collective, une rencontre était prévue hier, entre le Synappci et le Conseil national de la presse (Cnp). Selon Guillaume Gbato, un état des lieux devait se faire «pour en avoir une idée claire». Aux patrons de presse, le secrétaire général du Synappci a indiqué que la presse est à un tournant où elle est obligée de faire sa mue. «Les patrons de presse sont obligés de respecter la loi. Les intimidations et menaces ne sont pas la solution. Qu’ils organisent des discussions responsables avec les travailleurs et le Synappci qui est déterminé à faire prévaloir le droit de ses militants», a-t-il déclaré. Des atteintes à la liberté de la presse, le Synappci a tenu à protester contre le secrétaire général du Rdr, Amadou Soumahoro qui, indique Guillaume Gbato, s’est «trouvé un autre métier». Celui de menacer fréquemment les journalistes. Des confrères (Eugène N’da de la Nouvelle et Armand Depeyla du quotidien Soir Info) ont été tabassés au siège du Rdr, il y a quelques mois, a soutenu Guillaume Gbtao quand Kra Bernard de L’Expression a récemment été menacé de mort par le mis en cause. «Nous élevons une vive protestation contre cette manière de faire du ministre Amadou Soumahoro. Nous allons lancer un appel au Rdr pour qu’il interpelle son premier responsable. Nous allons saisir le chef de l’Etat par écrit pour protester contre les agissements du ministre Amadou Soumahoro qui passe son temps à menacer les journalistes. Nous allons demander au chef de l’Etat de sanctionner le ministre Amadou Soumahoro. Son attitude n’honore pas le Président de la République et le Rdr», a déploré Guillaume Gbato. Selon le secrétaire général du Synappci, le ministre Amadou Soumahoro «peut ne pas apprécier le travail d’un journaliste, mais il y a des recours légaux. Il ne peut se faire justice. Les journalistes travaillent en toute indépendance». L’interpellation du Synappci va également à l’endroit des ministres Alain Lobognon, Gnenema Coulibaly, Paul Koffi Koffi. «Cela devient récurrent. Nous voulons que l’opinion nationale et internationale se saisissent de la situation», s’est-il offusqué. Le cas du limogeage par le maire de Yopougon du directeur de la radio de ladite commune, était à l’ordre du jour des sujets du Synappci. «Nous allons rencontrer le maire de Yopougon pour qu’on puisse tirer au clair cette affaire», a-t-il souligné. Le Synappci a par ailleurs affiché une solidarité aux journalistes togolais «en lutte contre une loi liberticide», au secteur des médias et à Boukari Dahou du journal le Républicain au Mali, mis sous mandat de dépôt. «Nous appelons les autorités maliennes à tout mettre en œuvre pour qu’il recouvre la liberté sans condition. Nous appelons la Cedeao dont le président est le chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire pour exiger aux autorités maliennes sa libération. Cela n’honore pas notre communauté. Il faut que nous soyons dans un espace communautaire où les droits des journalistes sont protégés», a-t-il plaidé. Sur le volet «Vie du Synappci», Guillaume Gbato a traduit ses remerciements au Fonds de soutien et de développement de la presse privée qui aide le Synappci à optimiser son fonctionnement.

Koné Saydoo
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